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Fête des secrétaires : quand les pros du bureau réinventent leur métier

Publié le et mis à jour le
 
Nous sommes le jeudi 17 avril, et c’est la « Fête des secrétaires et assistants », une célébration qui se déroule chaque année le troisième jeudi du mois, une journée dédiée à ces professionnels souvent dans l’ombre, mais essentiels au bon fonctionnement des entreprises. Plongeons dans l’histoire, la signification et l’évolution de cette célébration, qui met en lumière un métier aussi discret qu’indispensable. Pour terminer le petit tour du BeMac de la fin de semaine qui approche, nous fêtons aussi les Anicet.
Secrétaire au bureau qui téléphone devant son ordinateur (Crédit : Angelproducao)
Secrétaire au bureau qui téléphone devant son ordinateur (Crédit : Angelproducao)

Fête des secrétaires : une tradition née outre-Atlantique


Tout a commencé aux États-Unis, dans les années 1950. À l’époque, le monde du travail change vite, les bureaux se modernisent, et les secrétaires jouent un rôle clé dans cette transformation. C’est une période où les machines à écrire cliquettent à tout va, et où organiser, planifier, taper des courriers, c’est tout un art. Une association américaine, la National Secretaries Association – devenue plus tard l’International Association of Administrative Professionals – décide de créer une journée pour valoriser ce métier.

Ils choisissent le troisième jeudi d’avril, un moment symbolique au printemps, pour rendre hommage à ces travailleuses et travailleurs de l’ombre. L’idée ? Montrer qu’ils ne sont pas juste des exécutants, mais des piliers des entreprises. En France, cette célébration arrive un peu plus tard, dans les années 1990, portée par des entreprises et des syndicats qui veulent souligner l’importance de ces métiers. Depuis, elle s’est installée doucement dans le calendrier, même si elle reste moins médiatisée que d’autres fêtes professionnelles.

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La secrétaire : bien plus qu’un cliché de bureau


Quand on pense à un/une secrétaire ou un/une assistante, on a parfois en tête l’image un peu datée d’une personne derrière un bureau, tirée à quatre épingles, répondant au téléphone ou tapant des lettres. Mais ce métier, il a sacrément évolué ! Aujourd’hui, ces pros jonglent avec des agendas complexes, gèrent des projets, maîtrisent des outils numériques dernier cri, et parfois même, traduisent, négocient ou organisent des événements. C’est un boulot qui demande de la polyvalence, de la rigueur, et, soyons honnêtes, une bonne dose de patience. Bref, un emploi qui va comme un gant à la gent féminine, que masculine.

Cette journée, c’est l’occasion de rappeler que derrière chaque réunion bien huilée ou chaque dossier bouclé à temps, il y a souvent une assistante ou un assistant qui a tout orchestré. Et pourtant, leur travail passe encore trop souvent inaperçu. En 2025, avec les technologies qui accélèrent tout, leur rôle est encore plus crucial : ils sont les humains qui font le lien dans un monde où l’automatisation prend de la place.

Le documentaire « Et l’homme créa la secrétaire » diffusé sur Arte début mars 2025 réalisé par Michèle Dominici nous semble un excellent sujet de débat qui s’étend de l’histoire récente des métiers du secrétariat et de l’assistanat à nos jours. À partir des archives et des témoignages, il aide à la compréhension des origines et de l’évolution de ces professions qui, longtemps façonnées par des représentations extérieures, doivent aujourd’hui continuer de s’écrire par celles et ceux qui les exercent.
FFMAS

Pourquoi une fête rien que pour elles/eux ?


On pourrait se demander : pourquoi leur dédier une journée entière ? Eh bien, parce que ces métiers, souvent mal reconnus, méritent un coup de projecteur. Pendant longtemps, le secrétariat a été vu comme un boulot « subalterne », surtout quand il était majoritairement occupé par des femmes – et c’est encore le cas aujourd’hui, même si les hommes sont de plus en plus nombreux. Cette fête, c’est une façon de dire : « Votre travail compte, et on le voit. » Dans les entreprises, ça peut prendre la forme d’un petit geste – un mot gentil, un déjeuner d’équipe, ou même une carte cadeau.

Mais au-delà des attentions, c’est aussi un moment pour réfléchir à la valorisation de ces professions. Les salaires, les perspectives d’évolution, la reconnaissance : il y a encore du chemin à faire. En France, des associations comme la Fédération Française des Métiers de l’Assistanat et du Secrétariat (FFMAS) militent pour ça, et cette journée est un levier pour porter leurs messages.

Des métiers qui se réinventent


Si on regarde de plus près, ces pros du bureau ne font plus tout à fait le même boulot qu’il y a vingt ou trente ans. Les outils numériques ont tout bouleversé. Fini, les gros classeurs et les carbones pour les courriers. Maintenant, il faut savoir manier des logiciels de gestion, des plateformes collaboratives, et parfois même comprendre les bases de la cybersécurité. Le métier s’est diversifié, aussi. Il y a des assistantes de direction, des office managers, des secrétaires spécialisées dans le médical ou le juridique.

Certaines deviennent même des bras droits stratégiques pour leurs patrons. Cette évolution, elle montre à quel point ces métiers sont résilients. Mais elle pose aussi des questions : avec l’intelligence artificielle et les outils d’automatisation, est-ce que ces jobs vont disparaître ? Pas si vite. Les machines peuvent traiter des données, mais la touche humaine – l’écoute, l’adaptabilité, l’intuition – reste irremplaçable. Cette fête, c’est aussi un clin d’œil à leur capacité à s’adapter, encore et toujours.

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Une célébration discrète, mais qui compte


En France, cette journée n’a pas le même éclat que la Fête des mères ou la Saint-Valentin, c’est vrai. Elle reste souvent cantonnée aux entreprises, où les équipes marquent le coup avec des petites attentions. Parfois, c’est un bouquet de fleurs, un mot du directeur, ou une pause-café un peu plus festive. Mais même sans grande fanfare, cette célébration a du sens. Elle rappelle que le travail de bureau, c’est une chaîne, et que chaque maillon compte.

Dans un monde où on court après la productivité, prendre une journée pour dire « merci » à ceux qui font tourner la boutique, ce n’est pas rien. Et puis, ça pousse aussi à réfléchir à comment on traite ces métiers au quotidien. Est-ce qu’on leur donne assez de place, assez de voix ? C’est peut-être ça, le vrai enjeu de cette fête : pas juste un jour dans l’année, mais un déclic pour mieux reconnaître ces pros tout le temps.

Et demain, quelle place pour les secrétaires ?


En regardant vers l’avenir, on se demande ce que deviendront ces métiers dans dix ou vingt ans. Avec les avancées technologiques, certains aspects du secrétariat pourraient être automatisés, c’est sûr. Mais les experts s’accordent à dire que les compétences humaines – la gestion des imprévus, la communication, la créativité – resteront au cœur de ces jobs.

Les assistants et secrétaires de demain seront peut-être encore plus spécialisés, plus autonomes. Ils pourraient même jouer un rôle clé dans des domaines comme la transition écologique, en gérant des projets durables ou en optimisant les ressources des entreprises. Cette fête, c’est aussi une manière de leur dire : « Continuez à évoluer, on croit en vous. » Et pour les entreprises, c’est un rappel : investir dans ces pros, c’est investir dans leur propre réussite.

( Temps de lecture : 7 minutes | L’illustration de notre article provient de Angelproducao sur le site Internet Pixabay. Si l’image vous intéresse, vous pouvez faire un don sur le site avant de la télécharger )
 
chabot thierry
chabot thierry
Passionné par les ordinateurs depuis son premier PC-1512, il est l'auteur principal des articles concernant Internet, les OS et les moteurs de recherches. Il répond souvent sur les forums avec le pseudonyme Cthierry pour proposer des solutions.

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