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Journée mondiale du design graphique : quand l’optimisme guide la création

Publié le et mis à jour le
 
Nous sommes le dimanche 27 avril, et c’est la Journée mondiale du design graphique, le « World Graphic Design Day » en anglais dont le thème retenu cette année est : « un optimisme extravagant », une date qui met à l’honneur la créativité et l’impact des graphistes. Cette année, le thème choisi invite à imaginer des futurs audacieux et positifs à travers le design. Portée par l’Association des graphistes polonais et illustrée par l’artiste ukrainienne Olena Tverdokhlib, cette édition encourage les créateurs à repousser les limites du pessimisme pour façonner des récits porteurs d’espoir. Plongeons dans cette journée, son histoire et ce qu’elle inspire. Pour terminer le petit tour du BeMac de ce jour de repos, nous fêtons aussi les Zita.
Affiche de la Journée mondiale du design graphique (Crédit : Olena Tverdokhlib)
Affiche de la Journée mondiale du design graphique (Crédit : Olena Tverdokhlib)

C’est la Journée mondiale du design graphique


Chaque 27 avril, la Journée mondiale du design graphique rappelle combien ce métier, souvent discret, façonne notre quotidien. Les affiches qui attirent notre regard, les logos qui marquent notre mémoire, les interfaces qui simplifient nos journées : tout cela naît de l’imagination et du savoir-faire des graphistes. Cette célébration, c’est une pause pour reconnaître leur rôle, pas seulement artistique, mais aussi social. Ils ne se contentent pas de dessiner ; ils racontent des histoires, transmettent des idées, et parfois, ils bousculent notre manière de penser. En 2025, cette journée prend une saveur particulière avec un thème qui donne envie de voir grand : « un optimisme extravagant ». L’idée, c’est de secouer les idées sombres et d’oser des visions positives, même un peu folles, pour demain.

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Une journée pour célébrer la créativité


Cette initiative ne sort pas de nulle part. Elle s’appuie sur une longue tradition de réflexion autour du design. Depuis des décennies, les graphistes cherchent à utiliser leur art pour éclairer, inspirer, et parfois réparer un monde qui peut sembler abîmé. Cette année, l’événement est orchestré par l’Association des graphistes polonais, une communauté dynamique qui sait ce que créer dans un contexte complexe veut dire. Ils ont choisi de confier l’affiche officielle à une artiste ukrainienne, Olena Tverdokhlib, dont le travail vibrant incarne cette audace joyeuse qu’on célèbre aujourd’hui.

La Journée internationale du design est l’occasion de reconnaître la valeur du design et sa capacité à impulser le changement. À cette occasion, nous invitons les designers à réfléchir en profondeur au bien-être des populations locales et à trouver des solutions innovantes aux besoins locaux en utilisant le design comme un vecteur de diversité et de dépassement des frontières.
TheICOD

Un thème qui secoue les certitudes


Parler d’« optimisme extravagant » en 2025, c’est presque un acte de rébellion. À une époque où les gros titres nous bombardent de crises et de doutes, ce thème propose une autre voie. Il ne s’agit pas d’ignorer les problèmes, mais de refuser de s’y noyer. Les organisateurs de cette journée veulent que les graphistes deviennent des conteurs d’histoires différentes, celles qui dessinent des futurs possibles et lumineux. C’est un peu comme si on demandait aux créateurs de prendre leurs crayons, leurs tablettes graphiques, et de dire : « Et si on essayait autre chose ? »

Ce choix n’est pas anodin. Il reflète une envie de briser les récits qui nous enferment dans le fatalisme. Les graphistes, par leur capacité à rendre visible l’invisible, ont un pouvoir unique : ils peuvent transformer une idée abstraite en quelque chose de concret, qui touche les gens. Une affiche, une typo, une palette de couleurs – tout ça peut changer la manière dont on perçoit le monde. En misant sur cet optimisme, la journée mondiale encourage les designers à imaginer des solutions, à provoquer des sourires, à ouvrir des perspectives. C’est un défi, mais aussi une belle opportunité de redonner du sens à leur travail.

Olena Tverdokhlib, une artiste au cœur du projet


Pour donner vie à ce thème, l’Association des graphistes polonais a fait appel à Olena Tverdokhlib, une illustratrice et directrice artistique ukrainienne. Elle n’a pas été choisie par hasard. Son parcours, marqué par la résilience et une profonde envie de raconter des histoires positives, résonne avec le message de cette année. En Ukraine, où elle vit et travaille, le contexte n’est pas toujours simple tous les jours. Pourtant, ses illustrations débordent de vie, comme si elle refusait de baisser les bras. En lui confiant l’affiche, les organisateurs ont voulu montrer que l’optimisme extravagant n’est pas une idée naïve : c’est une force, une manière de tenir bon et de continuer à créer, quoi qu’il arrive.

Icograda : une histoire ancrée dans le temps


Cette journée n’est pas juste un événement isolé, elle s’inscrit dans une histoire qui remonte à plus de soixante ans. Tout commence en 1963, quand la Fondation Icograda voit le jour à Londres. À l’époque, un groupe de passionnés se réunit avec une mission : faire reconnaître le design graphique comme une discipline sérieuse, capable d’influencer la société. Ils ne voulaient pas seulement parler d’esthétique ; ils voyaient le design comme un outil pour éduquer, rassembler, et même changer les mentalités. C’est de là qu’est née l’idée d’une journée dédiée, un moment pour célébrer mais aussi pour réfléchir.

Depuis, Icograda – aujourd’hui appelée Ico-D – n’a cessé de porter cette vision. L’organisation a grandi, s’est ouverte à des voix du monde entier, et continue de pousser les designers à se poser des questions. Comment leur travail peut-il répondre aux défis d’aujourd’hui, qu’il s’agisse d’écologie, d’inclusion ou de justice sociale ? La Journée mondiale du design graphique, c’est un peu l’héritage de cette ambition. Elle rappelle que derrière chaque création, il y a une intention, une envie de laisser une trace, même petite, dans le monde.

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Pourquoi ça nous concerne tous


On pourrait se dire que le design graphique, c’est une affaire de spécialistes, un truc pour les pros des logiciels et des planches à dessin. Mais en réalité, ça touche tout le monde. Les images qui nous entourent, des pubs dans le métro aux icônes sur nos écrans, façonnent nos perceptions, nos envies, nos idées. Les graphistes ne travaillent pas dans le vide : ils dialoguent avec nous, avec la société, avec l’époque. Quand ils adoptent un état d’esprit optimiste, comme le propose le thème de 2025, ça peut déteindre sur nous tous.

Cette année, l’invitation est claire : et si on osait rêver un peu plus grand ? Les designers sont encouragés à créer des récits qui ne se contentent pas de refléter le monde tel qu’il est, mais qui imaginent ce qu’il pourrait être. Une ville plus verte, une technologie plus humaine, une société plus unie – tout ça peut commencer par une image, une idée visuelle. Et nous, en tant que spectateurs, on a aussi un rôle à jouer : regarder, s’inspirer, et peut-être même se laisser contaminer par cet optimisme extravagant.

Un élan pour l’avenir


En ce 27 avril 2025, la Journée mondiale du design graphique n’est pas seulement une célébration, c’est un appel. Un appel à ne pas baisser les bras, à continuer de créer, d’imaginer, de proposer. Le thème de l’« optimisme extravagant », porté par des talents comme Olena Tverdokhlib et soutenu par des communautés comme l’Association des graphistes polonais, nous rappelle que le design n’est pas qu’une question de formes ou de couleurs.

C’est une manière de penser, de construire, de rêver. Alors, aujourd’hui, prenons un moment pour apprécier ces créateurs qui, avec leurs idées et leurs pinceaux numériques, nous aident à envisager un monde un peu plus lumineux. Et qui sait ? Peut-être qu’en les suivant, on se mettra nous aussi à voir les choses avec un peu plus d’audace.
 
chabot thierry
chabot thierry
Passionné par les ordinateurs depuis son premier PC-1512, il est l'auteur principal des articles concernant Internet, les OS et les moteurs de recherches. Il répond souvent sur les forums avec le pseudonyme Cthierry pour proposer des solutions.

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