MPME 2025 : Journée mondiale des micro, petites et moyennes entreprises ce vendredi 27 juin

Publié le vendredi 27 juin 2025 08h02
Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale des micro, petites et moyennes entreprises. Célébrée chaque année le 27 juin, cette journée a été instaurée pour mettre en lumière l’importance cruciale de ces entreprises dans l’économie mondiale qui représente 99% des entreprises rien qu’en France. Mais pourquoi leur consacrer une journée ? Quels sont leurs droits, leurs obligations, et en quoi se distinguent-elles les unes des autres ? Pour terminer le petit tour du BeMac de ce vendredi, nous fêtons aussi les Fernand.
Un atelier de menuiserie d’une petite entreprise (Crédit : ThMilherou)

Une journée pour mettre les MPME sous les projecteurs


Depuis 2017, l’Assemblée générale des Nations Unies a décidé de faire du 27 juin une date spéciale pour célébrer les micro, petites et moyennes entreprises. Pourquoi ? Parce que ces structures sont bien plus que des chiffres dans des statistiques. Elles forment le tissu économique de nombreux pays, y compris la France, où elles représentent, tenez-vous bien, 99,9 % des entreprises si l’on inclut les très petites entreprises (TPE). Cette journée, c’est une façon de reconnaître leur rôle dans la création d’emplois, l’innovation et le développement durable.

Comme le souligne le ministère de l’Économie français, « ces entreprises sont un moteur vital pour l’activité économique et les populations ». Elles permettent aux femmes, aux jeunes et aux groupes vulnérables de s’intégrer économiquement, tout en dynamisant les territoires, des grandes villes aux villages les plus reculés. Cette célébration, c’est aussi l’occasion de parler des défis qu’elles rencontrent, comme l’accès au financement ou aux nouvelles technologies, et de réfléchir à des solutions pour les aider à prospérer.

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Des acteurs qui dominent le paysage économique mondial


Quand on parle de ces entreprises, on pourrait croire qu’elles sont juste une goutte d’eau dans l’océan face aux grandes multinationales. Eh bien, détrompez-vous ! À l’échelle mondiale, elles représentent environ 90 % des entreprises et génèrent plus de 60 % des emplois. En France, ce chiffre grimpe à 99 % pour les seules microentreprises, et même 99,9 % si l’on ajoute les TPE et PME. Derrière ces pourcentages impressionnants, il y a des millions de personnes : artisans, commerçants, freelances, petites usines… bref, des gens qui font tourner l’économie au quotidien.

Selon l’Organisation internationale du travail, ces structures créent 7 emplois sur 10 dans les marchés émergents, et leur flexibilité leur permet de s’adapter rapidement aux crises, comme celle du Covid-19. Mais ce n’est pas tout rose : beaucoup d’entre elles peinent à accéder à des financements abordables, surtout dans les pays les moins développés. Cette journée mondiale, c’est donc aussi un appel à leur donner plus de moyens pour briller.

Les MPME représentent 90 % des entreprises, 60 à 70 % des emplois et 50 % du PIB dans le monde. Véritable colonne vertébrale des sociétés partout dans le monde, elles contribuent aux économies locales et nationales et au maintien des moyens de subsistance, en particulier pour les travailleurs pauvres, les femmes, les jeunes et les groupes en situation de vulnérabilité. Les MPME ont le potentiel de transformer les économies, de favoriser la création d'emplois et de promouvoir une croissance économique équitable si elles bénéficient d'un soutien adéquat. L'événement de la Journée des MPME vise à mettre en lumière leur rôle essentiel et à explorer les possibilités leur permettant de continuer à se développer.
Nations-Unies

La France, un pays de MPME


Si vous vous promenez dans une ville française, que ce soit Paris ou un petit bourg, vous croiserez forcément une microentreprise ou une PME. En France, ces structures sont omniprésentes : sur 4,2 millions d’entreprises, la quasi-totalité relève de cette catégorie. Elles emploient environ 6,2 millions de salariés, soit une part énorme de la main-d’œuvre nationale. Selon l’Insee, les PME (hors microentreprises) représentaient en 2021 environ 159 000 entités, générant 23 % de la valeur ajoutée du pays. Ce sont des chiffres qui donnent le vertige, non ? Et pourtant, on ne parle pas assez d’elles. Que ce soit une boulangerie de quartier, une start-up tech ou une petite usine de fabrication, elles sont partout et contribuent à la vitalité économique. Cette journée du 27 juin, c’est l’occasion de leur dire : « Vous comptez, et on le sait ! »

Droits et obligations : un équilibre à trouver


Être à la tête d’une microentreprise ou d’une PME, c’est un peu comme jongler avec plusieurs balles en même temps. D’un côté, ces structures ont des droits qui leur permettent de se développer. Par exemple, en France, elles peuvent bénéficier d’aides financières comme l’Acre, qui offre une exonération partielle des cotisations sociales pendant la première année, ou encore des prêts à taux avantageux via la Banque Publique d’Investissement (BPI). Les créateurs en situation de handicap peuvent même obtenir des soutiens spécifiques via l’Agefiph.

Mais, de l’autre côté, il y a aussi des obligations à respecter. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) rappelle que ces entreprises doivent se conformer aux règles du droit de la consommation et de la concurrence. Par exemple, elles doivent garantir la transparence des prix, respecter les normes de sécurité des produits et éviter les pratiques commerciales déloyales. Côté fiscal, les obligations varient selon la taille : les microentreprises ont des démarches simplifiées, mais les PME doivent souvent tenir une comptabilité plus rigoureuse. Pas toujours simple, mais c’est le prix à payer pour jouer dans la cour des grands.

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Microentreprise ou petite entreprise : quelle différence ?


Vous vous êtes peut-être déjà demandé ce qui sépare une microentreprise d’une petite entreprise. Eh bien, ce n’est pas juste une question de taille, même si ça y ressemble ! En France, une microentreprise, c’est une structure avec un chiffre d’affaires annuel limité ( 77 700 € pour les prestations de services, 188 700 € pour les activités de vente en 2025 ) et des obligations comptables ultra-simplifiées. Pas besoin de bilan compliqué, juste une déclaration de revenus. Souvent, c’est le choix des indépendants, artisans ou freelances.

Une petite entreprise, en revanche, emploie généralement moins de 50 salariés et a un chiffre d’affaires ou un bilan inférieur à 10 millions d’euros. Elle a des obligations plus lourdes, comme une comptabilité complète et des déclarations de TVA plus fréquentes. Mais elle offre aussi plus de liberté dans le choix du statut juridique, comme une SAS ou une SARL. En gros, la microentreprise, c’est la simplicité, tandis que la petite entreprise, c’est un peu plus structuré, avec des ambitions souvent plus grandes.

Les MPME, clé de l’emploi mondial face à des défis persistants


D’ici 2030, le monde aura besoin de créer 600 millions d’emplois pour répondre à la croissance de la main-d’œuvre, et devinez qui est en première ligne pour relever ce défi ? Les petites et moyennes entreprises, bien sûr ! Dans les pays émergents, ces structures sont de véritables machines à emplois, générant 7 postes sur 10 dans le secteur formel, selon l’Organisation internationale du travail. Mais tout n’est pas si simple. Dans les pays les moins avancés, 41 % des PME pointent du doigt un obstacle majeur : l’accès au financement. Comparé à 30 % dans les pays à revenu intermédiaire et seulement 15 % dans les pays riches, ce chiffre montre à quel point les inégalités freinent leur développement. Sans argent, difficile d’embaucher ou d’innover, non ? Les gouvernements du monde entier l’ont bien compris : soutenir ces entreprises, c’est non seulement booster l’emploi, mais aussi bâtir des économies plus solides et équitables.

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Un avenir à construire ensemble pour les MPME


Ce vendredi, prenons un moment pour saluer ces héros discrets qui font tourner l’économie au quotidien. Ces structures, qu’il s’agisse d’un petit café de quartier ou d’une start-up qui révolutionne son secteur, ne se contentent pas de créer des emplois : elles tissent du lien social, portent des innovations et donnent vie à nos territoires. Mais, soyons honnêtes, leur parcours n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Entre les difficultés d’accès au financement, la transition numérique qui demande des investissements parfois colossaux et la concurrence des grands groupes, ces entreprises doivent faire preuve d’une résilience hors norme.

L’ONU le dit bien : « Ce sont les premières touchées par les crises, mais aussi les plus capables de rebondir. » Alors, comment les aider ? En leur offrant un meilleur accès aux outils numériques, en simplifiant les démarches administratives ou encore en valorisant leurs initiatives locales. Soutenir ces acteurs, c’est investir dans un avenir économique plus inclusif et durable. Parce que, au fond, leur réussite, c’est un peu la nôtre aussi, non ? Alors, ce 27 juin, parlons d’eux, consommons local, et donnons-leur les moyens de continuer à briller.

( Temps de lecture : 9 minutes | L’illustration de notre article provient de ThMilherou sur le site Internet Pixabay. Si l’image vous intéresse, vous pouvez faire un don sur le site avant de la télécharger )
 
chabot thierry
Passionné par les ordinateurs depuis son premier PC-1512, il est l'auteur principal des articles concernant Internet, les OS et les moteurs de recherches. Il répond souvent sur les forums avec le pseudonyme Cthierry pour proposer des solutions.

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