L’EURO féminin de l’UEFA 2025 : coup d’envoi en Suisse avec un Doodle sur Google

L’Euro féminin 2025 : la Suisse au cœur du football européen

L’Euro féminin de l’UEFA 2025 s’ouvre en Suisse, attirant les regards des amateurs de football à travers l’Europe et au-delà. Célébré par un Doodle Google, cet événement marque un tournant pour le football féminin, avec seize équipes en lice pour le titre. Mais, où se déroulent les matchs ? Qui orchestre cette compétition ? Quels diffuseurs permettent de suivre l’action ? Quels stades accueilleront les rencontres ? Voici tout ce qu’il faut savoir sur ce tournoi d’envergure.

Un tournoi au cœur de la Suisse

La quatorzième édition du Championnat d’Europe féminin de football, officiellement nommé Euro féminin de l’UEFA 2025, se tient en Suisse du 2 au 27 juillet 2025. C’est la première fois que ce pays accueille cette compétition prestigieuse, qui réunit seize équipes nationales européennes dans une quête pour le titre. La Suisse a été choisie par le comité exécutif de l’UEFA en avril 2023 à Lisbonne face à aux candidatures de la Pologne, de la France et d’un consortium nordique (Danemark, Finlande, Norvège, Suède). Avec un slogan évocateur, « Gravissons les sommets de l’émotion », l’événement promet de marier l’intensité du football à la beauté des paysages alpins. Les matchs se répartissent dans huit villes hôtes, de Bâle à Sion, offrant aux spectateurs une expérience à la croisée du sport et du tourisme.

Une organisation portée par l’UEFA et la Suisse

L’organisation de ce tournoi repose sur un partenariat entre l’UEFA, instance dirigeante du football européen, et l’Association suisse de football (ASF). L’UEFA, responsable de la structure globale de la compétition, supervise le format du tournoi, les qualifications et les aspects logistiques majeurs. L’ASF, quant à elle, gère l’accueil des équipes, la coordination des stades et les initiatives locales, comme le programme de durabilité visant à réduire l’empreinte carbone de l’événement. Ce programme inclut des mesures comme l’utilisation gratuite des transports publics pour les détenteurs de billets les jours de match, facilitant ainsi des déplacements respectueux de l’environnement. Nadine Kessler, responsable du football féminin à l’UEFA, a souligné l’ambition de « doubler le nombre de joueuses, arbitres et entraîneuses » à travers cet événement, renforçant son impact à long terme sur le sport féminin.

Une diffusion mondiale pour un public global

La retransmission de l’Euro féminin 2025 est conçue pour atteindre un public international, reflétant l’ambition de l’UEFA d’élargir l’audience du football féminin. En Europe, les matchs sont diffusés sur des chaînes nationales en clair, telles que TF1 et France Télévisions en France, BBC et ITV au Royaume-Uni, ou encore Play SRF et Play RTS en Suisse. La plateforme UEFA.tv propose également une diffusion en direct gratuite dans certains territoires, tandis que des partenaires comme Fox aux États-Unis et Disney+ en Amérique latine assurent une couverture hors d’Europe. Al Jazeera Sport offrira des commentaires textuels et visuels pour certains matchs éliminatoires, dont la finale. Cette stratégie de diffusion, combinée à un record de plus de 600 000 billets déjà vendus, témoigne de l’engouement croissant pour le football féminin à l’échelle mondiale.

Des stades emblématiques pour des matchs mémorables

Les rencontres de l’Euro 2025 se déroulent dans huit stades répartis à travers la Suisse, chacun avec son caractère unique. Le St. Jakob-Park à Bâle, le plus grand stade du pays avec une capacité de 35 689 places, accueille le match d’ouverture entre la Suisse et la Norvège, ainsi que la finale le 27 juillet. Le Stadion Wankdorf à Berne, fort de son histoire avec la finale de la Coupe du monde masculine de 1954, héberge des matchs jusqu’aux quarts de finale. Le Stade de Genève, qui a déjà accueilli des rencontres de l’Euro 2008 masculin, sera le théâtre de cinq matchs, dont une demi-finale. Le Stadion Letzigrund à Zurich, connu pour ses événements d’athlétisme et ses concerts, vibrera également au rythme du football. L’Arena St. Gallen, l’Allmend Stadion à Lucerne, l’Arena Thun à Thoune et le Stade de Tourbillon à Sion, plus petit avec 9 570 places, complètent la liste. Ces stades, dont les quatre plus grands accueillent les phases éliminatoires, offrent une capacité totale d’environ 725 000 places, promettant une ambiance électrique.

Un Doodle sur Google pour célébrer le coup d’envoi

Pour marquer le début de la compétition, Google a dévoilé un Doodle intitulé « Championnat d’Europe féminin de l’UEFA 2025 » ce mercredi 2 juillet. Ce visuel, visible sur la page d’accueil du moteur de recherche dans plusieurs pays d’Europe, célèbre le premier match entre l’Islande et la Finlande à Thoune, ainsi que l’ouverture officielle avec la Suisse contre la Norvège à Bâle. Le Doodle met en lumière la mascotte du tournoi, Maddli, un chiot Saint-Bernard nommé en hommage à Madeleine Boll, première footballeuse licenciée en Suisse. Ce clin d’œil numérique, bien que non visible pour tous les utilisateurs en raison des variations régionales de Google, reflète l’importance croissante du football féminin.

Un événement aux ambitions globales

Au-delà du terrain, l’Euro féminin 2025 se veut un catalyseur pour le football féminin. Avec un prize money doublé par rapport à l’édition 2022, atteignant 41 millions d’euros, et une stratégie visant à engager un public mondial, l’UEFA mise sur une visibilité accrue. Les initiatives locales, comme les événements organisés à Berne ou Bâle pour célébrer l’année précédant le tournoi, renforcent l’enthousiasme populaire. La Suisse, avec ses paysages alpins et son infrastructure moderne, offre un cadre idéal pour un événement qui allie sport, culture et durabilité. Alors que les seize équipes s’affrontent, des stars comme Lauren James pour l’Angleterre ou Ewa Pajor pour la Pologne promettent des moments d’intensité. Que vous suiviez les matchs dans les gradins ou via les écrans, cet Euro s’annonce comme une célébration du football féminin et de son avenir prometteur.