Journée mondiale de l’eau : préserver les glaciers, c’est protéger notre eau
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Rubrique Tendances & Actus
Nous sommes le samedi 22 mars et c’est la Journée mondiale de l’eau, une initiative des Nations Unies qui est célébrée chaque année le 22 mars depuis 1993 et qui a pour thème cette année « La préservation des glaciers », ces immenses réservoirs d’eau douce qui disparaissent à une vitesse alarmante. Leur fonte bouleverse l’équilibre de la planète, menace l’approvisionnement en eau de milliards de personnes et aggrave les catastrophes naturelles. Pour terminer le petit tour du BeMac de ce début de week-end, nous fêtons aussi les Léa.

Journée mondiale de l’eau : pourquoi faut-il sauver nos glaciers ?
Chaque année, le 22 mars, on célèbre la Journée mondiale de l’eau. Et cette fois, le focus est mis sur un sujet qui ne laisse personne indifférent : la préservation des glaciers. Ces immenses réservoirs de glace, qu’on imagine immuables, sont en réalité en grand danger. Et leur disparition, c’est un véritable casse-tête pour la planète entière.
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Des géants de glace en sursis
Les glaciers, ce ne sont pas juste de jolis paysages de cartes postales. Ils sont un maillon essentiel du cycle de l’eau. Aujourd’hui, environ 70 % de l’eau douce de la Terre est piégée sous forme de glace ou de neige. Sauf que cette réserve fond à une vitesse affolante. En 2023, la perte a dépassé les 600 milliards de tonnes, un triste record en 50 ans. Le problème, c’est que cette fonte accélérée perturbe complètement les flux d’eau douce. Des milliards de personnes en dépendent, que ce soit pour boire, irriguer les champs ou produire de l’électricité.
Une ressource qui disparaît sous nos yeux
On parle souvent des océans, des mers, mais l’eau douce, c’est une denrée rare. Sur toute l’eau présente sur Terre, 97,5 % est salée. Et dans les 2,5 % restants, la grande majorité est soit gelée, soit inaccessible, enfermée dans les profondeurs du sol. En gros, l’humanité vit avec à peine 0,028 % de toute l’eau disponible sur la planète. De quoi donner le vertige, non ?
Et pourtant, on continue de gaspiller sans trop y penser. En France, on dispose d’environ 3 262 m³ d’eau douce par habitant chaque année. Ça peut sembler énorme, mais ça comprend aussi tout ce qu’on ne voit pas : l’eau pour cultiver nos céréales, élever les animaux, fabriquer nos vêtements, nos téléphones... Chaque goutte compte.
Une fonte avec de graves conséquences
Si les glaciers disparaissent, les conséquences pourraient devenir bien plus qu’un simple problème d’approvisionnement en eau. Ils jouent un rôle clé dans la régulation du climat. Moins de glace, c’est plus d’absorption de chaleur par la Terre, ce qui accélère encore le réchauffement. Et puis il y a la montée du niveau de la mer, qui dépasse aujourd’hui de 20 cm celui de 1900. C’est un cercle vicieux : plus ça fond, plus les océans gonflent, menaçant des millions de personnes vivant sur les côtes.
La Journée mondiale de l’eau célèbre l’eau et sensibilise à la situation des 2,2 milliards de personnes qui vivent sans accès à de l’eau salubre. Il s’agit de prendre des mesures pour lutter contre la crise mondiale de l’eau. L’un des principaux objectifs de la Journée mondiale de l’eau est de soutenir la réalisation de l’objectif de développement durable 6 : eau propre et assainissement, pour tous d’ici à 2030.
Nations Unies
Préserver les glaciers, c’est préserver notre avenir
Comme nous l’explique le site des Nations unies, les glaciers fondent plus vite que jamais. Avec le réchauffement climatique, ces immenses réserves d’eau douce rétrécissent, rendant le cycle de l’eau plus imprévisible et amplifiant les phénomènes extrêmes.
Le recul des glaciers pourrait provoquer une dévastation. Pour des milliards de personnes, cela signifie des crues soudaines, des sécheresses plus fréquentes, des glissements de terrain et une montée inexorable du niveau de la mer. Les écosystèmes en souffrent, et avec eux, nos modes de vie.
La préservation des glaciers est une stratégie de survie. Réduire les émissions de gaz à effet de serre et mieux gérer les eaux de fonte sont des priorités absolues. Il est encore temps d’agir, mais chaque instant compte.
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Sauver ce qui peut encore l’être
Tout n’est pas encore joué. Si on parvient à limiter le réchauffement à 1,5 °C, on pourrait éviter la disparition de deux tiers des glaciers situés dans les sites du patrimoine mondial. Ça implique des efforts massifs pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, ralentir la consommation d’énergies fossiles et protéger les écosystèmes.
Alors oui, tout cela peut sembler lointain, et du coup, ne pas nous concerner. Mais à notre échelle, chaque geste compte : économiser l’eau, réduire sa consommation énergétique, soutenir des initiatives de préservation. Parce qu’au final, ce qui fond, ce n’est pas juste de la glace, c’est aussi une partie de notre avenir et celui de nos enfants.
( Temps de lecture : 4 minutes | L’illustration de notre article provient de notre stagiaire Alex.I, avec une image représentant un glacier dans une montagne française. )