Parentalité et durabilité : La Journée internationale des familles sous le signe de l’engagement

Publié le et mis à jour le
 
Ce jeudi 15 mai, c’est la Journée internationale des familles, qui a pour thème : « Les politiques familiales pour le développement durable ». Une journée qui amont du deuxième Sommet mondial pour le développement social qui se déroulera en novembre prochain. L’« International Day of Families », proclamée par les Nations unies, met en lumière l’importance des foyers dans nos sociétés. Cette manifestation, portée par l’ONU, invite à réfléchir aux défis des familles, qu’elles soient monoparentales ou traditionnelles, et à la manière dont la parentalité peut rimer avec durabilité. Les associations familiales se mobilisent pour sensibiliser et proposer des solutions concrètes, en écho au prochain Sommet mondial pour le développement social. Pour terminer le petit tour du BeMac de cette fin de semaine qui approche, nous fêtons aussi les Denise.
Une famille africaine à Guinée-Bissau (Crédit : ValeriaRodrigues)
Une famille africaine à Guinée-Bissau (Crédit : ValeriaRodrigues)

Une journée née d’une prise de conscience mondiale


Tout commence en 1993, quand l’Assemblée générale des Nations unies décide de faire du 15 mai une date à part. Avec la résolution A/RES/47/237, l’ONU veut braquer les projecteurs sur les familles, ces piliers souvent discrets des sociétés. À l’époque, l’idée est simple : reconnaître leur rôle central, pas juste dans l’éducation des enfants ou la cohésion sociale, mais aussi dans les grands enjeux mondiaux. C’est une époque où l’on commence à parler sérieusement de développement durable, et les familles, qu’elles soient urbaines, rurales, nombreuses ou monoparentales, sont vues comme des acteurs clés. Cette journée, c’est un peu comme un rappel annuel : sans des foyers solides, difficile de construire un monde équilibré. Depuis, tous les 15 mai, des campagnes, débats et initiatives fleurissent pour mettre en avant leurs défis et leurs forces.

Publicité

Pourquoi célébrer les familles ?


On pourrait se demander : pourquoi une journée entière pour parler de quelque chose d’aussi… quotidien ? Eh bien, justement, c’est parce que les foyers sont partout, tout le temps, qu’on a tendance à oublier leur importance. Cette journée, c’est une occasion de faire une pause et de regarder ce qui va, ou ce qui coince. Les familles, ce sont elles qui absorbent les chocs des crises économiques, des catastrophes climatiques ou des bouleversements sociaux. Mais elles ne sont pas juste des « victimes » passives. Elles agissent, elles innovent, elles s’adaptent.

Prenez les familles monoparentales, par exemple : elles jonglent avec des responsabilités énormes, souvent sans filet de sécurité. L’ONU insiste pour qu’on sensibilise à leurs réalités, mais aussi qu’on pousse des politiques qui les soutiennent vraiment, des aides financières, des services de garde, ou même des lois qui facilitent l’équilibre entre vie pro et vie perso. Cette journée, c’est aussi un appel à bouger, à ne pas juste constater les problèmes.

Le monde est actuellement en proie à des changements rapides. Les familles et le rôle que les femmes et les filles jouent en leur sein sont également en train d’évoluer. Il n’existe aujourd’hui aucun type de famille « standard », et il n’y en a jamais eu. Afin que les lois et les politiques appuient les familles et répondent aux besoins de tous leurs membres, ces lois doivent évoluer et s’adapter.
Nations-Unies

Des politiques familiales pour un monde plus vert


Cette année, le thème de la « Family Day » frappe fort : « Les politiques familiales pour le développement durable ». Dit comme ça, cela peut sembler un peu abstrait, mais en creusant, c’est hyper concret. Les foyers, c’est là où se jouent des choix qui pèsent sur la planète. Par exemple, une famille qui décide de manger moins de viande ou de trier ses déchets, ça a un impact direct sur les émissions de gaz à effet de serre. L’ONU met le doigt sur un chiffre impressionnant : changer nos habitudes alimentaires pourrait réduire de 73 % les émissions liées à l’alimentation. Mais pour que cela marche, il faut des politiques qui aident. Des subventions pour les produits bio, des campagnes pour apprendre à consommer autrement, ou même des infrastructures qui rendent le recyclage facile. Les associations familiales, partout dans le monde, poussent pour que ces mesures voient le jour. Parce que, soyons honnêtes, sans un coup de pouce des gouvernements, c’est dur de changer ses habitudes du jour au lendemain.

Les familles agricoles, au front du climat


Dans les pays en développement, il y a un sujet qui revient sans cesse : les exploitations familiales. Elles représentent 80 % des fermes dans le monde. Ces foyers, souvent ruraux, sont les gardiens de la sécurité alimentaire. Ils cultivent, ils nourrissent, ils préservent des savoirs ancestraux. Mais ils sont aussi en première ligne face au changement climatique. Face aux sécheresses, inondations, tempêtes, les rendements s’effondrent, ce qui amène plus de pauvreté, plus d’insécurité alimentaire. Ces familles, elles n’ont souvent ni les moyens ni les infrastructures pour faire face. L’ONU alerte : si on veut un développement durable, il faut investir pour ces agriculteurs. Des technologies adaptées, des formations, des aides financières, voilà ce qui peut faire la différence. Le deuxième Sommet mondial pour le développement social, prévu à Doha en novembre prochain, va remettre ce sujet sur la table, avec l’espoir de débloquer des solutions concrètes.

Les familles à faible revenu, grandes oubliées du climat


Il y a une injustice qui saute aux yeux quand on parle de climat : les familles les plus pauvres sont celles qui trinquent le plus. Dans les pays en développement, beaucoup dépendent directement des ressources naturelles, la terre, l’eau, les forêts. Quand le climat s’emballe, ces ressources deviennent imprévisibles. Une mauvaise récolte, et c’est toute une famille qui bascule dans la précarité. Ce qui rend les choses encore plus dures, c’est le manque d’infrastructures. Pas de routes fiables, pas de systèmes d’irrigation modernes, pas de réserves pour les mauvais jours.

L’ONU rappelle que ces foyers n’ont souvent pas les moyens de s’adapter aux conditions extrêmes. Pourtant, ils ne sont pas juste des victimes. Avec un peu de soutien, des microcrédits, des formations, des technologies simples, ils peuvent devenir des acteurs du changement. L’« International Day of Families » de cette année veut mettre un coup de projecteur sur ces réalités, pour qu’on arrête de les laisser sur le bord du chemin.

Publicité

Changer les habitudes, un foyer à la fois


Et si la clé, c’était aussi dans nos choix de tous les jours ? L’ONU le martèle : les familles ont un rôle énorme à jouer pour réduire leur empreinte carbone. Ça peut être aussi simple que de baisser le chauffage, de privilégier les transports en commun ou de dire adieu aux emballages plastiques. Mais soyons réalistes, ce n’est pas toujours facile. Entre le boulot, les enfants et les factures, qui a le temps de tout repenser ? C’est là que les politiques familiales entrent en jeu. Par exemple, des programmes qui apprennent aux enfants à trier dès l’école, ou des incitations fiscales pour les appareils écolos, cela peut changer la donne. Les associations familiales, elles, font un boulot incroyable pour accompagner ce virage. Elles organisent des ateliers, partagent des astuces, créent du lien. Parce qu’au fond, c’est ensemble qu’on avance, un petit pas à la fois, mais un pas qui compte.

Vers un sommet pour tout changer ?


Le deuxième Sommet mondial pour le développement social, qui aura lieu à Doha du 4 au 6 novembre prochain, arrive à point nommé. Ce rendez-vous, c’est une chance de remettre les familles au centre des discussions. On va parler de lutte contre la pauvreté, de travail décent, d’inclusion sociale, des sujets qui touchent directement les foyers. L’idée, c’est de sortir avec des engagements clairs : plus de moyens pour les familles vulnérables, plus de politiques qui soutiennent la parentalité, plus d’efforts pour rendre nos sociétés durables.

Ce sommet, c’est un peu comme une boussole pour les années à venir. Et la journée d’aujourd’hui, c’est une manière de préparer le terrain, de rappeler à tout le monde, gouvernements, associations, citoyens, qu’on a tous un rôle à jouer. Alors, ce 15 mai, prenons un moment pour penser à nos foyers, à ce qu’ils représentent, et à ce qu’on peut faire pour qu’ils soient des moteurs d’un monde plus juste et plus vert.

( Temps de lecture : 9 minutes | L’illustration de notre article provient de ValeriaRodrigues sur le site Internet Pixabay. Si l’image vous intéresse, vous pouvez faire un don sur le site avant de la télécharger )
 
chabot thierry
chabot thierry
Passionné par les ordinateurs depuis son premier PC-1512, il est l'auteur principal des articles concernant Internet, les OS et les moteurs de recherches. Il répond souvent sur les forums avec le pseudonyme Cthierry pour proposer des solutions.

Vous avez aimé cet article ? Commentez-le et partagez-le !
 
 
 
Les commentaires sont la propriété de leur auteur. Nous ne sommes pas responsables de leurs contenus.