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Journée mondiale de l’art : la créativité sans intelligence artificielle

Publié le et mis à jour le
 
Nous sommes le mardi 15 avril et c’est la Journée mondiale de l’art, portée par l’UNESCO et l’IAA. De Léonard de Vinci aux éclats colorés du street art, en passant par les toiles des beaux-arts, cet événement met les artistes à l’honneur. Ce mardi, la créativité humaine s’affirme face aux machines avec le thème « ADN - Ne faites pas d’algorithme » (DNA- Do No Algorithm en anglais), en présentant des œuvres réalisées par des artistes humains comme un contrepoint à l’essor des créations générées par l’IA. Pour terminer le petit tour du BeMac de ce second jour de la semaine, nous fêtons aussi les Paterne.
L’art de la rue : un graffiti mural (Crédit : Public Domain Pictures)
L’art de la rue : un graffiti mural (Crédit : Public Domain Pictures)

Journée mondiale de l’art : Une date qui porte un symbole


Le 15 avril n’est pas choisi au hasard. C’est le jour où Léonard de Vinci, figure intemporelle de la Renaissance, a vu le jour. Depuis 2012, cette date réunit le monde entier sous la bannière de l’art, grâce à une idée soufflée par l’Association internationale des arts à l’UNESCO. L’idée, c’était de créer un moment unique, une pause dans nos vies trépidantes pour se rappeler ce que l’art peut faire : émouvoir, questionner, rassembler. Pas juste une expo ou un vernissage, non, mais un élan global, où chacun peut toucher du doigt ce qui rend l’humain si particulier. En 2025, cet élan prend une couleur spéciale, avec un thème qui donne à réfléchir, mais on y viendra un peu plus tard.

Léonard, avec ses esquisses visionnaires et ses peintures qui semblent encore respirer, incarne cet esprit. Il n’était pas seulement peintre, mais inventeur, penseur, un peu touche-à-tout. Choisir son anniversaire, c’est comme dire que l’art, c’est plus qu’une toile ou une sculpture. C’est une façon de voir le monde, de le réinventer. Et franchement, dans une époque où tout va si vite, prendre un jour pour ça, c’est presque un luxe.

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L’art comme trait d’union


Ce qui frappe avec cette journée, c’est sa capacité à parler à tout le monde. Que vous soyez à Paris, Tokyo ou Dakar, il y a quelque chose qui se passe : une fresque qui prend vie sur un mur, une galerie qui ouvre ses portes gratuitement, un atelier où des gamins découvrent la joie de barbouiller des couleurs. L’Unesco, en soutenant l’événement, pousse cette idée que l’art n’a pas de frontières. Il ne s’agit pas seulement de contempler des œuvres, mais de comprendre ce qu’elles racontent sur nous, sur nos sociétés.

En 2025, les organisateurs veulent aller plus loin. Ils parlent de « liberté » et de « paix », des mots qui peuvent sembler grands, mais qui prennent tout leur sens quand on voit une peinture murale dénoncer une injustice ou une installation inviter à la réflexion. L’art, c’est parfois un cri, parfois un murmure, mais toujours une voix. Et cette voix, elle trouve écho partout, des ruelles vibrantes de street art aux musées feutrés où les tableaux semblent vous fixer du regard.


L’art nourrit la créativité, l’innovation et la diversité culturelle pour tous les peuples du monde et joue un rôle important dans le partage des connaissances et encourage la curiosité et le dialogue. Ce sont des qualités que l’art a toujours eues et qu’il conservera si nous continuons à soutenir des environnements où les artistes et la liberté artistique sont promus et protégés. Ainsi, favoriser le développement de l’art renforce également nos moyens de parvenir à un monde libre et pacifique.
UNESCO

Un thème qui bouscule : ADN – Ne faites pas d’algorithme


Cette année, l’Association internationale des arts aux États-Unis a décidé de frapper fort avec un thème qui ne laisse personne indifférent : « ADN – Ne faites pas d’algorithme » (DNA - Do No Algorithm en anglais). Derrière ce slogan, il y a une envie de remettre l’humain au centre. Avec l’intelligence artificielle qui s’invite partout, même dans la création, certains s’inquiètent. Est-ce qu’une machine peut vraiment remplacer le geste d’un peintre, l’émotion d’une esquisse ? Pas sûr. Et c’est ça que les artistes veulent montrer en 2025.

Le thème, il faut le dire, arrive à un moment où les IA produisent des images bluffantes en quelques clics. Mais les organisateurs insistent : il y a quelque chose d’unique dans ce qu’un humain crée. Une imperfection, une histoire, un souffle. « Ce n’est pas juste une question de technique, explique un porte-parole de l’association, c’est ce que l’artiste met de lui-même dans son travail. Une machine, elle calcule, mais elle ne ressent pas. » Alors, attendez-vous à voir des œuvres qui célèbrent cette humanité, des toiles où chaque coup de pinceau raconte une vie, des sculptures qui portent les traces des mains qui les ont façonnées.

La rue, un musée sans murs


Quand on parle de la Journée mondiale de l’art, difficile de ne pas penser aux rues qui s’animent. Là, au coin d’une avenue ou sur un vieux mur gris, le street art transforme la ville en une explosion de couleurs et d’idées. C’est l’un des moments forts du 15 avril : pas besoin de ticket d’entrée, juste d’ouvrir les yeux. Une silhouette peinte à la bombe, un message griffonné sur un panneau, et hop, l’espace public devient une toile vivante. En 2025, avec ce thème qui pousse à célébrer ce qui fait de nous des humains, les artistes de rue vont sans doute redoubler d’énergie pour marquer les esprits.

Ce qui rend ces œuvres si spéciales, c’est qu’elles parlent à tout le monde. Pas de chichi, pas de barrières. Que vous soyez en train de courir pour attraper un bus ou juste en balade, elles vous attrapent au passage. Et avec ce slogan, « ADN – Ne faites pas d’algorithme », attendez-vous à des créations qui crient l’émotion brute, loin des images lisses sorties d’une machine. Partout dans le monde, des murs vont se couvrir de dessins, de mots, d’histoires, comme une façon de dire : ici, c’est l’humain qui tient le pinceau.

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Les beaux-arts, un héritage vivant


Mais l’art, ce n’est pas que la rue. Les musées, les galeries, les ateliers jouent aussi un rôle clé. Les beaux-arts, avec leurs siècles d’histoire, rappellent que la création est un fil qui nous relie à ceux qui étaient là avant nous. En 2025, beaucoup d’institutions ouvriront grand leurs portes, souvent gratuitement, pour inviter tout le monde à plonger dans cet univers. Des expos temporaires mettront en lumière des artistes d’aujourd’hui, tandis que d’autres revisiteront les grands noms, ceux qui ont marqué l’histoire comme Léonard ou d’autres génies.

Ce qui change cette année, c’est l’accent mis sur le processus créatif. Pas seulement le résultat final, mais tout ce qui se passe avant : les doutes, les ratés, les éclairs de génie. Certaines galeries proposeront des ateliers où vous pourrez mettre la main à la pâte, histoire de comprendre ce que ça fait de tenir un pinceau ou de modeler l’argile. C’est une façon de dire que l’art, ce n’est pas réservé à une élite. Tout le monde peut essayer, oser, créer.

Un monde plus doux grâce à l’art


Au fond, ce que veut cette journée, c’est nous rappeler pourquoi l’art compte. Dans un monde où les écrans nous bombardent et où les crises s’enchaînent, prendre le temps de regarder une peinture, d’écouter une performance ou de griffonner quelque chose soi-même, ça fait du bien. Ça reconnecte. L’Unesco le dit clairement : l’art, c’est un moteur pour un monde plus libre, plus apaisé. Pas une solution miracle, bien sûr, mais un pas. Un petit pas vers quelque chose de meilleur.

En 2025, cette idée résonne encore plus fort. Avec ce thème qui célèbre l’humain face à la machine, on sent une urgence, une envie de dire : « Hé, regardez ce qu’on est capables de faire, nous, avec nos mains, nos cœurs, nos histoires. » Alors, que vous soyez fan d’art ou juste curieux, le 15 avril, sortez, explorez, laissez-vous surprendre. Une fresque, une toile, une chanson pourrait bien changer votre journée.

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Un pinceau entre l’humain et la machine


Aujourd’hui, il est difficile d’ignorer que l’intelligence artificielle s’invite partout, compliqué de ne pas la voir dans notre quotidien. D’ailleurs, quelques clics suffisent pour créer une image « façon Studio Ghibli », avec ses personnages rêveurs et l’on ne vous parle pas des Starter pack qui permette de créer une figurine de jouet sous blister sur chatGPT avec un prompt. C’est tendance, mais cela fait réfléchir : quand est-ce qu’on imite trop, et quand est-ce qu’on s’inspire vraiment ? Les images créées par l’IA, qui reprennent souvent des styles bien particuliers, remettent sur la table la question des droits d’auteur. Une émotion, un coup de pinceau, est-ce qu’on peut en être le seul propriétaire ?

Les artistes, eux, rappellent que leur travail naît d’années de doute, de pratique, de vie. Le thème « Ne faites pas d’algorithme » n’est pas un rejet des machines, mais un appel à réfléchir. Et si le juste milieu était là : utiliser l’IA comme un outil, pas comme un remplaçant ? Le 15 avril 2025, en regardant une fresque ou une toile, prenons le temps de savourer ce que seul un cœur humain peut offrir. Parce que l’art, au fond, c’est peut-être ça : une trace qu’aucun code ne pourra jamais tout à fait saisir.

( Temps de lecture : 10 minutes | L’illustration de notre article provient de Public Domain Pictures sur le site Internet Pixabay. Si l’image vous intéresse, vous pouvez faire un don sur le site avant de la télécharger )
 
chabot thierry
chabot thierry
Passionné par les ordinateurs depuis son premier PC-1512, il est l'auteur principal des articles concernant Internet, les OS et les moteurs de recherches. Il répond souvent sur les forums avec le pseudonyme Cthierry pour proposer des solutions.

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