9e édition de la Journée nationale de la qualité de l’air ce samedi
Publié le
et mis à jour le
Rubrique Actu du moment
Ce samedi 14 octobre 2023, c’est la 9e édition de la Journée nationale de la qualité de l’air, celui que nous respirons au quotidien que ce soit dans la sphère privée, au travail ou en extérieur. Quand on parle de la qualité de l’air en intérieur, cela ne veut pas dire que l’on doit se focaliser sur la sphère privée, sur nos habitations, il y a aussi les entreprises où les employeurs doivent protéger leurs employés et leur offrir des conditions de travail optimales. Pour terminer le petit tour du BeMac de ce quatorzième jour d’octobre, nous fêtons aussi les Juste ainsi que les Calliste, Céleste et Gwendoline.
C’est la Journée nationale de la qualité de l’air
La Journée nationale de la qualité de l’air, qui se déroule chaque année en France le 14 octobre, est une initiative visant à sensibiliser le public à l’importance de la qualité de l’air et à promouvoir des actions pour réduire la pollution de l’air. Cette journée a été instaurée pour attirer l’attention sur les enjeux liés à la qualité de l’air et encourager la population à prendre des mesures pour améliorer la qualité de l’air et réduire les émissions de polluants.
Publicité
Pendant cette journée, divers événements, campagnes de sensibilisation, conférences et activités éducatives sont organisés dans toute la France pour informer le public sur les effets de la pollution de l’air sur la santé humaine, l’environnement et le climat. Les autorités, les organisations environnementales, les entreprises et les écoles participent généralement à ces initiatives pour encourager la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la promotion des transports propres et d’autres actions visant à améliorer la qualité de l’air.
La Journée nationale de la qualité de l’air vise à rappeler à tous l’importance de préserver un environnement sain et à inciter à des comportements plus respectueux de l’air que nous respirons. Elle contribue également à rappeler les objectifs et les engagements en matière de qualité de l’air pris par les autorités françaises et européennes. L’urgence est palpable pour certaines métropoles d’envergure où la qualité de l’air fait fréquemment l’objet de critiques médiatiques, en particulier pour les villes traversées par un dense réseau routier ou à proximité de zones industrielles. Le secteur du transport routier représente l’une des principales causes de pollution atmosphérique, contribuant à hauteur de 63 % aux émissions d’oxydes d’azote.
La pollution de l’air c’est quoi ?
La pollution de l’air est un problème environnemental majeur qui résulte de la présence de substances nocives dans l’atmosphère à des niveaux susceptibles de nuire à la santé humaine, à la faune et à la flore. Ces substances nocives incluent des particules fines, des gaz et divers composés chimiques. La pollution de l’air peut provenir de diverses sources, notamment les émissions industrielles, les émissions de véhicules, les activités agricoles, la combustion de combustibles fossiles, les incendies de forêt, et des processus naturels et anthropiques.
Les particules fines, de minuscules particules solides ou liquides en suspension dans l’air, comprennent la poussière, la suie, le pollen et les particules issues de la combustion. Les oxydes d’azote (NOx), émis principalement par les véhicules et les installations industrielles, sont responsables de la formation de smog et de pluies acides. Les composés organiques volatils (COV), issus de sources telles que les produits pétroliers et les solvants, réagissent avec les NOx pour former de l’ozone troposphérique, un polluant atmosphérique nocif.
Le dioxyde de soufre (SO2), émis par la combustion de combustibles fossiles, peut provoquer des problèmes respiratoires et contribuer à la formation de pluies acides. Le monoxyde de carbone (CO), un gaz incolore et inodore émis lors de la combustion incomplète de combustibles, peut être mortel en cas d’inhalation excessive. De plus, l’ozone troposphérique, bien qu’il soit bénéfique dans la haute atmosphère (la couche d’ozone), devient un polluant près de la surface terrestre, causant des problèmes respiratoires et des dommages aux cultures.
Publicité
La pollution de l’air a de graves conséquences sur la santé humaine, provoquant des problèmes respiratoires, des maladies cardiovasculaires, des cancers, voire la mortalité. Elle a également des impacts négatifs sur l’environnement en contribuant au changement climatique, à la dégradation des écosystèmes et à la détérioration des bâtiments et des monuments historiques. Par conséquent, la réduction de la pollution de l’air est une préoccupation majeure pour la santé publique et la préservation de l’environnement.
Quels gestes adopter pour agir ?
Pour contribuer à la réduction de la pollution de l’air, il est essentiel d’adopter des gestes et des comportements responsables au niveau individuel et collectif. Tout d’abord, réduire la dépendance aux véhicules à combustion interne en faveur des transports plus propres, tels que les vélos, les transports en commun, ou les véhicules électriques, contribue significativement à la réduction des émissions de gaz polluants. Le covoiturage est une option à considérer pour diminuer le nombre de véhicules sur les routes. Lorsque vous conduisez, l’entretien régulier de votre véhicule est important pour assurer un fonctionnement efficace et limiter les émissions polluantes. Éviter les comportements de conduite agressifs, comme les accélérations brutales et les freinages brusques, peut également réduire la consommation de carburant et les émissions.
Une gestion responsable de l’énergie à la maison et au travail est une autre façon d’agir. L’utilisation d’appareils écoénergétiques, l’isolation adéquate des bâtiments, et l’optimisation des systèmes de chauffage et de climatisation permettent de réduire la demande d’énergie et, par conséquent, les émissions de polluants atmosphériques. La réduction de la consommation de produits à base de combustibles fossiles, tels que le charbon, le pétrole et le gaz naturel, contribue également à la réduction des émissions. Vous pouvez opter pour des sources d’énergie renouvelable pour votre propre utilisation, ou soutenir les efforts visant à diminuer la dépendance aux énergies fossiles.
La promotion des énergies renouvelables, comme l’énergie solaire et éolienne, est cruciale pour réduire l’empreinte carbone de la production d’électricité. Soutenir des politiques publiques favorisant les énergies propres est un moyen de faire avancer cette transition énergétique. De plus, la promotion de la reforestation et la conservation des espaces naturels contribuent à absorber les émissions de dioxyde de carbone (CO2) de l’atmosphère. Les arbres jouent un rôle essentiel dans la purification de l’air et la réduction des niveaux de CO2.
Enfin, il est important de sensibiliser les autres à l’importance de la qualité de l’air en partageant des informations sur la pollution atmosphérique, en soutenant des organisations environnementales et en participant à des initiatives locales visant à améliorer la qualité de l’air. En adoptant ces gestes et en encourageant des pratiques plus respectueuses de l’environnement, nous pouvons tous contribuer à l’atténuation de la pollution de l’air et à la préservation de notre planète pour les générations futures.
Les enfants pauvres sont plus vulnérables à la pollution de l’air
Les enfants issus de familles à faible revenu sont plus vulnérables à la pollution de l’air en raison de plusieurs facteurs. Tout d’abord, ces familles ont tendance à résider dans des quartiers urbains plus densément peuplés, exposant ainsi leurs enfants à des niveaux de pollution plus élevés en raison de la proximité des sources de pollution, telles que les industries et les autoroutes. De plus, les logements de moindre qualité dans lesquels ces familles vivent peuvent offrir moins de protection contre la pénétration de la pollution de l’air.
L’accès limité aux soins de santé et aux ressources pour faire face aux problèmes de santé liés à la pollution de l’air peut également rendre ces enfants plus vulnérables. De plus, des régimes alimentaires moins nutritifs et des niveaux de stress économique plus élevés chez les familles pauvres peuvent aggraver les effets néfastes de la pollution de l’air sur la santé des enfants. En conséquence, des politiques visant à réduire la pollution de l’air et à atténuer les inégalités environnementales sont essentielles pour protéger la santé des enfants, en particulier ceux issus de familles à faible revenu.
Publicité
Sensibiliser les citoyens à l’importance de la qualité de l’air
Sur le site Internet « Écologie.gouv.fr », l’on peut y lire que ce rendez-vous a un objectif : « sensibiliser les citoyens à l’importance de la qualité de l’air que nous respirons et valoriser les bonnes pratiques pour le préserver et protéger sa santé. Pour la Journée nationale de la qualité de l’air 2023, petits et grands sont invités à se mobiliser pour contribuer à sensibiliser la population sur la pollution de l’air et ses enjeux ». Collectivités, associations, entreprises, écoles et citoyens... Tout le monde peut participer en proposant un événement pédagogique sur la qualité de l’air ou sur les bonnes pratiques pour lutter contre la pollution de l’air.
Mieux respirer, c’est ça l’idée : tout comprendre sur la qualité de l’air
Ensemble, agissons pour mieux respirer !
( Temps de lecture : 3 minutes | L’illustration de notre article provient de Jplenio sur le site Internet Pixabay. Si l’image vous intéresse, vous pouvez faire un don sur le site avant de la télécharger )
