Journée de la langue anglaise : une date pour célébrer William Shakespeare
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Rubrique Tendances & Actus
Nous sommes le mercredi 23 avril, et c’est la Journée de la langue anglaise, une date qui ne doit rien au hasard, puisque c’est la date anniversaire de la mort de William. Et c’est aussi la Journée de la langue espagnole, date anniversaire de la mort de Miguel de Cervantes. Cette date symbolique met à l’honneur une langue qui unit, inspire et évolue sans cesse. Que vous cherchiez à apprendre l’anglais, à comprendre son rôle comme langue maternelle pour des millions de personnes ou à explorer sa richesse culturelle, cette journée est une invitation à plonger dans un univers linguistique fascinant, souvent marqué par le drapeau anglais. Alors, pourquoi cette langue est-elle si spéciale ? Et comment la célébrer ? Pour terminer le petit tour du BeMac de ce milieu de semaine, nous fêtons aussi les Georges.

L’anglais : Une langue qui fait tourner le monde
L’anglais, c’est un peu comme une clé universelle. Elle ouvre des portes dans les affaires, les sciences, la pop culture, et même les conversations du quotidien à l’autre bout de la planète. Avec plus de 1,5 milliard de locuteurs, dont environ 400 millions pour qui c’est la langue maternelle, elle est partout. Des réunions à New York aux chansons qui cartonnent sur Spotify, en passant par les tutoriels YouTube, elle est devenue incontournable. Mais son importance va bien au-delà des chiffres. Elle permet à des gens de cultures différentes de se comprendre, de partager des idées, et parfois même de rêver ensemble. Cette journée du 23 avril, date anniversaire de la mort de William Shakespeare (le 23 avril 1616 en Angleterre), c’est une manière de se rappeler que l’anglais, c’est plus qu’une langue : c’est un pont. Un pont parfois imparfait, mais qui relie des mondes. Et quand on pense que tout ça a été façonné, en partie, par un certain Shakespeare, ça donne un peu le vertige.
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Deux géants, une même date : l’anglais et l’espagnol à l’honneur
Le 23 avril, ce n’est pas seulement l’anglais qui brille, c’est aussi la Journée de la langue espagnole, marquée par la mort de Miguel de Cervantes, l’auteur de Don Quichotte, le 23 avril 1616 en Espagne, le même jour que Shakespeare. Quelle coïncidence incroyable, non ? Cette date réunit deux langues qui ont conquis le monde, chacune avec sa musique, ses histoires et sa façon unique de raconter la vie. L’espagnol, parlé par plus de 580 millions de personnes, est une langue vibrante, pleine de chaleur, qui relie des continents, de l’Espagne à l’Amérique latine. En célébrant Cervantes aux côtés de Shakespeare, cette journée nous rappelle que les mots, qu’ils soient en anglais ou en espagnol, ont le pouvoir de transcender les frontières et de nous faire rêver.
William Shakespeare est un dramaturge, poète et acteur anglais baptisé/né le 26 avril 1564 à Stratford-upon-Avon et mort le 23 avril 1616 dans la même ville. Surnommé « le Barde d’Avon », « le Barde immortel » ou simplement « le Barde », il est considéré comme l’un des plus grands poètes et dramaturges de langue anglaise. Son œuvre, traduite dans de nombreuses langues, se compose de 39 pièces, 154 sonnets et quelques poèmes supplémentaires, dont certains ne lui sont pas attribués de manière certaine.
Wikipedia
Un outil d’union et de diversité
L’anglais, c’est aussi une histoire de mélange. Elle a grandi en absorbant des mots du latin, du français, de l’arabe, et même de langues indigènes. Ce n’est pas juste une langue, c’est un patchwork. Elle permet à des gens de se sentir intégrés, comme quand un étudiant étranger décroche son diplôme dans une université anglophone, ou quand une communauté partage ses traditions à travers des films ou des livres en anglais.
Mais attention, elle ne cherche pas à tout uniformiser. Au contraire, elle se réinvente dans chaque pays, chaque accent, chaque slang. L’anglais de Londres n’est pas celui de Lagos, et encore moins celui de Sydney. Cette diversité, c’est ce qui fait sa force. Elle s’adapte, elle évolue, et elle donne à chacun la chance de s’exprimer. En célébrant cette langue, on célèbre aussi cette capacité à être à la fois unique et universel.
Comment rendre hommage à cette journée ?
Pour marquer le 23 avril, pas besoin de faire compliqué. On peut commencer par ouvrir un livre de Shakespeare – pourquoi pas Roméo et Juliette pour se replonger dans ses mots qui ont traversé les siècles ? Si la lecture, ce n’est pas votre truc, essayez un film en version originale, avec ou sans sous-titres, pour capter la musicalité de la langue. Vous pouvez aussi vous lancer dans un défi : apprendre quelques nouveaux mots ou tenter une conversation en anglais avec un ami. Les plus créatifs pourraient écrire un poème ou une petite histoire, juste pour le plaisir de jouer avec les sonorités. Et si vous êtes du genre connecté, partagez un mot anglais que vous adorez sur les réseaux, avec le hashtag #EnglishLanguageDay. L’idée, c’est de se faire plaisir tout en redécouvrant cette langue qui, mine de rien, fait partie de nos vies.
Les mots qui font chanter l’anglais
Il y a des mots en anglais qui ont une douceur, une poésie presque magique. Prenez « serendipity », par exemple, qui évoque ces heureux hasards qui embellissent la vie. Ou « ethereal », qui donne l’impression de flotter dans un monde vaporeux. Même un mot simple comme « whisper » semble murmurer à l’oreille. Ces mots, on dirait qu’ils ont été créés pour être dits à voix haute, pour être savourés. Shakespeare lui-même jouait avec ce genre de pépites, inventant des termes ou leur donnant une nouvelle vie. Ce qui rend ces mots si beaux, c’est peut-être leur capacité à dire beaucoup avec peu, à capturer une émotion ou une image en une syllabe ou deux. Ils rappellent que l’anglais, c’est aussi une langue pour les poètes, les rêveurs, et tous ceux qui aiment les mots qui dansent.
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Les mots qui donnent des sueurs froides
Mais l’anglais, ce n’est pas toujours une promenade de santé. Certains mots semblent faits pour trébucher. Essayez de prononcer « Worcestershire » (comme la sauce) sans vous emmêler les pinceaux. Ou « squirrel », qui donne du fil à retordre même à des anglophones natifs. Et puis, il y a des termes comme « antidisestablishmentarianism », un monstre de 28 lettres qui parle d’un débat politique obscur mais qui est surtout connu pour sa longueur. Ces mots, souvent hérités d’une histoire complexe ou de racines latines, sont un défi pour la langue et la mémoire. Ils nous rappellent que, même pour ceux qui parlent anglais tous les jours, il y a toujours un coin de la langue qui reste un peu mystérieux, un peu intimidant.
La phrase qui tord la langue anglaise
S’il y a bien une phrase qui met tout le monde à l’épreuve, c’est celle-ci : « The big dwarf only jumps. » À première vue, elle semble simple, mais essayez de la dire vite, plusieurs fois de suite. Les sons s’emmêlent, la langue patine, et on finit souvent par rire de ses propres ratés. Ce genre de virelangue, ou tongue-twister, est un classique pour tester sa prononciation. Les anglophones s’amusent avec depuis des générations, et c’est un rappel que même une langue qu’on croit maîtriser peut nous jouer des tours. Pour les apprenants, c’est aussi une façon ludique de travailler son accent, de se confronter aux sons qui n’existent pas dans sa langue maternelle. Alors, prêt à relever le défi ?
Un héritage vivant, de Shakespeare à aujourd’hui
En ce 23 avril, penser à Shakespeare, c’est se souvenir que l’anglais n’est pas figé. Il a été façonné par des génies, des explorateurs, des poètes, mais aussi par des gens ordinaires qui, chaque jour, inventent des expressions, adoptent des mots d’ailleurs, ou twistent la langue à leur manière. Cette Journée de la langue anglaise, c’est une occasion de célébrer cet héritage, mais aussi de regarder vers l’avenir. Que vous soyez un pro de l’anglais ou que vous galériez encore avec les verbes irréguliers, cette langue a quelque chose à vous offrir.
Alors, prenez un moment pour écouter une chanson, lire une phrase, ou juste dire un mot à voix haute. Parce que l’anglais, au fond, c’est une aventure qui ne s’arrête jamais.
( Temps de lecture : 9 minutes | L’illustration de notre article provient de VariousPhotography sur le site Internet Pixabay. Si l’image vous intéresse, vous pouvez faire un don sur le site avant de la télécharger )