Journée internationale des Volontaires, la journée du bénévolat ce mardi
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Ce mardi, on ouvre la cinquième case du calendrier de l’avent. C’est aussi l’occasion de penser aux autres, aux plus démunis avec la Journée internationale des Volontaires, la journée du bénévolat, dont le thème retenu cette année est « le pouvoir de l’action collective : si tout le monde le faisait » pour mettre en lumière la valeur des volontaires et leur capacité à créer un changement positif au service d’un avenir meilleur. Imaginez plus de huit milliards d’entre nous faisant du bénévolat. Pour terminer le petit tour du BeMac de ce quatrième jour de décembre, nous fêtons aussi les Gérald.
C’est la Journée internationale des Volontaires
C’est la Journée internationale des Volontaires, une journée qui vise avant toute chose à sensibiliser le monde entier du besoin d’aider les autres, souvent les plus démunis à travers des activités bénévoles et philanthropiques. Le thème retenu cette année est « le pouvoir de l’action collective : si tout le monde le faisait » pour mettre en lumière la valeur des volontaires et leur capacité à créer un changement positif. Le contexte actuel renforce encore plus le besoin de penser à ceux qui sont en grande difficulté au quotidien, qui sont de plus en plus nombreux du fait des guerres, des bouleversements climatiques ou de la hausse vertigineuse des matières premières.
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C’est une journée qui trouve toute sa pertinence aux côtés du « Giving Tuesday », dont nous vous parlons régulièrement et qui s’est déroulée il y a quelques jours. Il s’agit d’un mouvement ouvert, positif et amplificateur d’énergie citoyenne. Aujourd’hui, c’est donc l’occasion de poser des actes de bienveillance, en sachant que si vous souhaitez aider, mais n’avez pas beaucoup de moyens financiers, vous pouvez tout à fait donner de votre temps. En France, aujourd’hui, 2 millions de personnes âgées sont isolées de leurs cercles familiaux et amicaux, alors qu’elles étaient 900 000 en 2017. Pire encore, 530 000 sont en situation de mort sociale selon les petits frères des pauvres.
Imaginer plus de huit milliards de volontaires
Comme nous l’explique le site Internet des Nations Unies : « Si tout le monde s’engageait volontairement, le monde serait un endroit meilleur. Imaginez plus de huit milliards d’entre nous faisant du bénévolat. Des possibilités illimitées pour un développement durable - nourriture et éducation pour tous, environnement propre et bonne santé, sociétés inclusives et pacifiques, et bien plus encore. Le volontariat est une énorme ressource renouvelable pour résoudre des problèmes sociaux, économiques et environnementaux dans le monde entier. Alors que le monde fait face à des défis croissants, les volontaires sont souvent les premiers à aider. Les volontaires sont en première ligne lors des crises et des urgences, souvent dans des situations très difficiles et urgentes. ». Mais cela s’appelle de l’utopie malheureusement.
862,4 millions de volontaires dans le monde entier
Même s’ils ne sont pas plus de 8 milliards, à l’échelle mondiale, la mobilisation du volontariat s’illustre tout de même de manière impressionnante, avec un total de 862,4 millions de personnes âgées de 15 ans et plus recensées en une période d’un mois. Environ 6,5 % de la population en âge de travailler dans le monde s’engage dans le volontariat formel, tandis que 14,3 % contribuent au volontariat informel. Une distinction notable émerge entre les genres, les hommes montrant une préférence pour le volontariat formel, tandis que les femmes s’orientent davantage vers le volontariat informel.
La pandémie a catalysé un élan de solidarité mondiale, avec de nombreux individus, qu’ils soient jeunes, âgés, hommes ou femmes, quelle que soit leur situation professionnelle, consacrant leur temps et leurs compétences pour apporter leur aide. Cette démonstration de générosité a renforcé le rôle crucial du volontariat dans les moments de crise. Un aspect essentiel réside dans la participation des volontaires issus de communautés marginalisées aux processus de prise de décisions. Cette inclusion active contribue à l’élaboration de solutions à long terme et durables, favorisant ainsi une approche plus équitable et holistique pour répondre aux défis mondiaux.
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Volontariat formel VS volontariat informel
Le volontariat formel et le volontariat informel se distinguent principalement par leur structure, leurs procédures et leur organisation. La principale différence réside dans le degré de formalité et d’organisation. Le volontariat formel est structuré, avec des procédures définies et un potentiel d’engagement à long terme, tandis que le volontariat informel est plus flexible, spontané et peut être axé sur des actions à court terme.
Le volontariat formel s’inscrit généralement au sein d’organisations structurées telles que des ONG, des associations caritatives ou des institutions gouvernementales. Les volontaires formels suivent des procédures bien définies, incluant des processus de sélection, des formations spécifiques, et sont soumis à des politiques et réglementations organisationnelles. Souvent, il implique un engagement à long terme, avec des responsabilités spécifiques assignées aux volontaires, qui peuvent être intégrés à des projets spécifiques ou occuper des rôles définis au sein de l’organisation.
À l’inverse, le volontariat informel se caractérise par l’absence de structure formelle. Il peut émerger de manière spontanée, souvent basé sur des initiatives individuelles ou des groupes de personnes mobilisés de manière informelle. Les procédures sont flexibles, et les volontaires informels ne sont généralement pas soumis à des exigences strictes en matière de formation ou de sélection. Cet engagement est souvent à court terme, axé sur des actions spécifiques ou des événements ponctuels, sans nécessairement impliquer un engagement à long terme.
