La sécurité sanitaire des aliments en 2025 : la science au secours de nos assiettes
Publié le samedi 07 juin 2025 07h04
Aujourd’hui, c’est la Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments dont le thème retenu cette année est : « Sécurité sanitaire des aliments : la science en action ». En 2025, face au changement climatique, aux défis environnementaux et au dérèglement climatique, garantir des aliments sûrs devient une priorité encore plus pressante. Les impacts du réchauffement climatique et les préoccupations écologiques transforment les systèmes alimentaires, rendant la science et la collaboration indispensables pour protéger notre santé et celle de la planète. Pour terminer le petit tour du BeMac de cette fin de semaine, nous fêtons aussi les Gilbert.
Sécurité sanitaire des aliments : la science en action (Crédit : Social Média FAO)
Une journée pour alerter et rassembler
Le 7 juin, le monde entier se mobilise pour célébrer la Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments. Cette initiative, portée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), existe pour une raison simple : nous rappeler que ce que l’on met dans nos assiettes peut avoir des conséquences énormes, sur notre santé comme sur l’économie. Créée en 2018, cette journée n’est pas seulement une date sur le calendrier. Elle pousse tout le monde, des agriculteurs aux consommateurs, en passant par les industriels et les décideurs politiques, à se poser les bonnes questions. Comment s’assurer que ce que l’on mange ne nous rend pas malades ? Comment faire face aux nouveaux défis, comme ceux posés par le changement climatique ?
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En 2025, le thème « Sécurité sanitaire des aliments : la science en action » met l’accent sur l’importance des connaissances scientifiques pour éviter les contaminations et protéger notre santé. Ce n’est pas juste une question d’hygiène dans nos cuisines, mais un enjeu global qui concerne les agriculteurs, les industriels, les gouvernements et même nous, consommateurs. Avec les défis posés par le climat, cette journée nous rappelle que l’on doit tous se retrousser les manches dès à présent.
Food safety is everyone’s business Les chaînes d’approvisionnement alimentaire font intervenir plusieurs acteurs : les producteurs, les transformateurs, les transporteurs, les distributeurs, les détaillants, les cuisiniers et les consommateurs. À chaque étape de la chaîne, des dangers peuvent entraîner une contamination. Toutes les personnes intervenant aux différents stades ont la responsabilité de garantir la salubrité des denrées alimentaires. FAO
Des objectifs clairs pour un avenir plus sûr
Cette journée ne se contente pas de pointer du doigt les problèmes, elle propose des solutions concrètes. L’idée, c’est de sensibiliser, bien sûr, mais aussi de pousser à travailler ensemble. Nous devons tous unir nos efforts, du simple particulier consommateur, aux décideurs et professionnels. Et l’on ne parle pas seulement de mieux laver ses légumes ou de vérifier les dates de péremption. Là, il s’agit d’améliorer les systèmes alimentaires à grande échelle, en formant les acteurs du secteur, en renforçant les normes et en s’appuyant sur la science pour mieux comprendre les risques. L’éducation joue un rôle clé : mieux on comprend les dangers, mieux on peut les éviter. Que ce soit dans une ferme en Afrique ou dans une cuisine en Europe, chaque geste compte pour limiter les contaminations et garantir des produits sains.
Les conséquences invisibles des aliments à risque
Quand on pense aux dangers des aliments, on imagine souvent une intoxication alimentaire qui passe en quelques jours. Mais la réalité est bien plus complexe. Les aliments contaminés par des bactéries, des virus, des parasites ou des produits chimiques peuvent provoquer plus de 200 maladies différentes. Ça va des maux de ventre aux infections graves, voire à des pathologies chroniques comme certains cancers. Et ce n’est pas tout. D’après les estimations récentes, ces problèmes coûtent chaque année environ 95 milliards de dollars aux pays à revenu faible ou moyen. Pourquoi ? Parce que les gens malades ne travaillent pas, les entreprises perdent en productivité et les systèmes de santé s’épuisent à traiter ces cas évitables. Sans parler des pertes alimentaires elles-mêmes, quand des produits contaminés doivent être jetés. Ces chiffres donnent le vertige, mais ils montrent à quel point il est urgent d’agir.
Pourquoi la science est au cœur de la solution
En 2025, le mot d’ordre est clair : la science doit guider nos efforts. Les aliments qu’on consomme passent par une chaîne complexe, de la ferme à l’assiette. À chaque étape, production, transformation, transport, préparation, des risques de contamination existent. Les chercheurs travaillent sans relâche pour comprendre comment ces dangers apparaissent et comment les contrer. Par exemple, des études récentes montrent que le changement climatique, avec ses vagues de chaleur ou ses inondations, peut favoriser la prolifération de bactéries comme la salmonelle. La science permet de mettre en place des normes précises, comme des températures de conservation ou des méthodes de désinfection, pour limiter ces risques. « Sans preuves scientifiques solides, on navigue à l’aveugle », explique un expert de la FAO. En s’appuyant sur ces connaissances, on peut non seulement prévenir les maladies, mais aussi anticiper les défis futurs.
Le climat, un défi de taille pour la sécurité alimentaire
Le réchauffement climatique complique encore plus les choses. Des températures plus élevées, des sécheresses ou des pluies extrêmes perturbent les cultures et les élevages, augmentant les risques de contamination. Par exemple, des eaux stagnantes après une inondation peuvent devenir des nids à bactéries. Les agriculteurs, souvent en première ligne, doivent s’adapter à ces nouvelles conditions tout en respectant des normes de plus en plus strictes. Mais ils ne sont pas seuls. Les industriels, les restaurateurs et même nous, consommateurs, avons un rôle à jouer. Choisir des produits locaux, bien conservés, ou apprendre à cuisiner de manière hygiénique, cela fait aussi partie de l’effort collectif. « On ne peut pas tout contrôler, mais chaque petit geste compte », souligne un responsable de l’OMS. La science, combinée à une prise de conscience collective, peut transformer ces défis en opportunités pour des systèmes alimentaires plus résilients.
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Des pratiques simples pour un impact énorme
Améliorer la sécurité alimentaire, ça ne veut pas dire révolutionner le monde du jour au lendemain. Parfois, ce sont les gestes les plus simples qui font la différence. Une ferme qui adopte de meilleures pratiques d’hygiène, un cuisinier qui respecte les températures de cuisson, un consommateur qui lit attentivement les étiquettes : tout cela contribue à réduire les risques. Les gouvernements, de leur côté, peuvent investir dans des contrôles plus stricts ou dans la formation des agriculteurs. Les entreprises, elles, ont la responsabilité de respecter des normes claires, comme celles établies par le Codex Alimentarius, un ensemble de règles internationales. En 2025, l’accent est mis sur la transparence : savoir d’où vient ce qu’on mange et comment cela a été produit, c’est un premier pas pour faire des choix éclairés.
Un appel à l’action pour tous ce 7 juin
Cette journée, c’est avant tout un moment pour se poser et réfléchir. On ne peut pas se contenter de dire que c’est la faute des autres. Que vous soyez un agriculteur qui veille sur ses récoltes, une entreprise qui transporte des produits frais ou simplement quelqu’un qui fait ses courses, vous avez un rôle à jouer. Les défis sont immenses, changement climatique, pertes économiques, maladies, mais les solutions existent. En s’appuyant sur la science, en collaborant à tous les niveaux et en adoptant des pratiques plus sûres, on peut protéger notre santé et celle des générations futures. Comme le dit si bien un slogan de la campagne 2025 : « La sécurité alimentaire, c’est l’affaire de tous. » Alors, le 7 juin, prenons un moment pour y penser… et pour agir. Joignons nos forces pour contribuer à une nourriture sûre et une bonne santé !
chabot thierry
Passionné par les ordinateurs depuis son premier PC-1512, il est l'auteur principal des articles concernant Internet, les OS et les moteurs de recherches. Il répond souvent sur les forums avec le pseudonyme Cthierry pour proposer des solutions.