Journée mondiale du théâtre : les arts de la scène à l’honneur ce 27 mars

Journée mondiale du théâtre : une histoire qui commence à Paris

Tout a démarré un 27 mars, en 1962, à Paris. Ce jour-là, le « Théâtre des Nations » ouvrait sa saison, et l’Institut international du théâtre (ITI) a sauté sur l’occasion pour en faire une date symbolique. L’idée ? Donner un coup de pouce aux arts vivants, les sortir un peu de l’ombre. À l’époque, on sortait à peine des années compliquées, et le théâtre, lui, avait cette force de rassembler, de faire réfléchir. Pas juste un loisir de bourgeois en costume, non, mais un vrai miroir tendu à la société. Depuis, chaque année, on remet ça, comme un clin d’œil à ce premier élan. Et franchement, plus de soixante ans après, ça tient toujours la route.

Un art qui ne veut pas se laisser oublier

Aujourd’hui, en 2025, on pourrait se demander pourquoi on fait encore tout un foin autour de ça. Avec les écrans partout, les séries qui défilent et les algorithmes qui nous mâchent le travail, le théâtre pourrait sembler un peu… démodé, non ? Eh bien, pas tant que ça. Il y a quelque chose dans ces salles, dans ces voix qui portent sans micro, dans ces silences qui pèsent, qui ne passe pas par un clic sur « suivant ». C’est vivant, imparfait, parfois bancal, et c’est justement ça qui accroche. Les gens de l’ITI le répètent souvent : cet art-là a « un potentiel non réalisé ». En gros, il peut encore nous surprendre, nous bousculer, même à l’heure où la tech semble tout avaler.

La science et la tech s’invitent sur scène

Le théâtre, en 2025, il flirte avec le futur. Des troupes intègrent des hologrammes, des capteurs, des IA qui improvisent. L’an dernier, à Londres, une pièce utilisait des lunettes de réalité augmentée pour plonger le public dans des décors mouvants. Ça peut faire grincer des dents les puristes, mais cela montre que cet art ne reste pas figé dans un vieux manuel. Il s’adapte, il teste, il joue avec ce qu’on lui donne.

Un écho qui résonne partout

Ce 27 mars, ça ne se passe pas qu’à Paris ou dans les grandes capitales culturelles. Partout, des petites salles, des écoles, des troupes amateurs se joignent à la fête. L’ITI pousse d’ailleurs chaque année un message écrit par une figure du milieu – en 2024, c’était un dramaturge norvégien qui parlait de « réinventer le silence ». Cette fois, on attend encore de savoir qui prendra la parole, mais l’idée reste la même : rappeler que le théâtre, c’est universel. De Tokyo à Dakar, il y a des gens qui montent sur scène, qui crient, qui rient, qui pleurent, et d’autres qui regardent, captivés. C’est presque magique, non, cette façon qu’il a de traverser les frontières sans visa ?

Une voix d’exception pour 2025

Chaque année, le Conseil exécutif de l’Institut international du théâtre (ITI) met un point d’honneur à sélectionner une figure marquante du monde théâtral pour rédiger le message de la Journée mondiale du théâtre, un événement fêté dans le monde entier le 27 mars depuis 1962. Pour 2025, c’est le Grec « Theodoros Terzopoulos » qui a été choisi, et on comprend vite pourquoi. Metteur en scène audacieux, pédagogue passionné et auteur inspiré, il apporte une vision unique, ancrée dans une carrière riche et une approche qui secoue les codes. Son message, attendu avec curiosité, promet de résonner fort, porté par une voix qui sait parler au cœur des scènes comme à celui des spectateurs.

Et nous, dans tout ça ?

Alors, ce jeudi, l’on fait quoi ? On n’est pas tous des mordus de Molière ou de Shakespeare, et ce n’est pas grave. Peut-être juste pousser la porte d’une petite salle près de chez soi, histoire de voir, en commençant par regarder sur le site web « tpa.fr » qui vous permet de trouver un spectacle ou une pièce de théâtre à Paris et dans toute la France, ou près de chez vous. Ou même fouiller un peu en ligne, parce que oui, en 2025, il y a des captations qui circulent, des expériences hybrides qui mélangent le live et le numérique. Le théâtre, il ne demande pas qu’on soit expert, il demande juste qu’on soit là, qu’on tende l’oreille. Et si on n’a pas le temps, pas le courage, ou pas l’envie, au moins se dire que ça existe encore, que ça résiste. Parce que dans un monde qui va vite, trop vite parfois, lui, il prend son temps pour nous parler.

Le théâtre a encore un futur à écrire

En regardant vers demain, on sent bien que cet art ne va pas s’éteindre de sitôt. Il a survécu à des guerres, des crises, des révolutions technologiques – alors les smartphones et les réseaux sociaux, franchement, ce n’est pas ça qui va l’achever. Peut-être qu’en 2030, on aura des pièces entièrement jouées par des robots, ou des spectateurs qui influencent l’histoire en direct via une appli. Mais au fond, ce qui restera, c’est cette étincelle humaine, ce moment où quelqu’un se plante devant nous et raconte une histoire. Ce 27 mars 2025, c’est une piqûre de rappel : le théâtre, ce n’est pas juste du passé, c’est aussi un bout de notre avenir. Et ça, ça vaut bien qu’on y jette un œil, non ?

( Temps de lecture : 6 minutes. L’illustration de notre article provient de notre stagiaire Alex.I Grok avec une scène de théâtre où le rideau rouge est encore fermé )