Journée internationale de la biodiversité : Harmonie avec la nature et développement durable

Publié le et mis à jour le
 
Ce jeudi 22 mai, c’est la Journée internationale de la biodiversité, l’occasion de rappeler encore une fois qu’il n’y a pas de Terre B, ni de plan B d’ailleurs, à quelques « pâtés » de maisons de notre Terre. Cette année le thème retenu est : « Harmonie avec la nature et développement durable » et résonne comme un appel urgent à l’action. Le Plan pour la biodiversité Kunming-Montréal trace une voie, mais le temps presse : un million d’espèces risquent de disparaître, menaçant notre avenir commun. Voici pourquoi il faut agir, et vite. Pour terminer le petit tour du BeMac de cette fin de semaine qui approche, nous fêtons aussi les Émile.
Logo Journée internationale de la biodiversité 2025 (Crédit : CBD/TSO)
Logo Journée internationale de la biodiversité 2025 (Crédit : CBD/TSO)

Pourquoi la Journée internationale de la biodiversité est-elle célébrée le 22 mai ?


Le 22 mai n’a pas été choisi au hasard pour célébrer la biodiversité. C’est le jour où, en 1992, la Convention sur la diversité biologique a vu le jour à Rio de Janeiro, lors du Sommet de la Terre. Ce traité, signé par des dizaines de pays, a posé les bases d’un engagement mondial : protéger la biodiversité, utiliser ses ressources de manière durable et partager équitablement les bénéfices qu’elle offre.

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En 2000, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 22 mai comme Journée internationale de la diversité biologique pour sensibiliser le public aux enjeux liés à la biodiversité et promouvoir des actions concrètes en faveur de sa préservation. Cette journée vise à rappeler l’importance de la biodiversité pour la santé des écosystèmes et des humains, et à encourager des efforts internationaux pour la protéger.

Alors que la communauté internationale est appelée à réexaminer sa relation avec le monde naturel, une chose est sûre : malgré nos avancées technologiques, nous dépendons entièrement d’écosystèmes sains et dynamiques pour notre eau, notre nourriture, nos médicaments, nos vêtements, notre carburant ou notre énergie, par exemple. Il est donc impératif de respecter, protéger et restaurer notre richesse biologique.
Nations Unies

La biodiversité, c’est quoi au juste ?


Quand on parle de biodiversité, on ne parle pas seulement des pandas ou des forêts tropicales qu’on voit dans les documentaires. C’est l’ensemble des formes de vie sur Terre : les plantes, les animaux, les microbes, et même les écosystèmes qu’ils forment ensemble. Des récifs coralliens aux prairies, en passant par les sols grouillants de vie invisible, tout ça, c’est la biodiversité. Elle ne se limite pas aux espèces sauvages : les cultures agricoles, les variétés de blé ou de pommes, c’est aussi ça. Chaque élément joue un rôle, comme les pièces d’un puzzle géant. Si on en perd trop, le puzzle s’effondre. Et ce n’est pas seulement une question de beauté : sans cette diversité, pas d’air pur, pas d’eau propre, pas de sols fertiles. Bref, pas de vie sur Terre.

La nature : notre garde-manger


On ne le réalise pas toujours, mais ce qu’on mange dépend directement de la biodiversité. Les abeilles qui pollinisent les cultures, les sols riches qui nourrissent les plantes, les poissons qui remplissent les filets : tout cela, c’est elle qui le fournit. Environ un tiers de notre nourriture repose sur la pollinisation par les insectes, par exemple. Et les variétés de plantes cultivées, comme les milliers de types de riz ou de pommes de terre, viennent de la diversité génétique naturelle. Mais voilà, avec les pratiques agricoles trop intensives, on abîme les sols, on chasse les pollinisateurs, et on réduit cette richesse. Résultat ? Moins de récoltes, moins de résilience face aux sécheresses ou aux maladies. Si on continue comme ça, on risque de se retrouver avec des assiettes bien vides.

Le défi de 2025 : harmonie avec la nature et développement durable


Le thème de cette année, « Harmonie avec la nature et développement durable », n’est pas juste une belle phrase. C’est un appel à repenser notre façon de vivre. On ne peut pas continuer à exploiter la planète comme si elle était inépuisable. Le développement durable, ça veut dire trouver un équilibre : produire de quoi vivre, oui, mais sans détruire ce qui nous fait vivre. Cela passe par des choix concrets : moins de pesticides, plus de forêts protégées, des villes qui laissent de la place à la nature. Ce n’est pas simple, on le sait, mais des initiatives comme les exploitations agricoles qui replantent des haies ou les pêcheurs qui respectent les quotas montrent que c’est possible. L’idée, c’est de faire la paix avec la nature, pas de la considérer comme une ennemie à dompter.

Une urgence qui ne peut plus attendre


On ne va pas se mentir : la situation est grave. Les chiffres des Nations Unies donnent le vertige. Près des trois quarts de la surface terrestre et les deux tiers des océans ont été modifiés par les activités humaines. Déforestation, urbanisation, pollution, surpêche… la liste est longue. Et le résultat ? Un million d’espèces, animales et végétales, sont au bord de l’extinction. Cela ne veut pas seulement dire moins d’oiseaux dans le ciel ou moins de poissons dans les mers, mais des écosystèmes qui s’effondrent, incapables de nous fournir ce dont on a besoin pour vivre. Et ça touche directement les objectifs de développement durable : sans biodiversité, pas d’eau potable, pas de sécurité alimentaire, pas de lutte efficace contre le changement climatique. On est tous dans le même bateau, et il prend l’eau.

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Les espèces en danger, un signal d’alarme


Quand on entend qu’un million d’espèces risque de disparaître, cela peut sembler abstrait. Mais imaginez : des abeilles qui ne pollinisent plus, des poissons qui désertent les océans, des plantes médicinales qui n’existent plus. Chaque espèce qui disparaît, c’est une brique en moins dans l’édifice de la vie. Le réchauffement climatique aggrave tout : les coraux meurent, les forêts brûlent, les habitats se réduisent. Et l’agriculture intensive n’arrange rien, avec ses monocultures et ses produits chimiques qui appauvrissent les sols. On ne parle pas d’un futur lointain, là. C’est maintenant. Si on ne change pas de cap, on risque de perdre des écosystèmes entiers, et avec eux, des solutions pour notre survie.

Le Plan Kunming-Montréal, un espoir à concrétiser


Face à cette crise, il y a quand même une lueur d’espoir : le Plan pour la biodiversité Kunming-Montréal, adopté en 2022. Ce cadre mondial fixe des objectifs ambitieux, comme protéger 30 % des terres et des mers d’ici 2030 ou restaurer les écosystèmes dégradés. C’est une feuille de route pour arrêter la saignée et remettre la nature sur les rails. Mais, soyons clairs, un plan, ça ne suffit pas. Il faut des actions concrètes : des financements, des lois, des changements dans nos modes de production et de consommation. Des pays s’engagent, des ONG se mobilisent, mais il faut que tout le monde s’y mette, gouvernements, entreprises et citoyens. Parce que, sans efforts collectifs, ce plan risque de rester une belle idée sur le papier.

La biodiversité est essentielle à la santé et au bien-être humains, à la prospérité économique, à la sécurité alimentaire et à d’autres domaines cruciaux pour l’épanouissement individuel et collectif de tous les êtres humains et de toutes les sociétés. Reconnue par une coalition croissante de dirigeants politiques, de la société civile, du monde des affaires, des peuples autochtones et des communautés locales, des jeunes et d’autres acteurs clés, nous pouvons tous préserver la vie sur Terre grâce à une action considérablement accrue et coordonnée. En 2050, regardons ensemble en arrière et constatons que nous avons sauvé la vie des générations futures, des plantes et des animaux.
CBD.int

Et nous, qu’est-ce qu’on peut faire ?


On pourrait se sentir un peu dépassé face à tout ça. Mais, même à notre échelle, on peut agir. Planter des fleurs pour les pollinisateurs dans son jardin, choisir des produits issus de l’agriculture durable, réduire sa consommation de viande, soutenir des associations qui protègent la nature… Chaque geste compte. Et puis, il y a la prise de conscience collective : en parler autour de soi, voter pour des politiques qui prennent la biodiversité au sérieux, pousser les entreprises à être plus responsables. La Journée internationale de la biodiversité, c’est aussi ça : un moment pour se rappeler qu’on a tous un rôle à jouer. Parce que, sans une planète en bonne santé, on n’ira pas bien loin.
 
chabot thierry
chabot thierry
Passionné par les ordinateurs depuis son premier PC-1512, il est l'auteur principal des articles concernant Internet, les OS et les moteurs de recherches. Il répond souvent sur les forums avec le pseudonyme Cthierry pour proposer des solutions.

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