Week-end international des phares et bateaux-feux : un hommage aux gardiens des mers

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Ce dimanche 17 août, c’est la Journée internationale des phares et bateaux-feux, ou plutôt le Week-end international des phares et bateaux-feux, un journée qui est organisé le 3ème week-end complet d'août de chaque année. À travers des activités variées, des radioamateurs aux portes ouvertes, cette célébration attire des passionnés et des curieux dans plus de 40 pays. Plongeons dans l’histoire et l’esprit de ce rendez-vous annuel qui éclaire bien plus que les côtes. Pour terminer le petit tour du BeMac de ce jour de repos, nous fêtons aussi les Hyacinthe.
Le phare de Godrevy dans le comté de Cornouailles (Crédit : xiSerge)
Le phare de Godrevy dans le comté de Cornouailles (Crédit : xiSerge)

ILLW 2025 : Une tradition née sous les étoiles écossaises


Tout a commencé en 1998, en Écosse, avec une idée toute simple portée par le Ayr Amateur Radio Group. À l’époque, ils lançaient le Scottish Northern Lights Award, un événement où des radioamateurs installaient leurs antennes près des phares pour échanger des signaux. Ce qui n’était qu’une initiative locale a vite pris une ampleur mondiale. Aujourd’hui, ce week-end attire plus de 500 phares dans une quarantaine de pays, et franchement, c’est impressionnant de voir comment une petite étincelle peut illuminer le globe. L’événement n’est pas un concours classique, pas de médailles ou de podiums, juste une passion partagée pour ces tours qui guident les marins depuis des siècles.

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Un mois d’août dédié aux phares


Août, c’est un peu le mois des phares, non ? Aux États-Unis, le 7 août marque la Journée nationale des phares, instaurée par le Congrès américain. Pendant cette première semaine, les radioamateurs yankees installent leurs stations près des phares pour se connecter entre eux. En Grande-Bretagne, l’Association of Lighthouse Keepers organise, le même week-end, l’International Lighthouse Heritage Weekend. Leur but ? Ouvrir les portes des phares au public, raconter leur histoire et rappeler leur importance pour la sécurité maritime. Ces initiatives, toutes différentes, se croisent en août, faisant du mois un véritable hommage à ces géants lumineux. C’est comme si le monde entier décidait de braquer ses projecteurs sur eux, au propre comme au figuré.

Des ondes qui relient les phares


Ce qui rend cet événement unique, c’est l’implication des radioamateurs. Pendant 48 heures, de minuit UTC le samedi à minuit le dimanche, ils s’installent près des phares ou des bateaux-feux et tentent d’entrer en contact avec d’autres passionnés. Pas de règles strictes, pas de compétition acharnée, juste le plaisir de faire voyager des signaux à travers les continents. Imaginez : une petite station près d’un phare en Ukraine échangeant avec une autre au fin fond de l’Australie. C’est un peu comme si ces tours, déjà symboles de connexion pour les marins, devenaient des ponts invisibles pour les ondes radio. Et le meilleur ? C’est gratuit, ouvert à tous, sans pression de performance.

Des phares qui racontent des histoires


Chaque phare a son caractère, son passé, parfois même ses légendes. Prenez le phare de Lyngvig, au Danemark, construit en 1906 après un naufrage tragique. Perché à 38 mètres sur les dunes du Jutland, il incarne cette mission essentielle : guider, protéger, rassurer. Lors du Week-end international, certains phares ouvrent leurs portes, laissant les visiteurs grimper les escaliers en colimaçon pour découvrir des vues à couper le souffle et des récits d’un autre temps. Les bateaux-feux, ces navires lumineux qui balisent les zones dangereuses, ne sont pas oubliés non plus. Ces géants d’acier, souvent amarrés dans des musées aujourd’hui, rappellent une époque où la mer était encore plus imprévisible.

Le phare : un patrimoine à préserver


Ces monuments ne sont pas juste des repères pour les navires, ils sont des morceaux d’histoire. Beaucoup ont été construits après des catastrophes, pour éviter que d’autres marins ne connaissent le même sort. Mais avec les avancées technologiques, comme le GPS, certains se demandent si les phares ont encore un avenir. Ce week-end, c’est une façon de dire : « Hé, ils sont toujours là, et ils comptent ! » En ouvrant ces lieux au public, les organisateurs veulent sensibiliser à leur préservation. Car oui, un phare, c’est plus qu’une tour : c’est un symbole de résilience, un gardien des côtes qui mérite qu’on prenne soin de lui.

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Un événement qui fédère le monde


Ce qui frappe, c’est l’ampleur mondiale de l’événement. Des phares d’Afrique du Sud à ceux du Japon, en passant par l’Europe ou les Amériques, plus de 90 pays ont déjà participé à l’évènement. Chaque site apporte sa touche unique : ici, une exposition sur l’histoire maritime, là, une démonstration de radioamateurs en action. Et puis, il y a cette ambiance particulière, ce mélange de nostalgie et de fascination pour ces structures qui défient le temps. C’est un moment où les communautés locales, les visiteurs et les passionnés se retrouvent, unis par une même curiosité pour ces sentinelles lumineuses.

Un week-end pour tous les curieux


Pas besoin d’être un expert en navigation ou en radio pour apprécier l’événement. Si vous passez près d’un phare participant, vous pourriez tomber sur une visite guidée, une petite expo ou même un radioamateur prêt à vous expliquer comment il capte des signaux de l’autre bout du monde. C’est accessible, convivial, et ça change des activités habituelles. Et puis, franchement, qui n’a jamais rêvé de monter au sommet d’un phare pour voir la mer s’étendre à l’infini ? Ce week-end, c’est l’occasion parfaite pour se laisser tenter, que vous soyez un mordu d’histoire ou juste curieux de découvrir un lieu chargé d’âme.

Un appel à la générosité


Maintenir un événement comme celui-ci, c’est aussi une question de moyens. Le site officiel « ILLW », qui recense tous les phares participants et partage des infos précieuses, repose sur les efforts de quelques passionnés. Depuis 2000, il est financé par un certain Kevin, un Australien qui appelle à de petits dons pour couvrir les frais. « Si vous aimez cet événement, aidez-nous à le faire vivre », dit-il sur le site. Une belle façon de rappeler que derrière la magie de ce week-end, il y a des gens qui donnent de leur temps et de leur énergie pour que la flamme des phares continue de briller.

( Temps de lecture : 5 minutes | L’illustration de notre article provient de xiSerge sur le site Internet Pixabay. Si l’image vous intéresse, vous pouvez faire un don sur le site avant de la télécharger )
 
chabot thierry
chabot thierry
Passionné par les ordinateurs depuis son premier PC-1512, il est l'auteur principal des articles concernant Internet, les OS et les moteurs de recherches. Il répond souvent sur les forums avec le pseudonyme Cthierry pour proposer des solutions.

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