Journée internationale de la conscience : et si l’amour guidait nos pas en 2025 ?
Publié le samedi 05 avril 2025 07h32
Nous sommes le samedi 5 avril et c’est la Journée internationale de la conscience, ou « International Conscience Day », une initiative portée par les Nations Unies et soutenue par l’UNESCO pour réveiller nos consciences endormies. Cette année, sous le thème : une vision fondée sur l’amour, la conscience et l’action collective, elle nous pousse à réfléchir à nos actes, à leur portée, dans un monde où la paix et la tolérance restent des combats quotidiens. Ancrée dans l’esprit de la Déclaration universelle des droits humains, cette journée veut nous rappeler qu’un avenir plus juste passe par une solidarité bienveillante et des choix qui respectent chacun. Alors, prêt à cogiter un peu ? Pour terminer le petit tour du BeMac de ce début de week-end, nous fêtons aussi les Irène.
La conscience prenant racine dans quelque chose de vivant (Crédit : Alex.I)
Qu’est-ce que la Journée internationale de la conscience ?
Le 5 avril, on célèbre la Journée internationale de la conscience, un moment un peu spécial porté par les Nations Unies. L’idée, c’est de mettre un coup de projecteur sur cette petite voix intérieure qu’on appelle la conscience, celle qui nous pousse à réfléchir avant d’agir, à peser le pour et le contre, à se demander si ce qu’on fait est juste ou pas. En 2025, par exemple, le thème choisi est : « Une vision fondée sur l’amour, la conscience et l’action collective ». Un thème qui donne envie de croire qu’un monde meilleur, où cela commence peut-être par des gestes simples, guidés par un peu plus de cœur et de réflexion.
Le 31 juillet 2019, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté la résolution 73/329 par laquelle elle proclamait le 5 avril Journée internationale de la conscience, comme moyen de mobiliser, selon un rythme régulier, les efforts de la communauté internationale en faveur de la paix, de la tolérance, de l’inclusion, de la compréhension et de la solidarité, en vue de bâtir un monde durable de paix, de solidarité et d’harmonie. La résolution 73/329, proposée par le Royaume de Bahreïn, est une initiative bienvenue, qui reconnaît la nécessité de créer des conditions de stabilité et de bien-être et des relations pacifiques et amicales fondées sur le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion. UNESCO
Cette journée a été pensée pour secouer les individus et les communautés, leur rappeler que nous ne sommes pas juste des robots qui avancent sans réfléchir. Les Nations Unies, avec l’appui de l’UNESCO, y voient un levier pour construire une culture de la paix, une idée, un désir qui sonne un peu utopique, mais qui au fond, parle à tout le monde.
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La signification de cette conscience qui dépasse les frontières
Mais alors, qu’est-ce qu’on entend vraiment par « conscience internationale » ? Ce n’est pas juste un mot qu’on balance pour faire joli dans les discours officiels. Non, ça va plus loin. Il faut imaginer une sorte de boussole morale partagée, quelque chose qui nous relie tous, peu importe d’où on vient ou ce que l’on croit. C’est cette capacité à se mettre à la place de l’autre, à capter que nos choix, même minuscules, peuvent avoir un impact sur quelqu’un à l’autre bout du monde.
L’on vit dans un monde hyperconnecté, et pourtant, on oublie souvent qu’un clic ou une parole peut tout changer. Les Nations Unies insistent là-dessus : elle doit nous pousser à respecter la dignité humaine, à dire non à l’indifférence et à construire des ponts plutôt que des murs.
L’objectif : un monde un peu moins bancal
Et du coup, quel est le but de tout ça ? Eh bien, c’est assez clair : on cherche à rendre notre planète un peu plus vivable. Pas de grands mots compliqués, juste une envie de voir les gens dialoguer, s’écouter, et pourquoi pas, se filer un coup de main. L’objectif, c’est de promouvoir des comportements qui ont du sens, qui tiennent compte des autres, de la nature, et même des générations qui viendront après nous.
On parle de développement durable, de coexistence pacifique, de tolérance – des termes qu’on entend souvent, mais qui prennent tout leur poids quand on les relie à cette idée d’action collective. C’est presque comme si les Nations Unies nous disaient : « Allez, on s’y met tous, et on verra bien ce que ça donne ! ».
Une vision qui mise sur l’amour et le collectif
Parlons maintenant de cette fameuse vision, celle qui mélange amour, conscience et action collective. Cela peut sembler un peu fleur bleue dit comme ça, mais en réalité c’est assez simple. Il faut imaginer un monde où chaque décision, qu’elle soit prise par personnellement ou par un dirigeant d’un pays, part d’une intention bienveillante. Pas de calculs égoïstes, pas de « moi d’abord », mais un élan sincère pour faire le bien. Ça demande de la conscience, bien sûr, parce qu’on n’agit pas comme ça par hasard ; il faut y penser, se poser des questions. Et puis, il y a ce côté collectif qui change la donne : seul, on va vite, mais ensemble, on va loin, comme dit le proverbe. Les Nations Unies y croient dur comme fer, et en 2025, elles poussent cette idée avec force, espérant que ça devienne contagieux, un peu comme un virus, mais en version positive.
Nietzsche et la conscience : un regard qui bouscule
Et si on sortait un peu des sentiers battus pour parler de Nietzsche ? Parce que lui, la conscience, il la voyait pas du tout comme un cadeau tombé du ciel. Dans ses écrits, il la décrit plutôt comme une sorte de fardeau, un truc qu’on a développé à force de vivre en société, sous la pression des règles et des jugements. Pour lui, c’est presque une prison intérieure, une voix qui nous culpabilise et nous empêche d’être pleinement libres. « La conscience, c’est la mauvaise conscience », pourrait-on résumer, en caricaturant un peu.
Ça contraste sacrément avec la vision optimiste de la Journée internationale, non ? D’un côté, on nous dit qu’elle est la clé de la paix, de l’autre, Nietzsche nous balance qu’elle nous enchaîne. Ça donne matière à réfléchir, surtout en scrollant les débats sur X où certains reprennent ces thèses pour secouer les certitudes.
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Et si on s’y mettait vraiment ?
Et voilà, l’on a fait le tour de cette Journée internationale de la conscience, entre les espoirs des Nations Unies, les élans d’amour collectif et les coups de griffe de Nietzsche qui nous rappellent que réfléchir, ce n’est pas toujours confortable. Aujourd’hui est une occasion en or de se poser, de se demander ce qu’on peut faire, à notre échelle, pour que le monde tourne un peu plus rond, même si c’est loin d’être gagné actuellement, ce qui laisse imaginer d’ailleurs que quelqu’un a lancé une nouvelle partie de Jumanji.
Pas besoin de grands gestes héroïques, parfois un sourire, une main tendue ou un arbre planté suffisent. En gros, cette Journée internationale de la conscience, c’est une invitation à cogiter, à agir avec le cœur, et peut-être à réinventer notre façon de vivre ensemble. Alors, on laisse Nietzsche ruminer dans son coin et on tente le coup, non ? Après tout, si on croit à cette idée d’une conscience partagée, c’est peut-être le moment de passer des mots aux actes. Et il y a de quoi alimenter les discussions autour d’un café, ou d’un tweet bien senti !
( Temps de lecture : 7 minutes | L’illustration de notre article provient de notre stagiaire Alex.I, avec une image d’un arbre stylisé où les branches s’étendent pour dessiner une tête humaine en profil, comme si la conscience prenait racine dans quelque chose de vivant et grandissait avec le temps. )
chabot thierry
Passionné par les ordinateurs depuis son premier PC-1512, il est l'auteur principal des articles concernant Internet, les OS et les moteurs de recherches. Il répond souvent sur les forums avec le pseudonyme Cthierry pour proposer des solutions.