Juin 2025 : gaz, tabac, chômage, RSA, TNT… Ce qui change dans votre quotidien

Énergie : une bouffée d’air pour les factures de gaz

Bonne nouvelle pour ceux qui se chauffent au gaz ou qui font bouillir leur eau pour les pâtes : à partir du 1er juin, les tarifs du gaz vont baisser de 5,3 %. C’est la Commission de régulation de l’énergie (CRE) qui l’a annoncé, et franchement, cela fait du bien au portefeuille. Concrètement, pour un foyer qui consomme 10 000 kWh par an, cela représente une économie d’environ 140 euros sur la facture annuelle, passant de 1 518 euros à 1 378 euros. Pas de quoi partir en vacances à Hawaï, mais avouez que c’est toujours ça de pris ! Surtout après la baisse de 6,4 % déjà observée en mai, même s’il ne faut pas non plus s’emballer, les prix de l’énergie, c’est souvent un yoyo, et qui sait ce que l’hiver prochain nous réserve…

Le tabac, ça pique encore plus

Si vous êtes fumeur, accrochez-vous, parce que ça va faire mal. À partir du 1er juin, plusieurs marques de cigarettes vont voir leurs prix grimper. Par exemple, un paquet de Marlboro Red ou Gold Collection passe de 10,40 € à 10,95 €, et certaines références de Philip Morris prennent 50 centimes. Les amateurs de tabac à rouler ne sont pas épargnés non plus : un paquet de Gauloises de 30 g coûtera désormais 18,40 €. Même les cigares s’y mettent, avec des boîtes de 15 qui prennent 20 € de plus en moyenne. Cela dit, petite lueur d’espoir pour certains : les cigarettes Fortuna Classic Rouge baissent un peu, à 11,40 € au lieu de 12,10 €. Mais bon, soyons honnêtes, c’est une goutte d’eau dans l’océan de la lutte anti-tabac. Le gouvernement continue de taper fort pour décourager les fumeurs, et avec une nouvelle hausse prévue pour septembre 2025, autant dire que fumer devient presque un luxe. Il va sans doute falloir se dire que dépenser l’équivalent d’un loyer pour ses clopes ce n’est plus tenable.

France Travail change la donne pour les chômeurs

Pour ceux qui sont inscrits à France Travail (l’ex-Pôle emploi, pour les nostalgiques), il y a du nouveau. Terminé les sanctions automatiques si vous ratez un rendez-vous avec votre conseiller. Avant, louper un entretien, c’était la radiation assurée, même si vous aviez une bonne excuse, genre un bus en retard ou une gastro carabinée. Désormais, à partir du 1er juin, les sanctions seront plus « personnalisées », comme ils disent. En gros, on va regarder votre comportement global : est-ce que vous cherchez vraiment du boulot, est-ce que vous envoyez des CV, passez des entretiens, etc. ?

Jean-Pierre Tabeur, un responsable chez France Travail, expliquait en avril que « sanctionner quelqu’un juste pour un rendez-vous manqué, c’était parfois injuste, surtout pour ceux qui se démènent ». Mais attention, ne criez pas victoire trop vite : les contrôles sur la recherche d’emploi vont être musclés. On parle d’un triplement des vérifications d’ici 2027, avec 1,5 million de contrôles par an. Bref, on vous donne un peu de mou, mais on garde un œil sur vous.

RSA : des règles plus strictes qui font grincer des dents

Si vous touchez le RSA, attachez votre ceinture, parce que ça va secouer. Depuis janvier 2025, les allocataires doivent signer un contrat d’engagement avec 15 à 20 heures d’activités par semaine : formations, stages, candidatures, bénévolat, rendez-vous avec un conseiller… Vous voyez le topo. À partir du 1er juin, si vous ne respectez pas ces obligations, les sanctions tombent, et elles ne rigolent pas. On parle de suspension partielle, voire totale, de l’allocation. Oui, vous avez bien lu : 100 % du RSA peut être coupé si vous ne jouez pas le jeu. Cela dit, il y a une porte de sortie : si vous vous remobilisez, l’aide peut être réactivée. C’est ce qu’ils appellent le dispositif « suspension-remobilisation ». Certains y verront une chance de se remettre en selle, d’autres un moyen de mettre la pression. Des exceptions existent, comme pour les parents isolés sans solution de garde pour leurs enfants de moins de 12 ans, mais cela reste un gros changement.

TNT : votre télécommande va faire des siennes

Et puis, il y a la télé, parce qu’on ne va pas parler que de sous et de boulot ! À partir du 6 juin, la numérotation des chaînes de la TNT change, et ça risque de perturber vos soirées Netflix… ou plutôt vos soirées JT. Avec la fin de C8 et NRJ12, dont les fréquences n’ont pas été renouvelées, l’Arcom a décidé de faire un grand ménage. Les chaînes d’info comme BFMTV, CNews, LCI et FranceInfo seront regroupées sur les canaux 13 à 16, pour que vous puissiez zapper entre elles sans trop chercher. France 4 récupère le canal 4, laissé vacant par Canal+, et Gulli passe du 18 au 12. Deux nouvelles chaînes font leur apparition : T18, du groupe CMI France, sur le canal 18 dès le 6 juin, et NOVO19, du groupe Ouest-France, sur le 19, mais elle n’arrivera qu’en septembre. Franchement, la dernière fois que j’ai dû reprogrammer ma télé, j’ai passé une heure à pester contre la zappette. Alors, préparez-vous à un peu de gymnastique avec votre télécommande !

Un bulletin de paie peut-être plus clair en juin

Dernier point, et pas des moindres : vos fiches de paie vont changer de look. À partir du 1er juin, une nouvelle ligne appelée « montant net social » va apparaître. C’est quoi, ce truc ? En gros, c’est le revenu de référence pour calculer des aides comme le RSA ou la prime d’activité, après prélèvements sociaux, mais avant impôts. L’idée, c’est de rendre les bulletins plus lisibles, avec des rubriques mieux organisées. La cotisation patronale pour l’assurance chômage baisse aussi un poil, de 4,05 % à 4 %, mais ne rêvez pas, ça ne change rien à votre salaire net. C’est juste un rééquilibrage pour les employeurs.

( L’illustration de notre article provient de Alexas_Fotos sur le site Internet Pixabay. Si l’image vous intéresse, vous pouvez faire un don sur le site avant de la télécharger. )