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Le 20 mars, une journée dédiée au bonheur : une idée utopique ?

Publié le et mis à jour le
 
Nous sommes le jeudi 20 mars et c’est la Journée internationale du bonheur, une initiative des Nations Unies, proposée par le Bhoutan en 2012. Une journée pour se rappeler de l’importance de placer le bonheur et le bien-être au cœur des politiques et des actions à l’échelle mondiale, même si en ce moment ce n’est plus trop le cas dans de nombreuses régions du monde. Pour terminer le petit tour du BeMac de ce jeudi, nous fêtons aussi les Philémon.
Le bonheur à deux tout simplement (Crédit : Alex.I Grok)
Le bonheur à deux tout simplement (Crédit : Alex.I Grok)

La Journée internationale du bonheur : une vraie raison de sourire ?


Chaque année, le 20 mars, l’ONU célèbre la Journée internationale du bonheur. Une initiative qui peut sembler un peu naïve à première vue. Mais derrière cette date, il y a une idée bien plus sérieuse qu’on ne l’imagine : remettre le bien-être au cœur des priorités mondiales. Dans un monde où les crises s’enchaînent, où les mauvaises nouvelles dominent l’actualité, est-ce qu’on peut vraiment se permettre de célébrer la joie ? Spoiler : oui, et c’est même essentiel.

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Un bonheur classé au patrimoine mondial


Si on vous disait que le bonheur est une affaire d’État, vous nous croiriez ? Pourtant, c’est bien ce que l’ONU a décidé en 2012 en créant cette journée spéciale. L’idée ne sort pas de nulle part. Elle vient du Bhoutan, ce petit pays niché dans l’Himalaya qui mesure sa richesse non pas en PIB, mais en Bonheur National Brut. Plutôt visionnaire, non ? Là-bas, on considère que le développement ne se résume pas aux chiffres économiques, mais qu’il doit aussi inclure la qualité de vie des habitants. L’ONU a repris ce concept pour en faire un message universel : une société prospère, ce n’est pas juste une question d’argent.

Et concrètement, ça change quoi ?


On ne va pas se mentir, le 20 mars, personne ne va vous distribuer du bonheur en kit. Il ne suffit pas d’un hashtag ou d’un discours officiel pour améliorer le quotidien des gens. Mais cette journée a quand même un rôle : elle pousse les gouvernements et les entreprises à réfléchir différemment. Des études ont montré que des politiques centrées sur le bien-être (comme réduire le temps de travail ou améliorer les conditions de vie) ont un impact positif direct sur l’économie. Plus heureux, on est aussi plus productif, plus créatif, et surtout en meilleure santé. Finalement, investir dans le bonheur, c’est loin d’être une idée farfelue.

Bonheur et réseaux sociaux : entre inspiration et pression


C’est un peu l’ironie de l’époque. D’un côté, on a des tonnes de contenus motivants qui nous répètent qu’il faut profiter de la vie, être positif, pratiquer la gratitude… De l’autre, les réseaux sociaux créent une pression énorme pour afficher un bonheur parfait. On en arrive parfois à un paradoxe : plus on essaie de prouver qu’on est heureux, plus on finit par se sentir mal. Cette Journée internationale ne dit pas qu’il faut sourire à tout prix, mais plutôt qu’on peut réfléchir à ce qui nous rend vraiment bien, au-delà des apparences. Et ça, c’est une question qui mérite qu’on s’y attarde.

Comment apporter du bonheur au travail ?


Apporter du bonheur au travail ne se résume pas à installer un baby-foot ou offrir du café à volonté. Ce qui compte vraiment, c’est l’ambiance, la reconnaissance et le sentiment d’utilité. Un climat de confiance, où chacun se sent écouté et respecté, change tout. Un manager bienveillant qui valorise les efforts et laisse une vraie autonomie permet à son équipe de s’épanouir. Donner du sens au travail est aussi essentiel : comprendre l’impact de ses actions et voir leur utilité booste naturellement la motivation. Enfin, l’équilibre entre vie pro et perso ne doit pas être une option. Travailler trop n’a jamais rendu personne plus efficace, alors que des horaires flexibles ou le droit à la déconnexion favorisent la sérénité et la productivité.

Mais le bonheur au travail passe aussi par la convivialité et la reconnaissance. Un simple « merci », un mot sympa ou une mise en avant d’un bon travail peuvent avoir un effet puissant sur le moral. Les pauses-café, les discussions informelles et les moments de partage créent un environnement où il fait bon évoluer. On sous-estime souvent le pouvoir des petits gestes quotidiens : un peu d’humour, de l’entraide et des échanges sincères suffisent parfois à transformer une journée ordinaire en un moment agréable. Finalement, un cadre de travail épanouissant repose sur peu de choses, mais il demande de l’attention et une vraie volonté de mettre l’humain au centre.

Quel pourrait être la définition du bonheur en 2025 ?


En 2025, le bonheur pourrait se définir comme un équilibre entre bien-être personnel, lien social et sens donné à la vie, dans un monde en perpétuelle mutation. Ce n’est plus seulement une quête individuelle, mais aussi une question collective, influencée par la qualité de l’environnement, le temps accordé à ce qui compte vraiment et la capacité à se déconnecter du stress ambiant. Face aux incertitudes économiques, climatiques et technologiques, il repose moins sur l’accumulation de biens que sur la sérénité, la liberté de choix et l’harmonie avec son entourage. Plus que jamais, il s’agit de trouver du plaisir dans les petites choses et de cultiver un état d’esprit où l’instant présent a autant de valeur que les projets d’avenir.

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Une utopie dans un monde en crise ?


On pourrait se demander si célébrer le bonheur en pleine période de crises économiques, sociales ou climatiques n’est pas un peu déplacé. Est-ce qu’on n’a pas mieux à faire ? En réalité, c’est peut-être précisément dans ces moments-là qu’on en a le plus besoin. Le bonheur, ce n’est pas seulement une question individuelle, c’est aussi une dynamique collective. Si une société va mal, il devient plus compliqué pour chacun d’aller bien. La question du bien-être devrait donc être une priorité pour les gouvernements, et pas juste un bonus.

Et nous, dans tout ça ?


On peut voir cette journée comme une occasion de se poser les bonnes questions. Qu’est-ce qui nous rend heureux, au fond ? Est-ce qu’on consacre assez de temps à ce qui nous fait du bien ? Sans forcément tout révolutionner, prendre un moment pour y réfléchir, c’est déjà un premier pas. Alors, sans attendre une directive de l’ONU, pourquoi ne pas tester une mini-révolution personnelle, ne serait-ce que pour la journée ? Après tout, ça ne coûte rien… et ça peut rapporter gros. Comme le disait si bien Albert Schweitzer : « le bonheur est la seule chose qui se double si on le partage ».

Et si, au lieu de courir après une idée parfaite du bonheur, on commençait simplement par se demander ce qui, aujourd’hui, nous rend vraiment heureux ?

( Temps de lecture : 6 minutes | L’illustration de notre article provient de notre stagiaire Alex.I Grok, avec une illustration représentant deux personnes âgées marchant sur une plage au coucher du soleil, évoquant la sérénité, la réflexion et l’équilibre personnel. Le bonheur tout simplement ! )
 
chabot thierry
chabot thierry
Passionné par les ordinateurs depuis son premier PC-1512, il est l'auteur principal des articles concernant Internet, les OS et les moteurs de recherches. Il répond souvent sur les forums avec le pseudonyme Cthierry pour proposer des solutions.

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