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Journée des frères et sœurs : entre disputes et rires, un lien qui dure

Publié le et mis à jour le
 
Nous sommes le jeudi 10 avril et c’est la Journée internationale des frères et sœurs, la « Siblings Day », même si au départ, il s’agit plutôt d’une journée nationale. Derrière cette date, il y a une histoire, celle de la « Siblings Day Foundation », des émotions et une reconnaissance de ce lien si particulier qui unit celles et ceux qui ont partagé une enfance, des rires ou même des disputes. Mais d’où vient cette journée et que représente-t-elle vraiment ? Plongeons dans son essence pour mieux comprendre ce qu’elle met en lumière. Pour terminer le petit tour du BeMac de ce milieu de semaine, nous fêtons aussi les Fulbert.
Un frère et une sœur : la fratrie (Crédit : Bessi)
Un frère et une sœur : la fratrie (Crédit : Bessi)

Pourquoi une Journée internationale des frères et sœurs ?


Tout commence avec une femme, Claudia Evart, une New-Yorkaise marquée par la vie. Elle a perdu son frère et sa sœur trop tôt, et cette douleur l’a poussée à vouloir rendre hommage à ce qu’ils représentaient pour elle. C’est comme ça qu’en 1995, aux États-Unis, elle imagine une journée pour célébrer ces relations pas toujours simples, mais souvent profondes. Le 10 avril, ce n’est pas un hasard : c’était l’anniversaire de sa sœur Lisette, un clin d’œil personnel devenu universel. Elle crée alors la « Siblings Day Foundation », une organisation qui porte son idée au-delà de sa propre histoire. Depuis, cette initiative a pris de l’ampleur, traversant les frontières pour toucher des pays comme l’Inde, l’Australie ou encore le Portugal. Ce qui était au départ un souvenir intime s’est transformé en une occasion mondiale de dire merci à ceux qui ont grandi avec nous.

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Plus qu’une fête, un miroir de nos vies


Cette journée, elle n’a pas la même aura que la Fête des Mères ou des Pères, et pourtant, elle parle à presque tout le monde. Qui n’a pas une anecdote avec un frère ou une sœur ? Que ce soit une bataille pour la télécommande, un secret partagé sous la couette ou un soutien inattendu dans un moment dur, ces liens façonnent une partie de ce qu’on est. Environ 80 % des enfants aux États-Unis grandissent avec au moins un frère ou une sœur, et même si les chiffres varient ailleurs, l’idée reste la même : ces relations comptent. Elles ne sont pas toujours parfaites, bien sûr. Parfois, on se chamaille, on s’éloigne, mais au fond, il y a souvent quelque chose qui résiste au temps. Cette célébration, c’est une façon de se rappeler que ces compagnons d’enfance, qu’on les ait choisis ou pas, ont un rôle dans notre histoire.

Un écho qui résonne à travers le monde


Ce qui est fascinant, c’est de voir comment cette journée s’adapte d’un pays à l’autre. Aux États-Unis, elle reste ancrée au 10 avril, portée par des gestes simples : un coup de fil, une carte ou un dîner partagé. Mais ailleurs, elle prend d’autres formes. En Inde, par exemple, elle fait écho au festival de Raksha Bandhan, une tradition hindoue bien plus ancienne où les frères et sœurs célèbrent leur lien avec des bracelets symboliques.

En Europe, certains pays comme le Portugal l’ont adoptée sous l’impulsion de la Confédération Européenne des Familles Nombreuses, parfois en la décalant au 31 mai. Le Président portugais l’a même saluée publiquement en 2016 et 2017, preuve que l’idée trouve sa place. C’est comme si, malgré les différences, le besoin de mettre en avant ce lien traversait toutes les cultures, avec une touche locale à chaque fois. En France, cette journée commence à faire son chemin.

Pourquoi ça nous parle autant aujourd’hui


Dans un monde où tout va vite, où les écrans prennent parfois le dessus, cette journée arrive comme une pause. Elle nous pousse à lever les yeux, à penser à ceux qui nous connaissent depuis toujours – ou presque. Les réseaux sociaux, d’ailleurs, s’en emparent chaque année : photos d’enfance, messages drôles ou émouvants, ça fuse sur X, Instagram ou Facebook. Mais au-delà du virtuel, il y a une vraie réflexion. Les études en psychologie le montrent : grandir avec des frères ou des sœurs, ça apprend la patience, le partage, parfois même à gérer les conflits. Les premiers-nés, par exemple, auraient un léger avantage en intelligence grâce à l’attention des parents, tandis que les cadets développent une souplesse sociale unique. Ce n’est pas juste une fête, c’est presque une leçon sur ce qu’on devient grâce à eux.

Une célébration qui gagne du terrain dans le monde


Et si elle n’est pas encore officielle partout – pas de reconnaissance fédérale aux États-Unis, par exemple, malgré les efforts de la Siblings Day Foundation – cette journée gagne du terrain. Quatorze pays, dont le Canada, le Brésil ou le Japon, l’ont adoptée depuis 2014, chacun à sa manière. Les gouverneurs de 49 États américains ont signé des proclamations pour la reconnaître, et en 2023, la fondation a même écrit au président Biden pour demander un statut plus formel. Cela montre une envie de graver ce moment dans le marbre, de lui donner une place durable. Pourtant, ce qui la rend spéciale, c’est peut-être justement son côté spontané, pas trop encadré, qui laisse chacun libre de la vivre comme il veut.

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Alors, qu’est-ce qu’on fait en ce 10 avril ?


Pas besoin de grand-chose, en vrai. Certains offriront un petit cadeau, d’autres se contenteront d’un message ou d’un câlin. Il y a ceux qui sortiront au restaurant, histoire de se retrouver autour d’une table, et ceux qui posteront une vieille photo sur les réseaux avec un mot gentil. C’est simple, mais ça touche. Et pour ceux qui n’ont pas de fratrie de sang, rien n’empêche de penser à ces « frères et sœurs » choisis – les amis d’enfance, les cousins proches. Parce qu’au fond, ce jour-là, c’est moins une question de génétique qu’une histoire de lien, de vécu partagé. On peut même se laisser inspirer par des films comme Rain Man ou Un air de famille, qui racontent ces relations avec justesse.

Un fil rouge qui nous unit dans nos vies


En y réfléchissant, ce lien fraternel, il est souvent le plus long qu’on ait. Les parents partent un jour, les amis vont et viennent, mais eux, ils restent, même à distance. Avec le temps, la relation change : elle s’émancipe, se transforme. On se retrouve aux repas de famille, on devient tonton ou tata, on veille sur les parents ensemble. Parfois, on se dispute encore, mais on rit aussi des mêmes bêtises d’avant. Cette journée, c’est une piqûre de rappel pour ne pas laisser filer ça, pour prendre cinq minutes et se dire qu’on a de la chance de les avoir. C’est aussi la journée parfaite pour se réconcilier si vous vous faites la tête, souvent pour des raisons sans importances. Alors, ce jeudi, pourquoi ne pas décrocher son téléphone ou pousser une porte ? Ça vaut le coup, non ?

( Temps de lecture : 6 minutes | L’illustration de notre article provient de Bessi sur le site Internet Pixabay. Si l’image vous intéresse, vous pouvez faire un don sur le site avant de la télécharger )
 
chabot thierry
chabot thierry
Passionné par les ordinateurs depuis son premier PC-1512, il est l'auteur principal des articles concernant Internet, les OS et les moteurs de recherches. Il répond souvent sur les forums avec le pseudonyme Cthierry pour proposer des solutions.

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