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Microsoft a fêté ses 50 ans : l’incroyable saga d’un géant né dans un garage

Publié le et mis à jour le
 
Le 4 avril 2025, Microsoft a soufflé ses 50 bougies, un sacré cap pour une boîte née dans un garage – ou presque – à Albuquerque. La Firme de Redmond a fêté son 50e anniversaire. De l’idée un peu folle de deux étudiants, deux geeks des années 70, Bill Gates et Paul Allen, à l’empire technologique, l’entreprise insubmersible qu’on connaît aujourd’hui, l’aventure a de quoi faire rêver. Retour sur ce parcours en 12 moments qui ont marqué l’histoire de l’informatique et plus encore, avec des hauts, des bas, et pas mal de surprises.
Le logo de MS-DOS avec l’arrière-plan de Windows 11 (Crédit : OpenIcons)
Le logo de MS-DOS avec l’arrière-plan de Windows 11 (Crédit : OpenIcons)

Les débuts un peu bricolés d’un rêve américain


Tout commence en avril 1975, dans une ambiance digne d’un film sur les geeks des années 70. Bill Gates et Paul Allen, deux étudiants passionnés, bidouillent un truc qui va changer la donne : un interpréteur BASIC pour l’Altair 8800, le tout premier ordi personnel made in USA. À l’époque, on est loin des bureaux design de Redmond. Leur « Micro-Soft », avec un petit tiret qui disparaîtra plus tard, naît dans un coin d’Albuquerque, au Nouveau-Mexique. L’idée ? Vendre ce programme à MITS, la boîte qui fabrique l’Altair. Ils bossent avec Monte Davidoff, et franchement, on ne sait pas trop si c’était du pur génie ou un coup de bol monumental. Mais ça marche. Le 26 novembre 1976, la marque est déposée, et l’aventure commence.

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MS-DOS : le premier gros coup


En 1981, Microsoft sort MS-DOS. Ce système d’exploitation, un peu austère avec ses lignes de code en noir et blanc, devient la base des PC d’IBM. D’ailleurs, cette histoire avec IBM, elle a un côté presque marrant. À la fin des années 70, le géant bleu a tellement peur des procès anti-monopole qu’il décide de confier un truc aussi crucial que son OS à une petite équipe pas hyper expérimentée. « On va laisser les jeunes s’en charger », ont-ils dû se dire. Microsoft saute sur l’occasion. Cela pose les fondations d’un empire, même si, soyons honnêtes, personne n’aurait parié un dollar là-dessus à l’époque.

Windows : la révolution en douceur


Puis arrive 1985, et avec lui Windows 1.0. Bon, ce n’était pas encore la folie des écrans tactiles et des interfaces ultra-lisses que l’on a aujourd’hui avec Windows 11. Mais cette première version avec ses fenêtres et sa souris représentait un sacré pas en avant. Fini le tout-texte de MS-DOS, là on commence à voir où Gates veut aller : rendre l’informatique accessible à tout le monde, pas juste aux nerds.

La Suite Office : le bureau conquis


En 1992, Microsoft dégaine Office, et là, ça devient sérieux. Word, Excel, PowerPoint… Ces outils, on les utilise encore tous les jours – ou presque. C’est simple, ils ont carrément redéfini comment on bosse au bureau. Ça a l’air banal maintenant, mais à l’époque, c’était une petite révolution. Microsoft s’installe dans nos vies, et ça ne fait que commencer.

Xbox : le pari du jeu vidéo


En 2001, surprise générale : Microsoft se lance dans le gaming avec la Xbox. Franchement, qui aurait cru que la boîte des tableurs irait taquiner Nintendo et Sony sur leur terrain ? Pourtant, ils l’ont fait, et pas à moitié. La première Xbox, massive comme un tank, marque le début d’une nouvelle ère. Aujourd’hui, avec des titres comme Halo, ils ont prouvé qu’ils pouvaient jouer dans la cour des grands. Un pari osé qui finit par payer.

aQuantive : une première virée dans la pub


En 2007, ils rachètent aQuantive pour 6 milliards de dollars. Objectif ? Se faire une place dans la pub en ligne. Bon, disons-le, ça n’a pas été leur coup le plus brillant. Ça sentait l’envie de concurrencer Google, mais le résultat a été un peu mitigé. Pas grave, ça montre qu’ils osent tester des trucs, même si tout ne marche pas du premier coup.

Skype : la voix du futur


En 2011, ils mettent la main sur Skype pour 8,5 milliards. À l’époque, c’était l’appli star des appels vidéo, et Microsoft flaire le bon filon. Aujourd’hui, hasard du calendrier, Microsoft va enterrer Skype dans un mois et Teams va prendre le relais. Dans quelques jours, Skype, ce nom qui résonne comme une madeleine de Proust pour les pionniers d’Internet et de Windows, va disparaître pour de bon, rejoignant Netmeeting ou bien Messenger.

Nokia et Mojang : un double coup en 2014


2014, année chargée. D’abord, ils achètent la branche mobile de Nokia. L’idée était de se lancer à fond dans les smartphones, mais bon, les Lumia n’ont pas vraiment cartonné. Dommage, parce que le design était cool. Dans la foulée, ils s’offrent Mojang, les créateurs de Minecraft, pour 2,5 milliards. Là, c’est une autre histoire : Minecraft devient un phénomène mondial, et Microsoft tient un vrai trésor.

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LinkedIn : le réseau pro dans la poche


En 2016, ils déboursent 26 milliards pour LinkedIn. Un gros chèque, mais qui fait sens : le réseau pro colle bien à leur image de boîte sérieuse. Ça leur donne une porte d’entrée vers les pros du monde entier. Et puis, avouons-le, ça change des jeux vidéo et des téléphones qui ne décollent pas.

GitHub : le paradis des codeurs


2018, nouveau rachat : GitHub, pour 7,5 milliards. Si vous codez, vous savez à quel point cette plateforme est incontournable. Microsoft, qui a longtemps été vu comme l’ennemi des développeurs open-source, fait un virage à 180°. « On est vos potes maintenant », semblent-ils dire. Et ça marche : les codeurs adoptent le move.

ZeniMax et la guerre du gaming


En 2020, ils s’offrent ZeniMax Media, la maison-mère de Bethesda, pour 7,5 milliards. Doom, Fallout, Elder Scrolls… Ces licences, c’est du lourd. Avec la Xbox en ligne de mire, ils renforcent leur arsenal dans la bataille contre Sony. Les gamers jubilent, et Microsoft s’impose encore plus dans le jeu.

Nuance et Activision : les derniers gros coups


2021, ils achètent Nuance Communications, spécialiste de l’IA et de la reconnaissance vocale, pour 19 milliards. Un move discret mais malin, surtout pour la santé et les entreprises. Et en 2023, coup de tonnerre dans le monde du jeu vidéo avec le rachat d’Activision Blizzard pour 68,7 milliards. Call of Duty, World of Warcraft… C’est colossal. Même moi, qui ne suis pas un hardcore gamer, je vois l’ampleur du truc. Microsoft termine ses 50 ans en beauté.

L’IA chez Microsoft : une nouvelle frontière à conquérir


Ces dernières années, Microsoft a mis le paquet sur l’intelligence artificielle, et franchement, ça se voit. Dès 2019, ils ont commencé à faire parler d’eux avec Azure AI, une plateforme qui aide les entreprises à intégrer l’IA dans leurs projets. Mais le vrai tournant, c’est leur partenariat avec OpenAI, les créateurs de ChatGPT. En investissant des milliards – on parle de 10 milliards de dollars en 2023 – ils ont intégré des technos comme GPT dans leurs produits. Bing, par exemple, a eu droit à une cure de jouvence avec un moteur de recherche dopé à l’IA, et Teams s’est mis à proposer des résumés automatiques de réunions.

Sans oublier Copilot, leur assistant IA qui aide à coder ou à rédiger des mails. Avec le rachat de Nuance en 2021, spécialiste de la reconnaissance vocale, ils ont aussi renforcé leur présence dans des secteurs comme la santé. Bref, l’IA, c’est clairement le prochain gros chapitre pour eux, et ils ont l’air bien partis pour le dominer.

Et maintenant ?


50 ans après ses débuts, Microsoft n’est plus juste la boîte de Bill Gates et Paul Allen. C’est un mastodonte qui touche à tout : logiciels, jeux, cloud, IA… Leur parcours, c’est un mélange de génie, de coups de chance et de paris risqués. Alors, à quoi ressemblera la suite ? Difficile à dire, mais une chose est sûre : ils ne comptent pas s’arrêter là.

Joyeux anniversaire, Microsoft !

( L’illustration de notre article provient de OpenIcons sur le site Internet Pixabay. Si l’image vous intéresse, vous pouvez faire un don sur le site avant de la télécharger. )
 
chabot thierry
chabot thierry
Passionné par les ordinateurs depuis son premier PC-1512, il est l'auteur principal des articles concernant Internet, les OS et les moteurs de recherches. Il répond souvent sur les forums avec le pseudonyme Cthierry pour proposer des solutions.

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