
Une Journée mondiale de l’océan pour faire vivre ce qui nous fait vivre
Date 08-06-2025 08:02:00 | Sujet : Tendances & Actus
| Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale de l’océan, un moment pour se rappeler à quel point nos mers et océans sont précieux. Le thème retenu cette année est : « « les merveilles de l'océan : faire vivre ce qui nous fait vivre ». Bien plus que de simples étendues d’eau, ils sont les poumons de notre planète, une source de vie, d’inspiration et d’émerveillement. Cette année, à Nice, cet événement prend une résonance particulière avec la Conférence des Nations Unies sur les océans qui suivra. Mais pourquoi consacrer une journée entière à cet écosystème ? Et qu’est-ce qui rend cette édition 2025 si spéciale ? Plongeons ensemble dans les raisons qui font de cette journée un rendez-vous incontournable. Pour terminer le petit tour du BeMac de ce jour de repos, nous fêtons aussi les Médard.
Pourquoi la Journée mondiale de l’océan est-elle célébrée ce 8 juin ? Tout a commencé il y a plus de trente ans, en 1992, lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro. À l’époque, quelques voix se sont élevées pour dire : « Hé, les océans, c’est vital, il faut en parler ! » Cette idée, simple mais puissante, a fait son chemin. Ce n’est qu’en 2008 que les Nations Unies ont officiellement décidé de fixer le 8 juin comme la Journée mondiale de l’océan. Depuis, chaque année, elle rappelle à tout le monde qu’on ne peut pas se permettre d’ignorer ce qui couvre plus de 70 % de la surface de la Terre. Cette journée, c’est un peu comme un signal d’alarme, mais aussi une invitation à célébrer tout ce que la mer nous offre, de l’oxygène qu’on respire à la nourriture dans nos assiettes.
Pourquoi les océans sont si précieux Imaginez un monde sans océans. Difficile, non ? Ils produisent plus de la moitié de l’oxygène qu’on respire, chaque seconde inspiration vient d’eux, grâce aux minuscules plantes marines, le phytoplancton, qui travaillent sans relâche. Ils avalent aussi une bonne partie du dioxyde de carbone qu’on rejette dans l’atmosphère, ralentissant ainsi le réchauffement climatique. Sans eux, la planète serait dans un bien pire état. Et puis, il y a tout ce qu’ils nous donnent au quotidien : du poisson pour des milliards de repas, des ingrédients pour nos médicaments, sans parler des emplois. D’ici 2030, on estime que 40 millions de personnes vivront directement ou indirectement de ce que l’océan leur offre. Bref, ils ne sont pas juste là pour faire joli sur les cartes.
S’émerveiller pour l’océan : un thème qui parle au cœur en 2025 Cette année, l’ONU a choisi un thème qui donne des frissons : « S’émerveiller pour l’océan ». Ça peut sembler un peu poétique, mais c’est tout sauf abstrait. L’idée, c’est de se rappeler pourquoi on est si fasciné par la mer. Qui se souvient de la première fois qu’il vu une vague déferler sur la plage ou un poisson coloré nager sous l’eau ? Ce sentiment d’émerveillement, c’est le point de départ de tout : la curiosité qui pousse les scientifiques à explorer, les innovations qui naissent pour protéger cet écosystème, et même la sagesse des communautés côtières qui vivent en harmonie avec lui. En 2025, on nous invite à ne pas oublier cette magie, surtout quand on prend des décisions qui touchent à son avenir. Parce que, soyons honnêtes, les défis sont énormes : pollution, surpêche, acidification…
Nice, capitale de l’océan en 2025 Cette fois-ci, la Journée mondiale de l’océan ne sera pas un événement isolé. Elle se tient à Nice, dans le sud de la France, juste avant la grande Conférence des Nations Unies sur les océans, qui démarre le 9 juin. C’est une occasion en or pour braquer les projecteurs sur les mers. Nice, avec sa Promenade des Anglais et sa vue sur la Méditerranée, devient pour quelques jours le centre du monde pour ceux qui veulent protéger cet écosystème. Les discussions, les engagements, les idées qui naîtront là-bas pourraient bien changer la donne. Des scientifiques aux politiques, en passant par les militants, tout le monde sera réuni pour dire : « On doit faire mieux. » Et c’est vrai, on ne peut pas continuer à traiter les océans comme une décharge ou une ressource infinie.
La Journée mondiale des océans 2025 aura lieu à Nice, en France, pour marquer un moment mondial d'unité célébrant l'océan comme la plus grande merveille de notre monde, le thème de cette année préparant le terrain pour la Conférence des Nations Unies sur les océans et appelant les décideurs à honorer la merveille essentielle de l'océan lorsqu'ils déterminent son sort. Ce moment symbolique sera marqué par le défilé de bateaux de la Journée mondiale des océans de Monaco à Nice et le hissage du drapeau de la Journée mondiale des océans dans le monde entier. WOD 2025
Protéger les océans : des défis qui nous concernent tous On ne va pas se mentir, les océans ne vont pas bien. La pollution plastique, c’est un fléau : chaque année, des millions de tonnes de déchets finissent dans l’eau, étouffant la faune et empoisonnant les écosystèmes. La surpêche vide les mers, menaçant des espèces entières et les communautés qui en dépendent. Et puis, il y a le réchauffement climatique, qui rend les eaux de plus en plus acides, tue les coraux et perturbe tout l’équilibre. Mais parler de ces problèmes, ce n’est pas seulement pour faire peur. C’est aussi pour pousser à l’action. Car des initiatives existent déjà : des zones marines protégées qui donnent un répit à la biodiversité, des technologies pour récupérer les plastiques, ou encore des accords internationaux pour limiter la pêche. Cette journée c’est aussi l’occasion de mettre en lumière ces efforts et d’encourager tout le monde à y contribuer, même à petite échelle.
Avec 90 % des populations de gros poissons déjà épuisées et 50 % des récifs coralliens détruits, nous prenons plus de l'océan que ce qui peut être reconstitué. Pour protéger et préserver l'océan et tout ce qu'il soutient, nous devons donc créer un nouvel équilibre, ancré dans une véritable compréhension de l'océan et de la façon dont l'humanité y est liée. Nous devons établir une relation avec l'océan qui soit réellement inclusive, innovante et éclairée par les leçons du passé. Nations Unies
OK, mais moi, qu’est-ce que je peux faire ? Pas besoin d’être un scientifique ou un marin pour aider. Réduire sa consommation de plastique, choisir du poisson issu de la pêche durable, ou même parler de l’importance des océans autour de soi, tout cela compte. Les petites actions s’additionnent. Et puis, il y a quelque chose de puissant à se reconnecter avec la mer, ne serait-ce qu’en allant se promener sur une plage ou en regardant un documentaire. Ça rappelle qu’on fait partie d’un tout, qu’on est liés à cet immense écosystème. Cette journée du 8 juin, c’est un moment pour se poser, réfléchir et, pourquoi pas, s’émerveiller à nouveau.
Un appel à ne pas oublier pour continuer à s’émerveiller Ce 8 juin, la Journée mondiale de l’océan n’est pas juste une date sur le calendrier. C’est un cri du cœur pour qu’on prenne soin de ce qui nous fait vivre. Les océans ne sont pas seulement un décor ou une ressource : ils sont une partie de nous, un lien entre tous les êtres vivants. À Nice, les regards du monde entier seront tournés vers cet enjeu. Mais au-delà des grandes conférences, c’est à chacun de nous de garder cet émerveillement vivant, de le transformer en actions concrètes. Parce que, comme le dit si bien le thème de cette année, c’est en s’émerveillant qu’on trouve la force de protéger ce qui compte. ( Temps de lecture : 7 minutes | L’illustration de notre article provient de lpittman sur le site Internet Pixabay. Si l’image vous intéresse, vous pouvez faire un don sur le site avant de la télécharger )
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