Journée mondiale de la licorne : du mythe médiéval aux icônes d’aujourd’hui
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Rubrique Tendances & Actus
Nous sommes le mercredi 9 avril et c’est la Journée mondiale de la licorne. Oui, vous avez bien lu ! Une journée entière dédiée à la licorne, cet animal, cette créature qui fait rêver les petits comme les grands. Mais qu’est-ce que c’est au juste, cette célébration ? Est-ce qu’elle existe vraiment ou est-ce juste une blague qui a pris des proportions magiques ? Et puis, d’où vient cette fascination pour cet animal à corne unique, que les petits ailent colorier, qu’on associe autant aux arcs-en-ciel qu’aux start-ups milliardaires ou à des symboles d’inclusion ? Partons explorer cet univers où se mêlent mythes anciens, rhinocéros, symboles modernes et une touche de magie contemporaine sur le thème de la licorne. Pour terminer le petit tour du BeMac de ce milieu de semaine, nous fêtons aussi les Gautier.

Mais c’est quoi cette Journée mondiale de la licorne ?
La Journée mondiale de la licorne est une fête qui revient tous les 9 avril. Elle a débarqué il y a une dizaine d’années, à peu près, dans les pays anglo-saxons, avant de galoper un peu partout sur la planète. Pas de grand comité officiel derrière, pas de Nations-Unies, d’UNESCO ni de décret solennel, non, c’est plutôt une initiative populaire qui a pris de l’ampleur grâce à l’amour collectif pour ces créatures fantastiques. Imaginez : des enfants qui dessinent des chevaux à corne scintillante, des réseaux sociaux qui s’enflamment avec des hashtags comme #UnicornDay, et même des boutiques qui sortent des collections spéciales pleines de paillettes.
C’est un moment pour laisser parler son imagination, pour s’évader un peu du quotidien. L’on n’a pas de trace exacte de qui a eu l’idée de cette journée en premier, mais une chose est sûre : elle est bien installée maintenant, et elle revient chaque année comme un rendez-vous magique. Ce mercredi 9 avril 2025, on est pile dans le vif du sujet, et franchement, ça donne envie de croire en quelque chose d’un peu extraordinaire, non ?
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Elle existe vraiment, cette journée ?
Vous vous demandez peut-être si c’est sérieux, cette histoire de journée dédiée à un animal qui, soyons honnêtes, n’a jamais trotté dans nos prés. Eh bien, oui et non. Elle n’a pas de statut officiel, genre reconnu par l’ONU ou gravé dans le marbre des institutions. Ce n’est pas comme la Journée mondiale de l’eau ou du climat, avec des conférences et des discours. Là , c’est plus spontané, plus joyeux, presque un clin d’œil collectif. Elle existe parce que des gens, partout dans le monde, ont décidé de la célébrer.
Depuis son apparition autour de 2015 – certains disent même 2017 –, elle a gagné du terrain, portée par la vague des émojis licorne et des tendances arc-en-ciel sur Internet. Donc, réelle dans le sens où elle mobilise des foules ? Absolument. Réelle comme un fait scientifique ou historique bien documenté ? Pas tout à fait. Mais au fond, est-ce que ça change quelque chose ? Le 9 avril, elle est là , et ça suffit à mettre un peu de magie dans l’air. Et l’onen a bien besoin en ce moment me direz-vous !
D’où vient la signification de cette créature de légende ?
Parlons un peu de cet animal qui nous fait tous rêver. La licorne, elle n’est pas née d’hier. On en trouve des traces dans des textes vieux comme le monde, ou presque : chez les Grecs avec Ctésias, un médecin qui parlait d’un âne à corne en Inde, ou dans des bestiaires médiévaux où elle était une star. À l’époque, on y croyait dur comme fer. Elle était vue comme un symbole de pureté, une bête sauvage que seule une jeune fille innocente pouvait approcher. Sa corne, soi-disant, purifiait l’eau et guérissait les poisons – pas mal, hein ?
Bon, on sait aujourd’hui que ces « cornes » vendues à prix d’or étaient souvent des dents de narval, mais l’idée a fait son chemin. Au Moyen Âge, elle devient une icône dans l’art, comme dans les fameuses tapisseries de « La Dame à la licorne », qu’on peut admirer à Paris. Puis, avec le temps, elle s’est transformée. Fini le côté farouche, place à une version plus douce, plus colorée, avec une crinière qui brille de mille feux. Aujourd’hui, elle incarne la magie, l’innocence, et une bonne dose de fantaisie. C’est peut-être pour ça qu’on l’aime autant : elle nous rappelle qu’on peut encore rêver, même dans un monde hyper connecté.
Et son autre nom, c’est quoi ?
Si vous cherchez un autre mot pour désigner cette créature, ne vous creusez pas trop la tête. En français, « licorne » vient du latin « unicornis », qui veut dire « une seule corne ». Mais selon les cultures, elle a porté d’autres noms ou descriptions. Chez les Anglais, c’est « unicorn », évidemment. En Chine, on parle du qilin, une bestiole fantastique qui lui ressemble un peu, avec une corne et une aura de sagesse, même si elle a plus de poils et un look différent. Au fond, peu importe le nom, l’idée reste la même : une bête unique, majestueuse, qui sort de l’ordinaire. D’ailleurs, dans certaines légendes, on l’appelait juste « la bête à corne » ou « le cheval magique ».
Et si les licornes avaient vraiment existé ?
Et si, derrière les paillettes et les crinières arc-en-ciel, se cachait une vérité bien plus terre-à -terre ? Contrairement à ce qu’on pourrait penser, des créatures portant une seule corne ont bel et bien foulé notre planète, même si elles n’avaient rien de féerique. Prenez le rhinocéros d’Inde, par exemple, dont le nom latin, Rhinoceros unicornis, signifie littéralement « l’animal à une corne sur le nez ».
Ce colosse, avec sa corne unique et sa peau épaisse, pourrait bien être une des inspirations des légendes. Mais il y a encore plus impressionnant : une espèce disparue, le Elasmotherium sibiricum, surnommé la « licorne sibérienne ». Ce mastodonte, qui ressemblait davantage à un mammouth qu’à un cheval gracieux, vivait à l’ère glaciaire et croisait les premiers humains il y a des dizaines de milliers d’années. Avec sa corne massive, il n’avait rien de magique, mais son allure imposante a peut-être marqué les esprits assez fort pour nourrir les récits.
National Geographic le souligne : ces « licornes » réelles n’étaient pas des créatures de contes, mais des animaux bien ancrés dans leur époque. Le Elasmotherium, par exemple, pouvait atteindre quatre mètres de long et peser plusieurs tonnes – loin du cheval élancé qu’on imagine galopant sous un arc-en-ciel. Pourtant, leur existence offre une piste fascinante. Les premières histoires de licornes, comme celles rapportées par Ctésias dans l’Antiquité, pourraient être des échos déformés de ces bêtes rencontrées ou décrites par les anciens.
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Pourquoi elle représente la communauté LGBT ?
Et là , on arrive à quelque chose de plus rationnel et vraiment intéressant : pourquoi la licorne est devenue un emblème pour la communauté LGBT ? Déjà , regardez sa crinière : ces couleurs arc-en-ciel, ça vous rappelle quelque chose ? Le drapeau rainbow, bien sûr ! Ce lien visuel est évident, et il a aidé à faire de cet animal un symbole d’inclusion. Mais cela va plus loin. La licorne, c’est l’unicité par excellence. Elle est différente, elle ne rentre pas dans les cases, et ça résonne avec ceux qui revendiquent leur identité sans se plier aux normes. Historiquement, elle a aussi flirté avec la fluidité : parfois masculine dans les vieux mythes, souvent féminisée plus tard.
Cette capacité à changer, à être libre, cela parle à beaucoup de monde, elle en devient presque universelle au fond. Dans les années 2010, avec les réseaux sociaux, elle s’est imposée comme un signe de fierté, un moyen de dire : « Je suis unique, et j’en suis fier. » Ajoutez à ça son côté bienveillant et magique, et vous avez un porte-étendard parfait pour célébrer la diversité. Bref, elle est devenue bien plus qu’une image mignonne : elle porte un message.
Une licorne, ça peut aussi valoir des milliards
Et puis, il y a cette autre facette, loin des contes et des paillettes. En techno, une « licorne », c’est une entreprise privée qui dépasse le milliard de dollars de valorisation. Le terme a été inventé en 2013 par Aileen Lee, une investisseuse américaine, parce que ce genre de boîtes à l’époque, c’était aussi rare qu’un cheval à corne dans la vraie vie. Aujourd’hui, elles sont plus nombreuses – pensez à des noms comme Uber ou Airbnb avant qu’elles entrent en bourse.
Pourquoi ce nom ? Parce qu’elles ont un truc exceptionnel, un potentiel qui sort du lot, un peu comme notre amie mythique. En 2025, on compte des centaines de ces pépites, surtout dans le numérique, et elles brassent des milliards sans forcément faire de profits tout de suite. C’est fascinant, non ? D’un côté, une créature de légende qui inspire les rêves ; de l’autre, un symbole bien concret d’innovation et d’ambition. Deux mondes qui se croisent autour d’un même mot.
Le petit mot de la fin
Alors voilà , aujourd’hui c’est la Journée mondiale de la licorne, et surtout, c’est tout ça à la fois : un hommage à une légende qui traverse le temps, une fête pour s’amuser et rêver, un clin d’œil à des valeurs d’acceptation, et même un écho dans le monde des affaires. Qu’elle soit sur un dessin d’enfant, un t-shirt arc-en-ciel ou dans les chiffres d’une start-up, elle reste cette figure qui nous pousse à voir plus loin.
Et vous, comment vous la fêtez aujourd’hui ? Moi, je crois que je vais me faire un café avec une touche de glitter – ou pas, on verra bien ! Joyeux 9 avril, en tout cas.
( Temps de lecture : 10 minutes | L’illustration de notre article provient de notre stagiaire Alex.I, avec une image d’une licorne dans une forêt. )