DNB 2025 : début des épreuves écrites de français du diplôme national du brevet
Date 26-06-2025 08:08:00 | Sujet : Tendances & Actus
| C’est parti pour le Diplôme national du brevet (DNB) 2025 ! Dès ce jeudi 26 juin, près de 840 000 collégiens planchent sur les épreuves écrites, avec l’épreuve de français pour ouvrir le bal. Cette année, l’examen apporte son lot de petites nouveautés, notamment sur la notation de l’histoire-géographie et de l’éducation morale et civique. Comment se déroulent les épreuves ? Comment est calculée la note finale ? On fait le point pour vous aider à y voir plus clair. Pour terminer le petit tour du BeMac de ce jeudi, nous fêtons aussi les Anthelme.
DNB 2025 : première épreuve ce matin avec le français
Le coup d’envoi du Brevet 2025 est donné ce jeudi 26 juin avec l’épreuve de français, un moment clé pour les collégiens. Dès 9 h, les élèves se penchent sur la première partie, qui teste leurs compétences en grammaire, leur compréhension de textes et leur capacité à déchiffrer une dictée. Cette partie, qui dure une heure et demie, est essentielle : elle pose les bases de l’évaluation de la maîtrise de la langue. Puis, après une courte pause, place à la rédaction, de 10 h 45 à 12 h 15. Là, les candidats doivent montrer qu’ils savent structurer leurs idées et s’exprimer clairement à l’écrit. «
C’est souvent la rédaction qui stresse le plus, parce qu’il faut être créatif tout en respectant des consignes précises », confie une enseignante de français dans un collège parisien. Cette épreuve, notée sur 100 points, pèse lourd dans la balance du diplôme. L’après-midi, les élèves enchaînent avec les mathématiques, de 14 h 30 à 16 h 30, une autre matière phare qui demande rigueur et concentration.
Un diplôme qui équilibre contrôle continu et épreuves finales
Pour décrocher le précieux sésame, il faut atteindre au moins 400 points sur les 800 possibles. La note finale se construit sur deux piliers : le contrôle continu et les épreuves finales, qui comptent chacun pour la moitié du total. Cette répartition, bien ancrée dans le système du DNB, reste inchangée pour 2025, malgré des discussions sur une possible réforme. Ce statu quo permet aux élèves de s’appuyer autant sur leur travail tout au long de l’année que sur leurs performances pendant les deux jours d’examen. Mais alors, comment ces deux parties sont-elles évaluées ?
Le diplôme national du brevet évalue les connaissances et les compétences acquises à la fin du collège. Il est équilibré entre évaluation du socle (contrôle continu) et épreuves terminales. Chaque discipline évaluée fait l'objet d'une épreuve distincte, sauf en sciences (deux disciplines), et d'une épreuve orale pour les candidats scolaires.
Education.gouv.fr
Le contrôle continu : un reflet de l’année scolaire du collégien
Le contrôle continu, qui représente 400 points, évalue les compétences acquises tout au long de la classe de troisième. Il s’appuie sur le socle commun, un ensemble de connaissances et de savoir-faire répartis en huit domaines, comme la maîtrise de la langue française, les compétences en langues étrangères ou encore la compréhension des systèmes naturels. Chaque domaine est noté selon quatre niveaux de maîtrise, allant de « insuffisant » (10 points) à « très bonne maîtrise » (50 points).
Au total, ces évaluations, validées lors du conseil de classe du troisième trimestre, permettent de mesurer l’assiduité et les progrès des élèves. « C’est une façon de valoriser le travail régulier, mais ça peut être piégeux pour ceux qui ont du mal à être constants », note un professeur de sciences. Pour beaucoup, cette partie est un filet de sécurité : une bonne moyenne en cours peut compenser une performance moyenne aux épreuves finales. Mais attention, il ne faut pas négliger les révisions pour autant, car les examens de fin d’année restent décisifs.
Les épreuves finales notées sur 400 points
Les épreuves finales, elles aussi notées sur 400 points, se déroulent sur deux jours intenses. Outre le français et les mathématiques, toutes deux notées sur 100 points, les collégiens passent une épreuve d’histoire-géographie et d’enseignement moral et civique (EMC), notée sur 50 points, une épreuve de sciences (50 points) et une épreuve orale, également sur 100 points. Cette dernière, qui peut se tenir entre avril et juin selon les établissements, consiste en un exposé de 15 minutes sur un projet travaillé pendant l’année, suivi d’un échange avec le jury. « L’oral, c’est l’occasion de montrer qu’on sait s’exprimer et défendre ses idées, mais il faut bien choisir son sujet pour être à l’aise », conseille une principale de collège.
L’épreuve de sciences, quant à elle, porte sur deux disciplines tirées au sort parmi la physique-chimie, les sciences de la vie et de la Terre et la technologie. Pour 2025, les disciplines ont été annoncées au printemps, histoire de laisser aux élèves le temps de se préparer. Ces épreuves demandent une bonne dose de concentration, mais elles sont aussi une chance de faire la différence.
L’épreuve de langue vivante étrangère pour les candidats individuels au DNB 2025
L’épreuve de langue vivante étrangère, spécifique aux candidats individuels du Diplôme national du brevet (DNB) 2025, est une épreuve écrite qui se déroule le vendredi 27 juin pour la session normale et le mardi 9 septembre pour la session de remplacement. Elle concerne uniquement les candidats individuels, c’est-à-dire ceux qui ne sont pas scolarisés dans un établissement public ou privé sous contrat, comme les élèves suivant une scolarité à domicile ou inscrits au CNED (Centre national d’enseignement à distance) en tant que candidats libres.
Les candidats individuels, contrairement aux candidats scolaires, ne passent pas l’épreuve orale de soutenance de projet, qui est réservée aux élèves scolarisés dans un établissement. À la place, ils doivent passer cette épreuve écrite de langue vivante étrangère, qui complète les quatre épreuves écrites communes (français, mathématiques, histoire-géographie/EMC, sciences). Cette épreuve permet d’évaluer leur maîtrise d’une langue étrangère, généralement l’anglais, l’espagnol, l’allemand ou une autre langue choisie lors de leur inscription. Elle est notée sur 100 points, ce qui en fait une composante importante pour ces candidats, dont le DNB est évalué sur un total de 400 points (au lieu de 800 pour les candidats scolaires, qui incluent le contrôle continu).
Une nouveauté dans la notation de l’histoire-géographie et de l’EMC
Cette année, un changement notable concerne l’épreuve d’histoire-géographie et d’enseignement moral et civique, qui se déroule le vendredi 27 juin de 9 h à 11 h. Jusqu’à présent, ces trois disciplines étaient évaluées ensemble, avec une note globale sur 50 points. Désormais, les notes seront séparées : 40 points pour l’histoire-géographie et 10 points pour l’EMC. « On veut donner plus de visibilité à l’EMC, qui passait parfois au second plan », explique une note officielle du ministère de l’Éducation nationale.
Concrètement, l’épreuve reste une seule et même session de deux heures, avec des questions sur des documents et un exercice de rédaction, mais les correcteurs attribueront deux notes distinctes. Ce changement vise à mieux valoriser les compétences spécifiques de chaque discipline, tout en encourageant les élèves à soigner leur travail dans chacune d’elles. Autre petite nouveauté : une mention « Très bien avec félicitations du jury » fait son apparition pour les candidats qui obtiennent au moins 18/20 de moyenne générale. De quoi motiver les plus ambitieux !
Un examen qui prépare au lycée
Le Brevet, même s’il n’est pas une condition pour passer en seconde, reste une étape importante. Il permet aux élèves de se familiariser avec la pression des examens et d’apprendre à gérer leur stress, des compétences qui leur serviront plus tard pour le baccalauréat. Les épreuves de 2025, avec leur légère refonte dans la notation, rappellent aussi l’importance de ne rien négliger, que ce soit en cours ou pendant les révisions.
Pour ceux qui rateraient leur coup ou seraient absents, une session de remplacement est prévue les 8 et 9 septembre. Et pour les plus stressés, des ressources comme les annales ou les fiches de révision en ligne, disponibles sur différents sites web, peuvent faire la différence. Par contre, pour le français… c’est trop tard.
Alors, à vos stylos, et le mot de Cambronne à tous les collégiens !
( Temps de lecture : 7 minutes | L’illustration de notre article provient de Wokandapix sur le site Internet Pixabay. Si l’image vous intéresse, vous pouvez faire un don sur le site avant de la télécharger )
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