Journée internationale des musées 2025 : un futur à construire ensemble

Pourquoi la Journée internationale des musées est-elle célébrée le 18 mai ?

Ce dimanche 18 mai, la Journée internationale des musées revient avec une promesse : nous inviter à repenser le rôle de ces lieux face à un monde qui change à toute vitesse. Sous le thème « Faire face à l’avenir des musées au sein de communautés en constante évolution », cet événement mondial met en lumière leur capacité à rassembler, éduquer et innover. Visites gratuites, ateliers, conférences… partout dans le monde, ces institutions ouvrent grand leurs portes pour montrer qu’elles ne sont pas juste des gardiens du passé, mais des acteurs bien vivants du présent et du futur. Plongeons dans ce qui fait de cette journée un moment unique.



Depuis 1977, le 18 mai est devenu un rendez-vous incontournable pour les amoureux de la culture, mais aussi pour ceux qui n’ont pas l’habitude de pousser les portes des musées. Pourquoi ce jour précis ? Eh bien, il n’y a pas d’histoire rocambolesque derrière. Le Conseil international des musées (ICOM) a simplement voulu fixer une date annuelle pour donner un coup de projecteur à ces lieux souvent perçus comme poussiéreux. L’idée, c’est de créer un moment où, partout sur la planète, on parle des musées, on les visite, on les redécouvre. Ce choix pragmatique a fait ses preuves : chaque année, des millions de personnes participent à cet événement, des petites villes aux grandes métropoles. Ce n’est pas une coïncidence si, dès le départ, l’objectif était de rendre ces espaces plus proches des gens, moins intimidants, plus vivants.

Des musées qui veulent parler à tout le monde

Cette journée, c’est avant tout une invitation. Les musées ne veulent pas juste attirer les habitués ou les touristes, mais aussi ceux qui, peut-être, n’y ont jamais mis les pieds. On parle ici des familles du coin, des jeunes, des communautés qui se sentent parfois loin de ces institutions. Pour y arriver, ils sortent le grand jeu : entrée gratuite ou à prix cassé, visites guidées qui racontent des histoires captivantes, ateliers où les enfants peuvent toucher, créer, s’amuser.

Il y a aussi des conférences, des expos temporaires, et même des débats pour réfléchir ensemble. Tout cela, c’est pour nous montrer que ces lieux ne sont pas des bulles figées dans le temps. En 2025, l’accent est mis sur l’éducation et la recherche, deux piliers qui rappellent que ces institutions ne se contentent pas de conserver des objets : elles produisent du savoir, elles questionnent, elles inspirent.

Un thème qui se tourne vers l’avenir des musées

Cette année, le thème choisi donne le ton : « Faire face à l’avenir des musées au sein de communautés en constante évolution ». Derrière cette phrase, il y a une idée forte : le monde bouge, et ces lieux doivent bouger avec lui. On vit une époque de transformations rapides, technologiques, sociales, environnementales et les musées ne peuvent pas rester en marge. Ils se réinventent pour devenir des espaces où l’on parle d’inclusion, de durabilité, de progrès. Comme le dit l’ICOM, « les musées sont des acteurs clés pour bâtir des communautés résilientes ».

Concrètement, cela veut dire quoi ? Des expos qui abordent les grands défis d’aujourd’hui, des projets qui impliquent les habitants du quartier, des initiatives pour réduire leur impact écologique. À Dubaï, en novembre 2025, la conférence générale de l’ICOM creusera encore plus cette question, en réunissant des experts du monde entier pour imaginer comment ces institutions peuvent rester pertinentes dans un futur incertain.

Des objectifs de développement durable

Ce qui rend cette édition 2025 encore plus spéciale, c’est son lien avec les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies. Les musées ne se contentent pas de regarder dans le rétroviseur ; ils veulent contribuer à un monde meilleur. Par exemple, ils s’alignent sur des priorités comme le travail décent et la croissance économique (ODD 8), en créant des emplois locaux, en soutenant des artisans ou en formant des jeunes. Ils misent aussi sur l’innovation et les infrastructures (ODD 9), avec des outils numériques pour rendre leurs collections accessibles en ligne ou via des expos interactives.

Et puis, il y a cet objectif de rendre les villes et les communautés plus durables (ODD 11). Certains musées repensent leurs bâtiments pour consommer moins d’énergie, d’autres organisent des projets avec les habitants pour préserver le patrimoine local. Tout ça montre qu’ils ne sont pas juste des lieux de passage, mais des moteurs de changement.

Pourquoi cette journée compte, au fond

Au-delà des activités et des grands discours, cette journée nous rappelle quelque chose d’essentiel : les musées, c’est nous. Ils racontent nos histoires, nos luttes, nos rêves. Ils gardent en mémoire ce qu’on a été, mais ils nous poussent aussi à réfléchir à ce qu’on veut devenir. En ouvrant leurs portes, en proposant des activités gratuites, en s’adressant à ceux qui n’osent pas toujours entrer, ils nous disent : « Venez, il y a une place pour vous ici. »

Et c’est peut-être ça, le vrai pouvoir de cette journée. Elle nous donne une chance de reconnecter avec ces lieux, de les voir sous un nouveau jour. Que vous soyez un passionné d’histoire, un curieux de passage ou juste quelqu’un qui veut faire une sortie sympa, ce dimanche 18 mai est une occasion à ne pas rater. Alors, pourquoi ne pas checker ce qui se passe près de chez vous ? Il y a sûrement un musée qui a une histoire à vous raconter.