Résultat de cette discussion : licenciement des trois salariés pour « incitation à la rébellion et dénigrement » dont deux ont porté l’affaire devant les prud'hommes, le troisième ayant conclu un arrangement à l’amiable avec le groupe Alten.
Pour en revenir à notre question, le conseil des prud'hommes de Boulogne-Billancourt n’a pas réussi hier à se prononcer sur cette affaire, les conseillers n’ayant pu se mettre d’accord sur les responsabilités de chacune des parties.
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La question est de savoir si une entreprise peut sanctionner ou licencier son employé pour des propos tenus en privés, car dans ce cas une discussion animée un samedi soir autour d’un verre envers sa hiérarchie est tout aussi sanctionnable.
Pour en revenir à cette affaire, une prochaine audience aura lieu avec un cinquième conseiller, issu du corps de la magistrature, et si les prud'hommes se prononcent pour l’entreprise, cela risque de faire jurisprudence et j’en connais qui se dépêcheront d’essayer d’effacer leurs propos virulents envers leurs entreprises sur Facebook, un peu trop tard sans doute, car un écrit sur Internet, même effacé reste, et nous vous le rappelons assez souvent.
En conclusion, ne vous épanchez pas sur Internet, car un jour ou l’autre vous aurez le retour de bâton.