x

Journée mondiale sans tabac 2025 : un combat contre les pièges de la nicotine

Publié le et mis à jour le
 
Ce samedi, c’est la Journée mondiale sans tabac. Chaque année, le 31 mai, la Journée mondiale sans tabac mobilise le monde entier pour sensibiliser les fumeurs aux dangers de la nicotine et encourager le sevrage tabagique. En 2025, avec le thème « Produits brillants. Intentions obscures », l’Organisation mondiale de la santé (OMS) met en lumière les stratégies sournoises de l’industrie du tabac pour séduire, notamment les jeunes. Entre addictologie et prévention, cette journée rappelle l’urgence de protéger la santé publique face à une épidémie évitable qui touche encore des millions de personnes. Pour terminer le petit tour du BeMac de ce jour de repos, avec le pont de l’Ascension, nous fêtons aussi les Pierrette.
Les saveurs cachent la vérité, ne croyez pas ces mensonges  (Crédit : OMS)
Les saveurs cachent la vérité, ne croyez pas ces mensonges (Crédit : OMS)

Journée mondiale sans tabac : une journée pour alerter et protéger


Depuis 1987, le 31 mai est une date qui compte. L’Organisation mondiale de la santé a créé cette Journée mondiale sans tabac pour secouer les consciences et rappeler à quel point fumer peut être dévastateur. Ce n’est pas juste une question de santé personnelle : c’est une bataille globale contre une « épidémie » qui tue des millions de personnes chaque année. On parle d’une maladie évitable, mais qui continue de faire des ravages, parce que l’industrie du tabac sait comment rendre ses produits attirants.

En 2025, cette journée tombe un samedi, coïncidant avec le pont de l’Ascension en France, un moment où beaucoup profitent d’un repos bien mérité. Mais pour les soignants et les militants antitabac, pas de pause : il s’agit de faire passer un message clair. Fumer, c’est risquer sa vie, et celle des autres aussi, à cause du tabagisme passif. Cette année, l’OMS veut frapper fort en s’attaquant aux stratégies marketing qui donnent une image glamour à un produit mortel.

Publicité

Des produits brillants, des intentions obscures


Le thème de 2025, « Produits brillants. Intentions obscures », n’est pas choisi au hasard. Les cigarettes électroniques aux saveurs fruitées, les sachets de nicotine colorés, les narguilés qui sentent la pomme ou la vanille… tout cela est fait pour attirer, surtout les plus jeunes. Ces produits sont pensés pour rendre accro rapidement, avec des conséquences graves pour la santé : maladies du cœur, cancers, troubles respiratoires. Face à cela, l’OMS sonne l’alerte et presse pour une interdiction globale des arômes dans tous les produits nicotinés, qu’il s’agisse des cigarettes traditionnelles ou des vapoteuses. Parce que, franchement, qui pourrait résister à une puff goût bonbon ? C’est là tout le problème.

Les jeunes : les premières cibles à protéger du tabac


Quand on parle de tabac, on pense souvent aux adultes qui fument depuis des années. Mais aujourd’hui, ce sont les ados qui inquiètent. L’OMS estime que 37 millions de jeunes âgés de 13 à 15 ans consomment du tabac sous une forme ou une autre. Les cigarettes électroniques, en particulier, ont explosé auprès de ce public. Dans de nombreux pays, le taux d’utilisation de la cigarette électronique chez les jeunes dépasse celui des adultes. Plus de 3,4 milliards de consultations ont été enregistrées sur les réseaux sociaux pour le contenu marketing promouvant les e-cigarettes, les sachets de nicotine et les produits à base de tabac chauffé.

Avec leurs designs modernes et leurs saveurs sucrées, elles passent presque pour un gadget inoffensif. Sauf que non. La nicotine qu’elles contiennent peut créer une dépendance en quelques semaines seulement. Et une fois accro, c’est tout un parcours pour s’en sortir. L’OMS insiste : il faut protéger les enfants de cette industrie qui n’hésite pas à les cibler directement. Plus de 50 pays ont déjà interdit les produits du tabac aromatisés, et une quarantaine ont banni les cigarettes électroniques. Mais il reste du chemin à parcourir, surtout pour réglementer les accessoires aromatiques, qui passent encore trop souvent entre les mailles du filet.

L’usage de produits contenant de la nicotine, tels que les cigarettes électroniques et les sachets de nicotine, est de plus en plus répandu chez les jeunes. En 2022, selon les estimations, 12,5 % des adolescents de la Région fumaient des cigarettes électroniques, contre seulement 2 % des adultes. Dans certains pays, l’usage de la cigarette électronique chez les enfants d’âge scolaire était 2 à 3 fois supérieur à celui de la cigarette traditionnelle, ce qui met en évidence une tendance préoccupante qui exige la prise de mesures urgentes.
OMS

Des espaces publics sans fumée à partir du 1er juillet 2025 en France


En France, la lutte contre le tabac prend un tournant concret. À partir du 1er juillet 2025, fumer sera interdit dans de nombreux lieux publics : sur les plages, dans les parcs, près des écoles, aux arrêts de bus ou encore autour des équipements sportifs. C’est une décision forte, annoncée par Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles. « Là où il y a des enfants, le tabac doit disparaître », a-t-elle déclaré. L’idée, c’est de créer des environnements sains, où les plus jeunes ne sont pas exposés à la fumée ou à l’image du tabac. Mais ce n’est pas tout. La ministre veut aussi s’attaquer aux produits de vapotage en réduisant leur taux de nicotine et en limitant les arômes disponibles. Protéger la santé publique, c’est aussi empêcher que le tabac devienne une norme pour les générations futures.

Publicité

Un combat mondial, mais des progrès inégaux


Dans le monde, les efforts pour freiner l’épidémie de tabagisme sont bien réels, mais ils ne vont pas tous à la même vitesse. Plus de 50 pays ont interdit les produits du tabac aromatisés, ce qui est un grand pas. Cinq pays ont même ciblé les cigarettes électroniques jetables, et sept ont banni leurs arômes. Mais il y a encore des failles. Les accessoires qui ajoutent des saveurs, comme les filtres ou les capsules, restent souvent non réglementés. Et pendant ce temps, l’industrie du tabac continue d’innover pour contourner les lois. L’OMS pousse pour des mesures plus strictes, comme interdire totalement la publicité pour ces produits et imposer des taxes plus lourdes. Parce que, soyons honnêtes, quand une cigarette électronique coûte moins cher qu’un café, ça ne donne pas franchement envie d’arrêter. Chaque pays avance à son rythme, mais le message est clair : il faut agir vite pour couper l’herbe sous le pied à cette industrie. Faire passer le message sur les dangers du tabac, ce n’est pas juste une affaire de journée mondiale. C’est un travail de longue haleine.

Vers un avenir sans tabac pour la prochaine génération ?


On pourrait se dire que, depuis 1987, le monde a fait du chemin dans la lutte contre le tabac. Et c’est vrai, dans une certaine mesure. Les interdictions dans les lieux publics se multiplient, les taxes sur les cigarettes augmentent, et les campagnes de sensibilisation touchent de plus en plus de monde. Mais l’industrie du tabac est loin d’avoir dit son dernier mot. Elle s’adapte, trouve de nouveaux moyens de séduire, notamment avec des produits qui semblent moins dangereux, comme les vapoteuses. Sauf que, comme le rappelle l’OMS, ces produits ne sont pas une solution miracle. Ils maintiennent la dépendance à la nicotine et, pour beaucoup, ils sont une porte d’entrée vers le tabagisme classique. Alors, pour 2025, le défi est clair : il faut continuer à informer, à réglementer, et surtout à protéger les plus jeunes. Parce qu’au fond, un avenir sans tabac, ça commence par eux !
 
chabot thierry
chabot thierry
Passionné par les ordinateurs depuis son premier PC-1512, il est l'auteur principal des articles concernant Internet, les OS et les moteurs de recherches. Il répond souvent sur les forums avec le pseudonyme Cthierry pour proposer des solutions.

Vous avez aimé cet article ? Commentez-le et partagez-le !
 
 
 
Les commentaires sont la propriété de leur auteur. Nous ne sommes pas responsables de leurs contenus.