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C’est le 6 novembre à 11h25 que les femmes commencent à travailler gratuitement

Publié le et mis à jour le
 
Quand les inégalités de salaires ne font clairement pas preuve de bon sens en France en 2023 ! C’est le 6 novembre à 11h25 que les femmes commencent à travailler gratuitement. Mais si la tendance tend à s’équilibrer très doucement au fil des ans, l’année dernière c’était le 4 novembre à 9h10, en fin de matinée il y en a certaines qui vont « travailler pour la gloire » à compter d’aujourd’hui. Cette date symbolique est calculée par la newsletter féministe « Les Glorieuses » en fonction de l’écart de salaire entre les femmes et les hommes.
Égalité salariale : travail en équipe entre les hommes et les femmes au bureau
Égalité salariale : travail en équipe entre les hommes et les femmes au bureau

Dès 11h25 ce lundi, les femmes bossent gratis !


Dès la fin de matinée de ce lundi de reprise, une triste réalité se manifeste : les femmes travaillent symboliquement gratuitement. Les inégalités salariales persistent malgré des progrès modestes, et il est indéniable que certaines décisions manquent de bon sens, en particulier en ce qui concerne les salaires des femmes au sein des entreprises. Bien que des améliorations aient été constatées ( seulement deux journées de gagnées en un an ), les disparités salariales entre hommes et femmes persistent et continuent de s’aggraver. À ce rythme, il faudrait encore près de 56 ans pour atteindre une véritable égalité salariale, même si certains arguments évoquent des différences de secteurs d’activité ou d’heures travaillées. Cependant, la réalité demeure : si les femmes devaient percevoir leur salaire annuel en une seule fois, ce serait aujourd’hui que leur rémunération cesserait. Selon les dernières données, les femmes gagnent en moyenne 15,2 % de moins que les hommes, mettant en lumière l’ampleur de ce problème persistant.

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Le travail décent convenablement rémunéré résume les aspirations des travailleuses


Cette date limite du 6 novembre aurait toute sa place avec la Journée mondiale pour le travail décent et plus de justice salariale qui est fêtée chaque année le 7 octobre. Pour l’Organisation internationale du Travail : « Le travail décent résume les aspirations des êtres humains au travail. Il regroupe l’accès à un travail productif et convenablement rémunéré, la sécurité sur le lieu de travail et la protection sociale pour tous, de meilleures perspectives de développement personnel et d’insertion sociale, la liberté pour les individus d’exprimer leurs revendications, de s’organiser et de participer aux décisions qui affectent leur vie, et l’égalité des chances et de traitement pour tous, hommes et femmes ».

Les femmes doivent travailler 15,2 % de plus que les hommes


C’est donc ce 6 novembre à 11h25 que les femmes commencent à travailler gratuitement en France. Cette date symbolique est calculée par la newsletter féministe « Les Glorieuses » en fonction de l’écart de salaire entre les femmes et les hommes. En 2023, cet écart est de 15,2 %, ce qui signifie que les femmes doivent travailler 15,2 % de plus que les hommes pour gagner le même salaire. Ainsi, le 6 novembre à 11h25, elles travaillent donc gratuitement, jusqu’à la fin de l’année. Cette initiative vise à sensibiliser l’opinion publique aux inégalités salariales entre les femmes et les hommes. Elle est également l’occasion de se mobiliser pour l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.

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Les violences économiques conjugales touchent 41 % des femmes


Une étude IFOP pour Les Glorieuses, publiée le 31 octobre 2023, révèle que 41 % des femmes en France ont déjà subi au moins une forme de violences économiques conjugales. Ces violences peuvent prendre de nombreuses formes, telles que le vol d’argent, le contrôle des dépenses, le blocage des cartes bancaires, l’opposition au fait que la femme ait un compte bancaire personnel, le refus de contribuer aux dépenses du ménage, l’endettement du couple sans l’accord de la femme, etc. 50% des femmes interrogées indiquent qu’elles ne reçoivent pas ou plus la pension alimentaire à laquelle elles ont droit.

Près d’une femme sur 4 est victime de violences économiques de la part de son partenaire actuel. Selon le sondage IFOP pour Les Glorieuses, 23% des femmes sont victimes de violences économiques de la part de leur partenaire actuel. Les violences économiques conjugales ont un impact important sur la vie des femmes. Elles peuvent entraîner une perte d’autonomie financière, un appauvrissement, un stress, une détresse psychologique, voire une dépendance affective. Elles peuvent également être un facteur de risque de violences physiques ou sexuelles. L’étude IFOP montre que les violences économiques conjugales sont plus fréquentes chez les femmes qui gagnent moins que leur conjoint. Elles sont également plus fréquentes chez les femmes qui ont des enfants.

Il est important de sensibiliser nos politiques afin de mettre en place des réelles mesures pour lutter contre les violences économiques conjugales et surtout pour l’égalité salariale entre les hommes et les femmes !

( Temps de lecture : 3 minutes | L’illustration de notre article provient de RonaldCandonga sur le site Internet Pixabay. Si l’image vous intéresse, vous pouvez faire un don sur le site avant de la télécharger )
 
chabot thierry
chabot thierry
Passionné par les ordinateurs depuis son premier PC-1512, il est l'auteur principal des articles concernant Internet, les OS et les moteurs de recherches. Il répond souvent sur les forums avec le pseudonyme Cthierry pour proposer des solutions.

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