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Journée nationale de réflexion sur le don d’organes : l’importance d’en parler ce 22 juin

Date 22-06-2025 07:19:00 | Sujet : Tendances & Actus

Ce dimanche 22 juin, c’est la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, une occasion unique de briser les tabous et de parler d’un sujet qui touche des milliers de vies. Pourquoi est-il si crucial de faire connaître sa décision à ses proches ? Comment cette journée peut-elle changer les mentalités ? Éclairage sur un geste simple, mais vital, qui peut offrir une seconde chance à ceux qui attendent une greffe. Pour terminer le petit tour du Bemac de ce jour de repos, nous fêtons aussi les Alban.

Pourquoi une journée dédiée à la réflexion sur le don d’organes ?


Chaque année, le 22 juin, la France s’arrête un instant pour penser au don d’organes. Cette journée, portée par l’Agence de la biomédecine, n’est pas juste un événement symbolique. Elle répond à un besoin urgent : en 2025, plus de 22 500 personnes étaient sur liste d’attente pour une greffe, et chaque jour, des vies s’éteignent faute de donneurs. Ce n’est pas qu’une question de chiffres.

En France, le consentement présumé (loi Caillavet de 1976, renforcée en 2016) fait de chacun un donneur potentiel, mais le taux de refus reste élevé (37 % en 2023) en raison du manque de communication. Le don d’organes et de tissus permet d’améliorer ou de sauver des milliers de vies. Aujourd’hui, en France, plus de 70 000 personnes vivent grâce à une greffe.
Don d’organes


Derrière chaque attente, il y a une histoire, une famille, un espoir suspendu. Cette journée existe pour rappeler qu’un simple « oui » peut tout changer. Mais pourquoi faut-il en parler ? Parce que, malgré une loi qui présume que nous sommes tous donneurs, trop de familles refusent le prélèvement, souvent par méconnaissance de la volonté de leur proche. Le 22 juin, c’est une invitation à ouvrir le dialogue, à poser des questions, même celles qui dérangent un peu. On ne parle pas de mort, mais de vie, celle qu’on peut offrir à un autre.


Les trois grands principes qui guident le don d’organes


Le don d’organes repose sur des règles claires, presque comme un pacte entre la société et ceux qui choisissent de donner. D’abord, il y a le consentement. En France, depuis 1976, tout le monde est considéré comme donneur potentiel après son décès, sauf s’il s’y est opposé de son vivant. Mais ce n’est pas aussi simple : les médecins consultent toujours les proches pour s’assurer que cette décision respecte la volonté du défunt. Ensuite, il y a la gratuité. Personne ne peut vendre ou acheter un organe, cela doit être un don sans contrepartie. Enfin, l’anonymat protège tout le monde. Ni la famille du donneur ni le receveur ne savent qui est l’autre. Ces trois idées : consentement, gratuité, anonymat, forment un cadre solide et garantissent que ce geste reste humain, loin de toute pression ou marchandisation. Mais connaître ces principes ne suffit pas : il faut en parler, pour que chacun sache où il se positionne.

L’importance de cette journée pour sauver des vies


Mais pourquoi revenir chaque année sur ce sujet ? Parce que les besoins ne faiblissent pas. En 2024, 6 034 greffes ont été réalisées, mais c’est loin de couvrir la demande, 22 585 patients restaient inscrits sur la liste d’attente au 1er janvier 2025 en France. Chaque refus de prélèvement, souvent par manque d’information, est une chance perdue pour quelqu’un en attente. Cette journée, c’est un moment pour secouer les idées reçues. Non, il n’y a pas d’âge limite pour donner : un foie ou un rein de quelqu’un de 70 ans peut encore sauver une vie. Non, les religions ne s’opposent pas forcément au don et la plupart l’encouragent même. Et oui, le corps du donneur est traité avec le même respect qu’un patient vivant. Le 22 juin, on rend aussi hommage à ceux qui ont donné, à leurs familles qui ont porté ce choix dans la douleur. C’est une journée qui rappelle qu’un mot, une conversation, peut faire la différence. Dire « je suis pour » à ses proches, c’est déjà un pas vers une vie sauvée.

8 Français sur 10 sont favorables au don d’organes


En France, 8 personnes sur 10 soutiennent le don d’organes, mais seulement la moitié en a discuté avec ses proches. Dire clairement « je suis pour » ou « je suis contre » à sa famille, c’est leur épargner une décision lourde dans un moment de chagrin, tout en respectant son choix. En parler ouvertement, c’est donner une chance à des milliers de vies, jusqu’à 7 par don, d’être sauvées chaque année.


Comment faire connaître l’importance du don d’organes ?


Sensibiliser, ce n’est pas juste distribuer des brochures ou posters sur les réseaux sociaux. Cela commence par des gestes concrets, souvent tout près de nous. Les hôpitaux, comme ceux de Lyon ou de Gap, organisent des stands où l’on peut poser des questions, toucher du doigt la réalité des greffes. Des événements, comme la course virtuelle des Hospices Civils de Lyon, donnent un côté ludique pour attirer l’attention. Mais le plus important, c’est la conversation. Parler du don d’organes, ce n’est pas facile. Cela touche à l’intime, à la peur de la mort.

Pourtant, un simple « t’en penses quoi, toi, du don d’organes ? » autour d’un café peut tout changer. Les campagnes insistent là-dessus : dire sa décision, c’est éviter à ses proches de devoir deviner dans un moment de chagrin. Et puis, il y a les symboles, comme le ruban vert, qui rappelle l’espoir des patients en attente. Sensibiliser, c’est aussi montrer que ce choix n’est pas un poids, mais une chance d’offrir quelque chose d’immense.

Ce dimanche, vous n’avez qu’une seule chose à faire : rappeler à vos proches que vous êtes donneur d’organes. Alors, partagez ce message : le don d’organes, pour agir, il faut le dire, aujourd’hui plus que jamais !



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