L’accès à Internet à partir des lieux publics va-t-il subir la censure ? C’est la question que l’on peut se poser après l’intervention du ministre de la Culture Christine Albanel qui préconise, ou plutôt suggère que les points d’accès Wifi publics soit à même de filtrer les accès à Internet.
Du coup si cela se faisait, que vous soyez chez Mac Donald’s, dans votre bibliothèque de quartier, près d’un point HotSpot gratuit (Neuf, Orange…) si le site n’est pas répertorié dans les sites accessibles, vous pourriez donc vous retrouver dans un proche avenir avec une belle page blanche.
Christine Albanel souhaite par ce système de filtration, censure pourrions-nous dire, éviter qu’il ne soit possible, à partir d’un HotSpot public, de télécharger illégalement des films via les réseaux P2P ou bien se connecter à un site pédophile.
La réponse à cette idée n’a pas tardé sur Internet, certains qualifiant ce principe de Minitel 2.0.
La grande inconnue si une telle loi était promulguée serait de savoir comment et sur quelles bases seront filtrés les sites. Cela me rappelle ce que me racontait ma grand-mère avec les journaux durant la seconde guerre mondiale, journaux qui avait d’énormes trous dans les pages, du à la censure. On croit avancer, et en fait on fait un beau retour en arrière.
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