x

Doomsday Clock : à quelle heure vont-ils régler l’horloge de l’apocalypse en 2024 ?

Publié le et mis à jour le
 
D’ici quelques jours aura lieu la conférence du Conseil des sciences et de la sécurité du Bulletin of the Atomic Scientists et il se pourrait bien qu’ils fassent de nouveau avancer les aiguilles de l’horloge de la fin du monde. L’année dernière il y avait eu un changement de 10 secondes avec la prise en compte du danger croissant de la guerre en Ukraine et du risque accru d’escalade nucléaire. Mais ces 10 secondes de perdues pour l’humanité avaient aussi été le fait des menaces persistantes posées par la crise climatique et la crise sanitaire. La « Doomsday Clock » aussi appelé l’horloge du jugement dernier, est pour l’instant à 90 secondes de minuit, synonyme de la fin du monde… en théorie. Pour terminer le petit tour du BeMac de ce 18 janvier, nous fêtons aussi les Prisca ainsi que les Gwendal.
Horloge de l’apocalypse : représentation Alex.I du désastre nucléaire
Horloge de l’apocalypse : représentation Alex.I du désastre nucléaire

Une fin du monde toujours plus proche en 2024


L’année dernière, les récents évènements géopolitiques, tels que l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ainsi que les déclarations du président russe Vladimir Poutine concernant l’utilisation potentielle d’armes nucléaires, avaient eu un impact significatif sur l’évaluation du Bulletin of the Atomic Scientists. Lors de la conférence du Conseil des sciences et de la sécurité, ils avaient décidé d’avancer les aiguilles de l’horloge de la fin du monde de 10 secondes, plaçant ainsi notre réalité à seulement 1 minute et 30 secondes de minuit. Cette mesure symbolique souligne les graves menaces qui pèsent actuellement sur la stabilité mondiale et la survie de l’humanité.

Le Bulletin of the Atomic Scientists avait alors expliqué que cette nouvelle heure de l’horloge reflétait également les préoccupations persistantes liées à la crise climatique et à l’affaiblissement des normes et institutions mondiales nécessaires pour atténuer les risques liés aux avancées technologiques et aux menaces biologiques, telles que le COVID-19. Auparavant, l’horloge de la fin du monde avait été réglée sur minuit moins 100 secondes depuis 2020, soulignant ainsi la complexité et l’urgence des défis auxquels l’humanité est confrontée.

Publicité

C’est quoi l’horloge de l’apocalypse ?


L’horloge de l’apocalypse, également connue sous le nom d’Horloge de la fin du monde, est un symbole utilisé par le Bulletin of the Atomic Scientists pour représenter la menace potentielle d’une catastrophe mondiale, en particulier liée aux armes nucléaires et aux problèmes liés au changement climatique. L’idée derrière cette horloge est d’exprimer graphiquement le niveau de danger que court l’humanité. Le Bulletin of the Atomic Scientists a été fondé en 1945 par une éminente équipe de scientifiques comprenant Albert Einstein, J. Robert Oppenheimer, Eugene Rabinowitch, et d’autres chercheurs de l’Université de Chicago qui avaient contribué au développement des premières armes atomiques dans le cadre du projet Manhattan. La création de la célèbre « Doomsday Clock » remonte à 1947. Des scientifiques spécialisés dans le domaine atomique ont initié cette horloge pour mettre en lumière le risque imminent d’autodestruction auquel l’humanité était confrontée depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, en particulier pendant la guerre froide entre les États-Unis et l’Union soviétique.

Doomsday Clock : une horloge symbolique


Le fonctionnement de la Doomsday Clock est symbolique et ne mesure pas le temps de manière conventionnelle. Elle est réglée à une heure symbolique qui représente la proximité apparente de minuit, symbolisant ainsi une catastrophe mondiale. L’horloge de la fin du monde est une conception qui avertit le public de la façon dont nous sommes sur le point de détruire notre monde avec des technologies dangereuses de notre propre fabrication. C’est une métaphore, un rappel des périls auxquels nous devons faire face si nous voulons survivre sur la planète. Plus l’aiguille des minutes approche de minuit, plus la menace est considérée comme grave. Plus elle se rapproche de minuit, plus le risque de voir l’humanité confrontée à des menaces existentielles est élevé.

À quelle heure vont-ils régler l’horloge en 2024 ?


Les ajustements de l’horloge sont décidés par le Bulletin of the Atomic Scientists, un groupe composé de scientifiques et d’experts, en fonction de l’évaluation des risques mondiaux, y compris les menaces nucléaires, le changement climatique, les développements technologiques et d’autres facteurs qui pourraient avoir un impact significatif sur la survie de l’humanité. La décision d’avancer ou de reculer l’horloge est basée sur une analyse subjective des événements mondiaux par ce groupe d’experts. À l’heure actuelle, l’horloge est à son point le plus proche, soit 90 secondes avant minuit.

À quelle heure vont-ils régler l’horloge cette année ?


C’est la question que l’on peut se poser et dont nous aurons la réponse le 23 janvier prochain. Les conférenciers de cette année comprennent Bill Nye, Rachel Bronson, Daniel Holz, Herb Lin, Asha George, Alexander Glaser et Ambuj Sagar. Avec les récents évènements, la guerre en Ukraine, le conflit israélo-palestinien avec l’escalade dans les autres pays limitrophes, les récentes prises de parole de Donald Trump, l’Iran, la Corée du Nord… il se pourrait bien que nous perdions encore quelques secondes précieuses. L’humanité n’a jamais été aussi proche du chaos.

( Temps de lecture : 3 minutes | L’illustration de notre article provient de Dlsdkcgl sur le site Internet Pixabay. Si l’image vous intéresse, vous pouvez faire un don sur le site avant de la télécharger )
 
chabot thierry
chabot thierry
Passionné par les ordinateurs depuis son premier PC-1512, il est l'auteur principal des articles concernant Internet, les OS et les moteurs de recherches. Il répond souvent sur les forums avec le pseudonyme Cthierry pour proposer des solutions.

Vous avez aimé cet article ? Commentez-le et partagez-le !
 
 
 
Les commentaires sont la propriété de leur auteur. Nous ne sommes pas responsables de leurs contenus.