Thesiteoueb

Journée de la Terre 2025 : Google met la nature à l’honneur

Date 22-04-2025 08:02:00 | Sujet : Explorer le Web

Notre planète est à l’honneur de la page d’accueil du moteur de recherche Google, et aussi sur Bing, même si cela n’est pas visible pour tous les internautes. Ce mardi 22 avril, le logo par défaut a une nouvelle fois été remplacé par un Doodle animé intitulé « Journée de la Terre 2025 », « Earth Day 2025 » dans sa version originale. Un Doodle qui célèbre le Jour de la Terre, une fête qui rend hommage à notre Terre et qui représente plusieurs images de Google Earth dans chaque lettre.

Un hommage à la Journée de la Terre sur la page d’accueil de Google


Ce mardi 22 avril, Google met à l’honneur notre planète Terre à l’occasion de la Journée internationale de la Terre nourricière, aussi appelée « Journée mondiale de la Terre », plus connue sous le nom d’Earth Day, un anniversaire marquant 55 ans de mobilisation pour l’environnement. Chaque lettre du mot Google représente plusieurs images époustouflantes prises dans différents endroits du monde sur Google Earth.


Un monde de contrastes célébré pour la Journée de la Terre


Ce Doodle animé accessible depuis la page d’accueil du moteur de recherche, vous propose un voyage visuel à travers différents environnements emblématiques – des atolls maldiviens aux cimes alpines, en passant par les déserts américains et les étendues australiennes. Il ne s’agit pas seulement d’admirer la beauté de la planète, mais aussi de se rappeler que son avenir repose entre nos mains.

Les Maldives, joyau tropical au ras des flots (lettre G)


Dans l’océan Indien, les Maldives déroulent leur mosaïque turquoise, formée de vingt anneaux coralliens appelés atolls. C’est ici que le mot même « atoll », emprunté à la langue divehi, prend tout son sens. Ces formations naturelles, bordées de lagons éclatants et d’une biodiversité marine foisonnante, témoignent d’un équilibre fragile entre beauté et vulnérabilité. Leurs eaux peu profondes abritent une vie sous-marine fascinante, tandis que leur faible élévation les rend particulièrement sensibles aux effets du changement climatique.

Au sommet des Alpes françaises (lettre O)


Bien loin des eaux chaudes, les Hautes-Alpes offrent un tout autre visage de la nature. Ce territoire escarpé, niché au cœur des Alpes, conjugue forêts d’altitude, prairies alpines et sommets abrupts. L’air y est plus rare, les hivers longs, et pourtant, la vie s’y accroche avec vigueur. Les chamois s’élancent sur les pentes rocheuses, les marmottes sifflent entre deux touffes d’herbe rase, et les aigles royaux planent au-dessus des crêtes. C’est un monde rude mais profondément vivant, façonné par des millénaires de conditions extrêmes.

La Côte-Nord du Québec, un bout du monde boréal (lettre O)


Au nord-est du continent américain, la Côte-Nord du Québec déploie ses forêts boréales à perte de vue. Du fjord de Tadoussac jusqu’à Blanc-Sablon, cette terre immense borde le fleuve Saint-Laurent, se perdant parfois dans la brume et la toundra. Peu peuplée, souvent méconnue, elle offre pourtant un aperçu brut d’une nature subarctique encore intacte, où l’on peut croiser orignaux, ours noirs et bélugas. Ici, le silence est roi et les saisons dictent leur loi avec une force tranquille.

Mendoza, au pied des Andes argentines (lettre G)


Dans l’ombre majestueuse de la cordillère des Andes, la province de Mendoza s’étend entre plaines arides et cours d’eau vitaux. Ces rivières – Mendoza, Tunuyán, Diamante, Atuel – naissent dans la montagne pour irriguer la terre et permettre la culture dans un climat autrement inhospitalier. Outre ses célèbres vignobles, la région est marquée par une énergie minérale, un mélange de roche, de poussière et de lumière sèche, qui forge le caractère de ses habitants comme de ses paysages.

Le sud-est de l’Utah, royaume des canyons (lettre L)


Sur le plateau du Colorado, dans le sud-est de l’Utah, la roche parle. Sculptée par le fleuve Colorado, elle forme d’immenses canyons, des mesas et des buttes qui s’élèvent comme des monuments naturels. Chaque strate raconte un morceau de l’histoire géologique de la Terre. Le climat y est sec, presque austère, mais la vie n’y est pas absente : cactus, genévriers et plantes du désert s’accrochent aux moindres recoins, adaptant leurs cycles à la rareté de l’eau. C’est un désert, oui, mais vibrant et coloré.

L’intérieur reculé de la Nouvelle-Galles du Sud (lettre E)


En Australie, loin des côtes et des grandes villes, s’étend une région peu connue de l’ouest de la Nouvelle-Galles du Sud. Là-bas, l’horizon semble infini, ponctué de spinifex et d’eucalyptus. Le relief y est modeste, mais le climat, lui, impose sa dureté. Les animaux qui y vivent, comme les kangourous et les émeus, ont appris à survivre dans une chaleur implacable. Peu de gens s’y aventurent, si ce n’est pour l’élevage extensif, mais ces terres racontent elles aussi une histoire d’adaptation, de résistance, et de lien discret avec la nature.


Le Doodle du jour : un hommage artistique à la planète


Pour célébrer cette Journée de la Terre 2025, Google propose un Doodle vibrant, un clin d’œil graphique aux multiples visages de notre planète. En cliquant sur ce dessin animé, les internautes découvrent une sélection de paysages emblématiques, des Maldives aux Alpes, de l’Amérique à l’Australie. Chaque scène rend hommage à la diversité géographique de la Terre et rappelle l’importance de la préserver. Derrière cette animation se cache un message simple : chaque lieu, si différent soit-il, partage le même avenir fragile. Une invitation à la contemplation, mais aussi à l’action.

La source arc-en-ciel de Yellowstone mise à l’honneur sur Bing


De son côté, Bing met en lumière l’un des phénomènes naturels les plus spectaculaires des États-Unis : la Grand Prismatic Spring. Située dans le parc national de Yellowstone, au cœur du Wyoming, cette immense source chaude étonne autant par sa taille que par ses couleurs surnaturelles. Avec un diamètre d’environ 110 mètres et une profondeur atteignant les 50 mètres, elle est la plus grande du pays. Son centre d’un bleu intense, où la température avoisine les 70 °C, est entouré d’anneaux orangés, rouges et verts créés par des colonies de bactéries thermophiles. Ces micro-organismes, qui prospèrent dans des eaux riches en minéraux, dessinent autour de la source une palette flamboyante digne d’un tableau impressionniste. Un spectacle à couper le souffle, rappelant que la nature sait marier beauté et science avec brio.

Notre planète est sous pression


On ne va pas se mentir : la situation est tendue. Les constats s’accumulent, implacables — températures en hausse, glaciers qui reculent, vagues de chaleur à répétition, tempêtes plus violentes… Le réchauffement climatique n’a plus rien d’une menace lointaine. Il est là, bien réel, et il transforme déjà nos vies. D’après les données des Nations Unies, les activités humaines ont provoqué une augmentation de la température moyenne mondiale d’environ 1,1 °C depuis l’époque préindustrielle. Et si rien ne change, on s’oriente vers un monde à +3 °C… voire davantage.

« Ça peut sembler abstrait, ces chiffres », explique un climatologue, « mais en réalité, ça signifie des récoltes en berne, des villes noyées, des espèces qui s’éteignent. »
La Journée de la Terre, ce n’est pas juste une belle image ou un hashtag : c’est un rappel. Un moment pour ouvrir les yeux. Sans sombrer dans l’angoisse, mais en se disant que tout n’est pas perdu. Que chaque geste compte. Et que l’action, même modeste, reste notre meilleure option.

En cette Journée de la Terre, ce spectacle nous ramène à l’essentiel : préserver le vivant. Comme nous le rappelle Bing, de la Camargue aux volcans d’Auvergne, la France regorge elle aussi de paysages façonnés par le feu, l’eau et le vivant. Cette année, le slogan « Journée mondiale de la Terre : NOTRE POUVOIR, NOTRE PLANÈTE » résonne comme un appel à l’action !



Cet article provient de TSO
https://www.thesiteoueb.net

L'adresse de cet article est :
https://www.thesiteoueb.net/actualite/article-9091-journee-de-la-terre-2025-google-met-la-nature-a-l-honneur.html