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Journée mondiale des abeilles 2025 : un appel pour protéger nos pollinisateurs

Publié le et mis à jour le
 
Ce mardi 20 mai, c’est la Journée mondiale des abeilles, une occasion de rappeler le rôle crucial des abeilles et des pollinisateurs dans notre environnement et notre alimentation. L’apiculture et les apiculteurs nous rappellent l’importance de protéger leurs habitats. Entre apithérapie, bienfaits des miels et initiatives comme « Untoitpourlesabeilles », cette journée célèbre les efforts apicoles pour un développement durable. Cette année, le thème retenu est : « L’abeille s’inspire de la nature pour nous nourrir tous ». Face aux menaces qui pèsent sur elles, agissons pour préserver ces héroïnes de la nature ! Pour terminer le petit tour du BeMac de ce second jour de la semaine, nous fêtons aussi les Bernardin.
Une abeille qui butine une fleur (Crédit : Photorama)
Une abeille qui butine une fleur (Crédit : Photorama)

Pourquoi la Journée mondiale des abeilles est-elle célébrée le 20 mai ?


Chaque année, le 20 mai, le monde se mobilise pour célébrer la Journée mondiale des abeilles. Cette date n’a pas été choisie au hasard. Elle coïncide avec l’anniversaire d’Anton Janša, un Slovène né en 1734, considéré comme un pionnier de l’apiculture moderne. Il est reconnu pour ses contributions significatives à l’apiculture, notamment ses innovations dans les techniques de gestion des ruches et son travail sur la biologie des abeilles. En 2017, les Nations Unies ont officialisé cette journée pour alerter sur les dangers qui menacent ces créatures essentielles et encourager des actions concrètes. Parce que, soyons honnêtes, sans elles, notre monde serait bien différent.

La pollinisation est essentielle aux systèmes agroalimentaires, soutenant la production de plus de 75 % des cultures mondiales, notamment les fruits, les légumes, les noix et les graines. Outre l’augmentation des rendements agricoles, les pollinisateurs améliorent la qualité et la diversité des aliments. Plus de 200 000 espèces animales sont des pollinisateurs, dont la grande majorité sont sauvages, notamment les papillons, les oiseaux, les chauves-souris et plus de 20 000 espèces d’abeilles.
FAO


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Des pollinisatrices sous pression


Elles bourdonnent, butinent et pollinisent, mais leur avenir s’assombrit. Les abeilles, comme d’autres pollinisateurs tels que les papillons ou les chauves-souris, font face à des défis immenses. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : environ 35 % des pollinisateurs invertébrés et 17 % des vertébrés risquent l’extinction. La faute à qui ? Principalement à nous. Les pratiques agricoles intensives, la monoculture, l’usage massif de pesticides et le changement climatique bouleversent leurs habitats.

Une sécheresse par-ci, une saison de floraison perturbée par-là, et voilà leurs cycles de vie chamboulés, et les cultures qui dépendent d’elles, comme les fruits, les légumes ou les noix, sont en péril. Si on continue sur cette voie, nos assiettes pourraient se limiter à du riz ou des pommes de terre. Pas très réjouissant, non ?

Un thème : l’abeille s’inspire de la nature pour nous nourrir tous


Cette année, la Journée mondiale des abeilles s’articule autour d’un thème fort : « L’abeille s’inspire de la nature pour nous nourrir tous ». Il met en avant le lien indéfectible entre ces insectes et la santé de nos écosystèmes. Les pollinisatrices ne se contentent pas de produire du miel ; elles assurent la reproduction de nombreuses plantes, garantissant ainsi la diversité alimentaire. Mais leur déclin a un coût. Moins de pollinisation, c’est moins de récoltes, des prix qui grimpent et une insécurité alimentaire qui touche surtout les plus vulnérables. À l’occasion de cette journée, le deuxième Forum international d’action pour l’apiculture et la pollinisation durables, organisé par la FAO, rassemblera experts et apiculteurs pour partager des idées neuves. L’objectif ? Inspirer des pratiques agricoles plus respectueuses et coordonner les efforts à l’échelle mondiale.

L’héritage d’Anton Janša est toujours vivant


Revenons un instant à Anton Janša. Ce n’est pas juste un nom sur une plaque commémorative posée en 1984 sur la maison où Janša est né, honorant sa contribution exceptionnelle à l’apiculture. En Slovénie, son rucher est encore entretenu avec soin, comme un symbole de son impact durable. Ce visionnaire a compris, bien avant tout le monde, que comprendre les abeilles, c’était assurer leur survie. Ses idées sur la gestion des ruches ou l’étude de leur biologie ont posé les bases de l’apiculture moderne. Le musée qui porte son nom à Radovljica ne se contente pas d’exposer des objets d’époque. Il raconte une histoire : celle d’un homme qui a vu dans ces petites créatures un pilier de la nature. Aujourd’hui, son message résonne plus que jamais. Protéger ces insectes, c’est honorer un héritage qui dépasse les frontières.

Des gestes simples pour faire la différence


Et nous, dans tout ça, qu’est-ce qu’on peut faire ? Pas besoin d’être apiculteur pour aider, chacun d’entre nous à son échelle peut contribuer. Planter des fleurs variées dans son jardin ou sur son balcon, c’est déjà un premier geste. Les abeilles adorent la diversité, et cela leur donne de quoi butiner. Acheter plutôt votre miel chez un producteur local, c’est soutenir ceux qui veillent sur elles au quotidien. Et pourquoi ne pas laisser un petit point d’eau dehors ? Ça peut sembler anodin, mais pour une abeille assoiffée, c’est une oasis. Surtout, bannissons les pesticides de nos espaces verts. Ces produits sont comme du poison pour elles. En parler autour de soi, aussi, ça compte. Plus on sensibilise, plus on agit ensemble pour leur donner une chance.

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Les apiculteurs et agriculteurs, acteurs clés


Pour ceux qui travaillent la terre, le défi est encore plus grand. Les apiculteurs, bien sûr, sont en première ligne. Leur savoir-faire permet de maintenir des colonies en bonne santé, mais ils ne peuvent pas tout faire seuls. Les agriculteurs ont aussi un rôle à jouer. Diversifier les cultures, réduire les pesticides, planter des haies fleuries : ces pratiques font une vraie différence. Des initiatives comme « Untoitpourlesabeilles » montrent qu’on peut allier production et protection. Ce projet, par exemple, encourage l’installation de ruches sur les toits ou dans les champs, créant des refuges pour les pollinisatrices. À plus grande échelle, les gouvernements doivent s’impliquer. Soutenir les agriculteurs qui adoptent des méthodes durables ou renforcer la surveillance des populations d’abeilles, c’est investir dans l’avenir.

L’apithérapie, un trésor méconnu


On parle souvent du miel, mais les abeilles offrent bien plus. L’apithérapie, cette pratique qui utilise les produits de la ruche pour la santé, gagne en popularité. Propolis, gelée royale, pollen : ces trésors naturels sont reconnus pour leurs bienfaits. Renforcer le système immunitaire, apaiser les inflammations, ou même améliorer la cicatrisation, leurs usages sont variés. Cette dimension rappelle à quel point les abeilles sont précieuses, au-delà de leur rôle de pollinisatrices. En soutenant les apiculteurs locaux, on valorise aussi ces produits, souvent issus de savoir-faire ancestraux. C’est une autre façon de reconnaître leur importance, tout en prenant soin de soi.

Un avenir à construire ensemble


La Journée mondiale des abeilles, c’est plus qu’un événement annuel. C’est un rappel que sans ces petites ouvrières, notre monde vacillerait. Leur disparition ne serait pas juste une perte pour la biodiversité ; elle menacerait notre sécurité alimentaire, nos régimes alimentaires, et même notre santé. Alors, en ce 20 mai, prenons un moment pour réfléchir. Que ce soit en plantant une fleur, en achetant un pot de miel ou en soutenant des initiatives durables, chaque geste compte. Les abeilles nous inspirent par leur travail acharné. À nous de leur rendre la pareille, pour qu’elles continuent à nourrir la nature… et nous tous.

Sans abeilles, il n’y a pas de vie !

( Temps de lecture : 7 minutes | L’illustration de notre article provient de Photorama sur le site Internet Pixabay. Si l’image vous intéresse, vous pouvez faire un don sur le site avant de la télécharger )
 
chabot thierry
chabot thierry
Passionné par les ordinateurs depuis son premier PC-1512, il est l'auteur principal des articles concernant Internet, les OS et les moteurs de recherches. Il répond souvent sur les forums avec le pseudonyme Cthierry pour proposer des solutions.

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