Journée mondiale du fair-play 2025 : l’esprit sportif au cœur de nos vies
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Rubrique Tendances & Actus
Ce lundi 19 mai, c’est la Journée mondiale du fair-play, le « World Fair Play Day » , dont le synonyme est « l’esprit sportif », une initiative qui met à l’honneur l’esprit sportif et des valeurs comme le respect, l’honnêteté et l’intégrité. Bien plus qu’une simple notion liée au sport, le fair-play s’étend à la politique, aux affaires et à la vie quotidienne. Une belle occasion de réfléchir à ce que signifie « jouer juste » dans notre société, en jouant à un jeu de société, ou sur un terrain de football. Pour terminer le petit tour du BeMac de ce jour de reprise, nous fêtons aussi les Yves.

Une journée pour célébrer l’esprit du jeu
Chaque année, la Journée mondiale du fair-play nous rappelle que le sport, c’est bien plus que des médailles ou des records. Cette journée, portée par le Comité international pour le fair-play (CIFP) et soutenue par des géants comme le Comité international olympique (CIO), veut promouvoir des valeurs humaines fondamentales : le respect, l’honnêteté, la justice. On pourrait croire que ça se limite aux stades ou aux gymnases, mais non, l’idée est plus grande. Il s’agit de rappeler qu’on peut, et surtout qu’on devrait, appliquer ces principes partout, que ce soit au bureau, en famille ou même dans les coulisses du pouvoir.
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D’où vient cette idée de fair-play ?
L’histoire du fair-play, c’est un peu comme une vieille légende du sport, avec ses racines dans les idéaux olympiques. Tout commence avec Pierre de Coubertin, le père des Jeux olympiques modernes. Pour lui, le sport n’était pas juste une question de muscles ou de vitesse, mais un moyen de former des individus meilleurs, avec des valeurs solides. Il a fameusement dit, paraphrasant l’évêque de Pennsylvanie, Ethelbert Talbot, que : « L’important dans la vie, ce n’est point le triomphe, mais le combat ; l’essentiel, ce n’est pas d’avoir vaincu, mais de s’être bien battu. », une phase qui résume tout. En 1963, le CIFP voit le jour pour porter ce flambeau, avec une mission claire : encourager les comportements exemplaires dans le sport. Depuis, l’idée a grandi, jusqu’à devenir un symbole universel de respect et de dignité, bien au-delà des compétitions.
Le fair-play favorise le respect mutuel entre les participants, en nous apprenant à nous apprécier et à nous honorer les uns les autres. Il promeut l’égalité, comble les fossés culturels et responsabilise les jeunes en montrant comment le sport peut favoriser le changement social et construire des communautés plus fortes et plus solidaires. En adoptant les principes du fair-play : « respect des règles, respect des adversaires et lutte contre la violence et le dopage », tout le monde en bénéficie.
Nation Unies
Un nouveau rendez-vous au calendrier en 2025
Depuis l’année dernière, la Journée mondiale du fair-play a une date officielle : le 19 mai. Avant, on la fêtait le 7 septembre, mais l’Assemblée générale des Nations Unies a décidé de changer les choses lors de sa 78e session, en juillet 2024. Pourquoi ce changement ? Pour donner plus de poids à cette journée, l’inscrire dans le grand calendrier des causes mondiales, comme celles pour la paix ou l’environnement. Les Nations Unies y voient une opportunité de rappeler que le sport peut être un outil puissant pour promouvoir des valeurs comme l’inclusion et le respect.
Le fair-play ce n’est pas seulement pour les sportifs
Le fair-play, c’est une idée qui voyage. Dans le sport, c’est clair : respecter les règles, saluer son adversaire, accepter une défaite sans faire d’histoires. Mais dans la vie de tous les jours ? C’est tout aussi pertinent. Prenez les affaires, par exemple. Une entreprise qui joue franc-jeu, c’est celle qui mise sur l’éthique, qui traite ses concurrents avec respect et qui ne cherche pas à gagner à tout prix. Dans les écoles, c’est encourager les élèves à réussir sans écraser les autres, à travailler ensemble. Même dans nos petites interactions quotidiennes, comme laisser passer quelqu’un dans la file ou bien écouter vraiment l’autre, il y a un peu de cet esprit. Le fair-play, c’est une boussole pour agir avec intégrité, peu importe le contexte.
La politique : un terrain glissant pour le fair-play
Parlons franchement : en politique, le fair-play, c’est souvent l’exception, pas la règle. On aimerait voir des débats honnêtes, des campagnes respectueuses, des dirigeants qui reconnaissent leurs erreurs ou félicitent leurs rivaux. Cela arrive, parfois. Pensez à ces moments rares où un candidat battu serre la main du vainqueur avec un vrai sourire, ou quand des adversaires mettent leurs différends de côté pour le bien commun. Mais soyons réalistes, la politique, c’est aussi un monde de stratégies, de coups bas et de désinformation. Appliquer le fair-play ici, c’est un défi. Cela demanderait de respecter les règles démocratiques, d’écouter l’autre camp, de ne pas manipuler les faits. Pas simple, mais quand cela arrive, ça redonne un peu d’espoir.
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Les limites du fair-play hors des stades
Si le fair-play semble naturel dans le sport, avec ses règles claires et ses arbitres, c’est une autre histoire ailleurs. Dans la vraie vie, les règles sont souvent floues. En politique, ce qui est « juste » pour l’un peut sembler déloyal pour l’autre. Dans les affaires, la pression pour réussir peut pousser à couper les coins. Et dans nos vies perso, on a tous nos moments d’égoïsme, non ? C’est humain. Le défi, c’est que le fair-play demande un effort conscient, une envie d’agir avec droiture même quand personne ne regarde. Pourtant, il y a des exemples inspirants : des entreprises qui choisissent l’éthique au profit, des leaders qui prônent la transparence, des gens ordinaires qui font preuve de respect au quotidien. Ces gestes, petits ou grands, montrent que c’est possible.
Pourquoi la fair-play cela compte, au fond
La Journée mondiale du fair-play, c’est plus qu’un événement annuel. C’est un rappel que les valeurs d’honnêteté, de respect et de justice ne sont pas juste des mots sympas, mais des guides pour mieux vivre ensemble. Que ce soit sur un terrain de foot, dans une salle de réunion ou dans un bureau de vote, agir avec fair-play, c’est choisir la dignité. Ça ne veut pas dire être naïf ou faible, au contraire, il faut du courage pour jouer juste dans un monde où tout le monde ne le fait pas. Cette journée nous invite à réfléchir à ce que signifie être juste, respectueux et intègre, dans le sport comme dans la vie. C’est une occasion de célébrer ceux qui incarnent ces valeurs et de se demander comment, à notre échelle, on peut faire pareil.
Comme le disait Pierre de Coubertin : « L’important, ce n’est pas d’avoir vaincu, mais de s’être bien battu. » Une petite phrase qui, plus d’un siècle après, continue de résonner. Alors, ce 19 mai, prenons un moment pour y penser : et si on essayait, chacun à notre façon, de mettre un peu plus de fair-play dans nos vies ?
( Temps de lecture : 7 minutes | L’illustration de notre article provient de notre stagiaire Alex.I Grok, avec une image d’une poignée de main entre deux joueurs de football sur un terrain de sport. )