Par contre, ceux que ce baromètre qualifie d’inconscients de laxistes au volant qui relativisent tout sont en nette augmentation. Ils n’étaient que 7 % en 2004 et sont 11 % en 2011.
Les « fous du volant » qui ignorent même les règles de base et qui commettent des infractions graves et qui pourraient être lourdes de conséquences n’étaient que 5 % en 2004. En 2011, ils sont 7 %, loin derrière les « affranchis » pour qui code de la route rime avec code personnel et qui représente un cinquième des automobilistes français, 20 % en 2011 contre 19 % en 2004.
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Cette enquête TNS Sofres réalisée pour AXA Prévention par téléphone en février 2011 auprès d’un échantillon national représentatif de 1000 personnes, présente des résultats plus qu’alarmant, avec un comportement des Français au volant, qui va en se dégradant, les automobilistes ne semblant plus avoir conscience du danger de la route.
C’est avant tout en ville qu’à lieu de nombreuses infractions avec des feux orange brûlés quand ce n’est pas le rouge, un usage quasi inexistant du clignotant, une conduite excessive (50 % des personnes interrogées reconnaissent rouler régulièrement à plus de 65 km/h en ville) et surtout la généralisation massive de l’usage du smartphone au volant. Et le paradoxe, c’est que la quasi-totalité des conducteurs interrogés réclame des actions de prévention.
La peur du gendarme est-elle passée de mode ?
Le lien pour accéder à l’étude d’Axa Prévention (illustration de notre article) :
AXA Prévention