Journée de l’arthrite : « Réalisez vos rêves », un puissant message d’espoir au-delà de la douleur
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Rubrique Tendances & Actus
Ce dimanche 12 octobre, c’est la Journée mondiale de l’arthrite, un moment crucial pour se pencher sur ces maladies musculosquelettiques (MRM) qui touchent tant de monde. Bien loin de la simple « maladie diplomatique » dont certains les affublent parfois, ces affections sont un combat quotidien. Cette année, l’accent est mis sur le pouvoir des rêves : un thème fort, « Réalisez vos rêves », pour montrer que même face à la maladie, les objectifs personnels et les espoirs restent les moteurs de la résilience et de la détermination. Pour terminer le petit tour du BeMac de ce jour de repos, nous fêtons aussi les Wilfried.

La douleur, la raideur et le gonflement : les premiers signaux d’alerte à ne pas ignorer
Quand on parle d’arthrite, on fait référence à une inflammation des articulations, et ce n’est pas une maladie unique : il en existe plusieurs formes, comme la polyarthrite rhumatoïde ou l’arthrose inflammatoire. Le souci, c’est qu’il n’est pas toujours facile de mettre le doigt sur le problème au début. Mais si on devait retenir les trois premiers symptômes qui doivent vraiment alerter, ce serait ceux-là : la douleur persistante, la raideur matinale prolongée, et bien sûr le gonflement des articulations.
D’abord, la douleur : elle est là, elle s’installe, et surtout, elle ne lâche pas l’affaire, même quand la personne se repose. Contrairement à une douleur musculaire classique qui s’estompe avec le calme, celle-ci peut durer. Ensuite, la raideur au réveil, c’est un classique. Si le matin, il faut plus d’une demi-heure pour que les articulations redeviennent souples, c’est un signe très fréquent d’arthrite. Enfin, on ne peut pas passer à côté de l’enflure et de la rougeur de l’articulation, parfois même accompagnée d’une sensation de chaleur. C’est la preuve visible que quelque chose ne tourne pas rond, que l’inflammation est bien présente. Si jamais ces signes apparaissent, il ne faut surtout pas traîner. Consulter un professionnel de santé rapidement permet de démarrer un traitement tôt, et ça, c’est essentiel pour freiner la maladie et continuer à vivre ses rêves, justement.
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L’anti-inflammatoire idéal : une réponse sur mesure, loin des solutions miracles
C’est la question qui revient sans cesse : quel est le meilleur anti-inflammatoire pour l’arthrite ? Franchement, la vérité est qu’il n’y a pas de « meilleur » traitement universel qui fonctionnerait pour tout le monde. La maladie est complexe et le choix de la molécule dépend vraiment du type d’arthrite, de sa sévérité, et bien sûr de la personne qui la reçoit. Le but premier, c’est de calmer l’inflammation et de soulager la douleur.
En première ligne, on trouve souvent les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), comme l’ibuprofène, le kétoprofène ou le naproxène. Eux, ils sont là pour la phase aiguë, pour réduire rapidement la douleur et le gonflement. Par contre, il faut être vigilant : ils ne sont pas faits pour être pris sur le long terme à cause des risques sur le système digestif, les reins ou le cœur. Il y a aussi les corticoïdes, comme la prednisone, habituellement prescrits sur une courte durée ou en infiltration directement dans l’articulation quand la crise est particulièrement intense. Ces traitements sont très efficaces pour casser l’inflammation.
Mais attention, pour les formes chroniques, le vrai travail est généralement fait par les traitements de fond (comme le méthotrexate ou les biothérapies). Ces médicaments ne sont pas des anti-inflammatoires au sens strict, mais ils modulent le système immunitaire pour qu’il arrête d’attaquer les articulations. C’est un traitement de fond, qui met du temps à agir, mais qui change vraiment la donne sur le long terme. C’est pour ça qu’il faut toujours suivre l’avis de son médecin ou rhumatologue ; c’est lui qui saura trouver l’équilibre parfait entre soulager l’urgence et traiter le fond du problème pour que la personne puisse avancer le plus sereinement possible.
Les aliments à limiter : quand l’assiette devient une alliée de la lutte contre l’inflammation
Peut-on réellement agir sur l’arthrite avec ce qu’on mange ? Eh bien oui, on le sait maintenant, l’alimentation joue un rôle non négligeable dans la gestion de l’inflammation. Le principe est simple : certains aliments favorisent l’inflammation dans le corps, il faut donc les limiter pour que les poussées soient moins fréquentes et moins fortes.
Quels sont ces aliments qui mettent de l’huile sur le feu ? En tête de liste, on trouve souvent les sucres raffinés et les aliments ultra-transformés. Tout ce qui fait monter le taux de sucre trop vite peut entretenir un état pro-inflammatoire. Il faut donc essayer de réduire les boissons sucrées, les pâtisseries industrielles et tous ces plats préparés pleins d’additifs et de graisses de mauvaise qualité.
Il faut aussi faire attention aux graisses saturées et aux acides gras Oméga-6 consommés en excès. On les retrouve beaucoup dans la viande rouge et la charcuterie, ou encore dans certaines huiles végétales comme l’huile de tournesol ou de maïs, si elles sont utilisées trop fréquemment. L’idée n’est pas d’interdire, mais de rééquilibrer : il faut privilégier les aliments riches en Oméga-3 (les poissons gras comme le saumon, les noix, l’huile d’olive) qui sont, eux, anti-inflammatoires.
Enfin, l’alcool est un autre facteur à consommer avec grande modération, car il peut interférer avec les médicaments et, comme les autres aliments, aggraver l’inflammation. Bref, sans se lancer dans des régimes impossibles, une alimentation de type méditerranéen, riche en fruits, légumes, céréales complètes et bonnes graisses, c’est un super bouclier. Ce n’est pas un traitement, bien sûr, mais c’est un pilier du bien-être pour que les personnes puissent se donner toutes les chances de réaliser leurs rêves, sans être constamment freinée par la douleur.
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Pourquoi ces maladies sont un enjeu de santé majeur
Il faut bien comprendre que derrière le terme un peu générique de « maladies rhumatismales et musculosquelettiques » (MRM), se cache en réalité une crise silencieuse qui touche énormément de monde. Ces affections, qui représentent plus de 200 troubles différents comme la polyarthrite rhumatoïde, le lupus ou la goutte, sont parmi les maladies non transmissibles les plus répandues et les plus invalidantes. Rien qu’en Europe, plus de 120 millions de personnes vivent avec ces pathologies, et c’est la première cause de handicap physique sur le continent.
En clair, les MRM sont responsables de plus de la moitié des années vécues avec un handicap. Leur importance est d’autant plus cruciale qu’elles ne se limitent pas aux articulations : elles peuvent entraîner de graves complications associées, telles que des maladies cardiovasculaires, le diabète ou même certains cancers. Malgré cette gravité et cette prévalence, elles restent malheureusement souvent méconnues et négligées dans les discussions publiques sur la santé, alors qu’elles méritent une attention prioritaire.
Réaliser ses rêves : la force motrice face à la maladie
C’est précisément face à cette réalité quotidienne difficile que le thème de la Journée mondiale de l’arthrite 2025 prend tout son sens : « Réalisez vos rêves ». Ce message puissant vise à mettre en lumière les espoirs et les objectifs personnels qui donnent la force d’avancer aux personnes touchées par ces troubles. Avoir un rêve, que ce soit pour de meilleurs traitements, une société plus sensible à leur situation ou simplement retrouver une plus grande liberté de mouvement, devient une source vitale de motivation, un moteur de la résilience.
L’enjeu de cette journée est d’amplifier la voix de ces personnes, de les encourager à partager leurs aspirations pour qu’elles puissent collaborer avec les soignants, les chercheurs et tous ceux qui œuvrent pour cette cause. En se comprenant et en se soutenant mutuellement, on peut vraiment construire un avenir où chacun, malgré la maladie, aura la possibilité de concrétiser ce qui l’anime le plus profondément.