Quoi qu’il en soit, c’est surtout du coté des Tweets que cela « dérape », en ce dimanche, les messages n’ont vraiment plus rien à voir avec ceux d’il y a 15 jours, certains étant humoristique, mais la majorité étant hors sujet ou du spam. Bref, ce qui semblait être une bonne idée de départ pour contourner légalement une loi obsolète semble bel et bien partir en vrille. À moins que la tendance ne se renverse dans les minutes qui viennent, les sites suisses et belges ayant annoncé mettre en ligne les premières estimations de ce second tour dès 17 H 30, avec des chiffres qui seront sûrement repris directement sur Twitter.
Publicité
Il y a quelques minutes, nous avons reçu un mail qui reflète assez bien le retard de la France avec l’élection présidentielle et les réseaux sociaux. Il disait en substance « Je suis en train de regarder les journalistes sur I-Télé et je dis un grand bravo aux journalistes qui arrivent à broder des heures durant sur quelques chiffres, à savoir « à midi participation de 30,66 % en France selon le ministère de l’Intérieur (28,29 % pour le premier tour), contre 34,11 % en 2007 ». Une loi qu’il faudra donc rapidement modifier.
Pour en revenir à Twitter, si la tendance se renverse, une page spéciale a été créée afin d’aider les internautes à coder leurs Tweets. Ainsi Nicolas Sarkozy obtiendrait un score de 50% deviendra « Tata Jacqueline rêve secrètement de rouler une galoche à James Bond au Stade de France », pour François Hollande cela deviendra « Mon ex rêve secrètement de rouler une galoche à James Bond au Stade de France ». À défaut d'être sérieux, cela fera sûrement sourire les internautes.
Pour rappel, selon l’article L. 52-2 « En cas d'élections générales, aucun résultat d'élection, partiel ou définitif, ne peut être communiqué au public par la voie de la presse ou par tout moyen de communication au public par voie électronique, en métropole, avant la fermeture du dernier bureau de vote sur le territoire métropolitain. Il en est de même dans les départements d'outre-mer avant la fermeture du dernier bureau de vote dans chacun des départements concernés. » Les contrevenants risquent de 3750 € à 75 000 € d’amende.