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Journée de la procrastination : l’art de ne rien faire sans se faire remarquer

Publié le et mis à jour le
 
Nous sommes le mardi 25 mars et c’est la Journée de la procrastination qui est célébrée chaque année à la même date et qui a une nouvelle fois pour thème en 2025 : « remettre au lendemain ce que l’on peut faire le jour même ». D’ailleurs, c’est une journée qui aurait gagné en visibilité en étant fêtée une journée plus tard. Du coup, l’on vous propose voici 10 astuces pour procrastiner de manière intelligente et discrète, sans que cela ne paraisse trop évident. Pour terminer le petit tour du BeMac de ce second jour de la semaine, nous fêtons aussi l’Annonciation.
Un homme qui procrastine dans un hamac (Crédit : Pexels)
Un homme qui procrastine dans un hamac (Crédit : Pexels)

La Journée de la procrastination, une excuse en or


Aujourd’hui, c’est la Journée de la procrastination ! Et rien que le mot en lui-même mérite qu’on le répète plusieurs fois pour être sûr de bien le prononcer. Mais au fait, d’où ça vient ? Le terme nous vient du latin, avec « pro », qui signifie « en avant », et « crastinus », qui veut dire « du lendemain ». Autrement dit, repousser à plus tard. Et quoi de mieux qu’une journée dédiée à ce grand classique du quotidien pour en rire un peu ?

Célébrée le 25 mars, cette journée a une approche légère et humoristique : c’est le moment où tout le monde avoue fièrement son talent pour remettre les choses au lendemain. Derrière le côté fun, il y a aussi une vraie réflexion sur nos habitudes et notre rapport au temps. Parce que soyons honnêtes, qui n’a jamais repoussé une tâche importante pour faire… absolument autre chose ?

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Alors oui, on en plaisante, mais la procrastination est un vrai sujet. Si elle est parfois inoffensive (on a bien le droit de traîner un peu avant de ranger son bureau, non ?), elle peut aussi devenir un frein à la productivité et même impacter notre bien-être. Cette journée, c’est donc aussi l’occasion de se poser les bonnes questions : pourquoi repoussons-nous autant ? Et surtout, comment fait-on pour arrêter de se saboter tout seul ?

Pourquoi remet-on toujours tout à plus tard ?


Ah, la procrastination… Ce vieux démon qui nous fait scroller sur notre téléphone au lieu d’écrire ce foutu rapport, ou qui transforme une simple vaisselle en montagne infranchissable. On sait qu’on doit le faire. On sait que ça ne prendra pas tant de temps que ça. Et pourtant, on repousse, encore et encore. Mais pourquoi est-ce qu’on fonctionne comme ça ?

Le cerveau préfère le plaisir immédiat


C’est un peu bête à dire, mais notre cerveau est programmé pour rechercher du plaisir. Et dans un monde où on peut zapper une tâche chiante pour une vidéo marrante en un clic, il n’hésite pas une seconde. D’un côté, il y a ce dossier à boucler pour demain. De l’autre, une série sur Netflix qui n’attend que nous. Résultat ? On choisit la facilité. Pas par flemme pure, mais parce que notre cerveau adore la gratification instantanée. Ce n’est pas de la mauvaise volonté, c’est juste une bataille entre ce qu’on veut maintenant et ce qu’on sait être important sur le long terme.

La peur de l’échec nous paralyse


C’est paradoxal, mais on remet souvent les choses à plus tard… parce qu’on veut bien faire. On a peur que ce qu’on produit ne soit pas à la hauteur, alors on évite d’affronter cette angoisse. C’est particulièrement vrai pour les perfectionnistes : tant que la tâche n’est pas commencée, elle n’est pas ratée. Le problème, c’est que cette logique ne tient pas sur la durée. Plus on repousse, plus la pression monte… jusqu’au moment où il faut tout bâcler à la dernière minute. Et là, forcément, on se dit qu’on aurait pu faire mieux si on avait commencé plus tôt. Cercle vicieux.

Trop de choix, trop de distractions


Autre coupable : l’époque dans laquelle on vit. Aujourd’hui, tout va vite, tout brille, tout sollicite notre attention. Entre les notifications, les réseaux sociaux et les mails qui tombent sans arrêt, il devient difficile de se concentrer sur une seule tâche. À force d’être sans arrêt interrompus, on perd en efficacité et on finit par procrastiner simplement parce qu’on est submergés. C’est un peu comme si notre cerveau était un navigateur avec trente onglets ouverts en même temps : on ne sait plus où donner de la tête, alors on reporte.

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Le problème du « je fonctionne mieux sous pression »


On a tous un pote (ou peut-être que c’est nous) qui dit fièrement : « Moi, je bosse mieux à la dernière minute ». C’est une belle illusion. Certes, l’adrénaline nous booste sur le moment, mais ça ne veut pas dire qu’on est plus efficaces. En réalité, c’est juste que la peur de rater nous force à agir. C’est un mécanisme de survie, pas une technique de productivité. À long terme, c’est épuisant, stressant, et rarement optimal.

La procrastination, ce n’est pas (forcément) de la paresse


Contrairement aux idées reçues, procrastiner ne veut pas dire qu’on est fainéant. Souvent, c’est même l’inverse : on reporte une tâche importante en se lançant dans plein d’autres trucs secondaires. Combien de fois a-t-on fait du rangement alors qu’on devait bosser ? Ou répondu à des mails inutiles juste pour ne pas se mettre à cette présentation ? C’est ce qu’on appelle la « procrastination active » : on fait des choses, mais pas les bonnes.

Comment s’en sortir ?


Alors, faut-il se flageller à chaque fois qu’on repousse une tâche ? Non, bien sûr. Mais comprendre pourquoi on procrastine peut déjà aider à mieux gérer le problème. Parfois, il suffit de se lancer sans trop réfléchir. D’autres fois, il faut se poser les bonnes questions : est-ce que j’ai peur de mal faire ? Est-ce que je suis juste submergé ? Est-ce que j’ai trop de distractions autour de moi ? Il n’y a pas de solution miracle, mais une chose est sûre : remettre les choses à plus tard, c’est rarement la meilleure stratégie. Sauf peut-être pour la Journée de la Procrastination… là, on a une excuse en béton.

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10 astuces pour procrastiner de manière intelligente et discrète


En attendant, comme promis en temps et en heure, pour la Journée de la procrastination (qui, ironiquement, pourrait être célébrée un jour en retard), voici 10 astuces pour procrastiner de manière intelligente et discrète, sans que cela ne paraisse trop évident :

Planifie une « recherche approfondie » : prétends que tu fais des recherches exhaustives sur un sujet lié à ta tâche. Ouvre des onglets d’articles ou de vidéos vaguement pertinents, et perds-toi dans des détails fascinants, mais non essentiels.

Réorganise ton espace de travail : passe du temps à ranger ton bureau, trier tes stylos ou nettoyer ton écran. Ça donne l’impression que tu te prépares à être productif, alors que tu repousses juste le moment de commencer.

Rédige des listes interminables : fais une liste ultra-détaillée de tout ce que tu dois faire, puis une sous-liste pour chaque point. Tu auras l’air occupé, mais tu n’avanceras pas vraiment.

Réponds à des emails secondaires : consacre-toi à des messages sans urgence ou importance. Ça remplit ton temps, et tu pourras dire que tu « gères tes priorités ».

Participe à une « pause brainstorming » : Prends un café ou une collation en te disant que tu réfléchis à des idées créatives. Fixe le vide ou griffonne des trucs abstraits pour renforcer l’illusion.

Apprends une compétence « utile » : lance-toi dans un tutoriel en ligne qui a un vague lien avec ton travail (genre « comment optimiser ses slides »). Tu procrastines, mais ça reste justifiable.

Vérifie les mises à jour : passe du temps à mettre à jour tes logiciels, ton téléphone ou tes mots de passe. C’est technique, donc personne ne te reprochera de « prendre soin de ton matériel » et de la sécurité de ton environnement de travail.

Fais semblant de collaborer : envoie un message à un collègue pour « confirmer un détail » ou « demander un avis », puis attends leur réponse pendant des heures (ou fais semblant d’attendre).

Creuse des détails inutiles : plonge dans des règles grammaticales obscures ou des raccourcis clavier que tu n’utiliseras jamais. Ça te donne un air studieux sans avancer sur l’essentiel.

Prépare le terrain pour demain : convaincs-toi (et surtout les autres) que tu poses les bases pour être ultra-efficace plus tard. Par exemple, « je structure tout aujourd’hui pour exploser demain » – et hop, tu repousses encore.

Pour terminer cet article préparé la veille pour ne pas avoir à le faire aujourd'hui, un petit conseil : profite de cette Journée de la procrastination pour tout remettre à demain, mais dès mercredi, remets-toi au boulot pour rattraper le temps perdu. Parce qu’au final, procrastiner, c’est juste s’ajouter encore plus de choses à faire plus tard… et franchement, ce n’est pas le meilleur plan !

Mais bon, pas de stress… On peut toujours y réfléchir demain !

( Temps de lecture : 8 minutes | L’illustration de notre article provient de Pexels sur le site Internet Pixabay. Si l’image vous intéresse, vous pouvez faire un don sur le site avant de la télécharger )
 
chabot thierry
chabot thierry
Passionné par les ordinateurs depuis son premier PC-1512, il est l'auteur principal des articles concernant Internet, les OS et les moteurs de recherches. Il répond souvent sur les forums avec le pseudonyme Cthierry pour proposer des solutions.

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