Journée mondiale de la blague : quand le poisson d’avril mord à l’hameçon

Qu’est-ce que cette Journée mondiale de la blague ?

Nous voilà le 1er avril, et aujourd’hui, c’est la Journée mondiale de la blague, plus connue sous le nom de « Poisson d’avril ». Ce terme peut sembler curieux à première vue, n’est-ce pas ? Pourtant, cette journée est célébrée dans de nombreux pays, offrant un moment privilégié pour les farces et les plaisanteries en tout genre. C’est une occasion où l’on s’autorise à rire, à tendre des pièges amusants, même si, avouons-le, l’ambiance générale n’invite pas toujours à la légèreté. C’est le seul jour ou tout le monde relit à deux fois ce qui est écrit sur Internet, même si avec les fake news et les comptes complotistes, sans oublier l’essor de l’intelligence artificielle, c’est un peu le poisson d’avril tous les jours sur les réseaux sociaux.

Quelle est l’origine du « Poisson d’avril » ?

Pour saisir d’où vient cette tradition, il faut plonger un peu dans le passé, sans pour autant remonter trop loin. Une explication souvent évoquée nous emmène en France, au XVIe siècle, en 1564. À cette époque, le roi Charles IX réforme le calendrier, déplaçant le Nouvel An du printemps au 1er janvier, en adoptant le calendrier grégorien, à la place du calendrier julien. Certains, toutefois, tardaient à adopter ce changement et continuaient d’échanger des présents début avril. Les plus taquins ont alors pris l’habitude de leur offrir des cadeaux fictifs, souvent liés au poisson, peut-être en écho à la fin du Carême, période où ce mets était roi.

Une autre hypothèse évoque les pêcheurs bredouilles d’avril, raillés avec des poissons imaginaires. Ces récits, bien qu’incertains, apportent une touche de poésie à cette coutume qui traverse les âges. Enfin, pour d’autres cette journée trouve ses origines dans les célébrations du printemps, où les gens se livraient à des festivités joyeuses, y compris des plaisanteries et des farces. Certains historiens pensent aussi que la tradition du 1er avril remonte au Moyen Âge, lorsque les fêtes du printemps étaient plus courantes.

Pourquoi des blagues précisément ce jour-là ?

Mais pourquoi ce 1er avril est-il devenu synonyme de plaisanteries ? Sans doute parce que le renouveau printanier inspire une envie de secouer un peu les habitudes, d’apporter une bouffée de fraîcheur. Historiquement, cela pourrait être lié à ces moqueries envers ceux qui restaient fidèles à l’ancien calendrier, mais aujourd’hui, c’est avant tout une parenthèse ludique. Ce jour-là, on accepte tacitement de se prêter au jeu, de se laisser surprendre ou de surprendre les autres, dans une ambiance plutôt bon enfant.

C’est aussi ce jour où les enfants s’amusent à coller des poissons en papier dans le dos des gens ! Cette petite tradition, surtout répandue en France, ajoute une couche de malice innocente au « Poisson d’avril ». L’idée, c’est de dessiner ou découper un poisson, de le scotcher discrètement sur le dos d’un adulte – souvent un parent, un prof ou un voisin – et de guetter sa réaction quand il finit par s’en rendre compte. Rendez-vous sur le site « Objectif Maternelle » pour télécharger des coloriages des poissons d’avril, les imprimer, colorier et enfin découper.

Quelles plaisanteries imaginer pour le 1er avril ?

Passons maintenant à la pratique : quelles idées peut-on explorer pour célébrer cette journée ? Les grands classiques ont toujours leur charme : annoncer une éraflure imaginaire sur une voiture, troquer le sucre contre du sel dans une tasse, ou encore inventer une réunion urgente pour piéger un proche distrait. Avec les outils technologiques, les possibilités s’étoffent : un courriel feignant une alerte système, ou une publication sur les réseaux sociaux avec une fausse nouvelle crédible.

Vous pouvez aussi mettre un scotch sur la capteur de la souris, faire une impression écran du bureau de votre collègue, pour ensuite la mettre en arrière-plan, en n’oubliant pas de masquer les icones du bureau (clic droit sur le bureau > Affichage > décocher Afficher les éléments du Bureau).

Gardez à l’esprit qu’aujourd’hui, l’important, c’est de rester dans la légèreté, sans jamais pousser le bouchon trop loin. Les bonnes blagues sont toujours les plus courtes.

( Temps de lecture : 4 minutes | L’illustration de notre article provient de notre stagiaire Alex.I, avec une image d’un gros poisson-clown qui fait la gueule dans son aquarium. )