Même si les joueurs reconnaissent être satisfaits du graphisme, de l’histoire ou encore de la jouabilité du jeu, le problème récurrent provient des serveurs de jeux de Blizzard qui supportent mal la connexion simultanée de dizaines de milliers de joueurs. Du coup, il n’est pas rare qu’aux heures de pointe, ces derniers voient s’afficher un message d’erreur leur indiquant que la connexion est impossible, la fameuse « Erreur 37 » rencontrée par de nombreux joueurs. ou qu’ils soient déconnectés sans prévenir en pleine partie, perdant ainsi les dernières armes et pièces d’or collectées.
De son côté Blizzard reconnaît rencontrer quelques problèmes avec ses serveurs et assure effectuer des améliorations afin « d’encaisser » l’afflux de joueurs aux heures de pointe.
UFC Que Choisir pointe aussi du doigt la sécurité en option payante, afin d’éviter de se faire pirater son compte, Blizzard propose d’acheter 10 € un « Authenticator », une sorte de clé USB permettant de sécuriser la connexion (l’application pour smartphone est gratuite, mais moins sécurisante), alors que le jeu coûte déjà 59,90 €.
Publicité
Et depuis quelques jours les joueurs doivent aussi faire avec des personnages qui parlent en russe, dont la cause semble être la mise à jour diffusée vendredi dernier et qui bloque la possibilité de changer la langue pour les joueurs ayant acheté une clé destinée au marché russe.
Au final, un jeu qui déchaîne les passions, mais pas dans le bon sens et une association qui est montée au créneau, plus de 1500 joueurs avait répondu à l’appel au témoignage concernant Diablo 3 « Vous avez acheté le jeu vidéo Diablo 3 récemment commercialisé ? Satisfait ou mécontent, votre avis nous intéresse. »
L'association UFC Que Choisir annonce qu’elle met en demeure Blizzard de remédier sous 15 jours aux différents problèmes dénoncés, et de communiquer sans délai de manière très transparente sur les mesures mises en place pour atteindre cet objectif, demande également à l’éditeur de dédommager les consommateurs ayant subi un préjudice et intervient auprès de la DGCCRF pour qu’elle se saisisse de ce dossier particulier et, plus largement, engage un travail sur la politique commerciale des éditeurs, plus particulièrement sur la légitimité des mesures techniques de protection qui implique un niveau de qualité de l’accès internet qui n’est pas disponible sur tout le territoire.
(Source et illustration UFC Que Choisir)