Puis au fil des secondes la violence se fait crescendo avec la dégradation de son casier, un ballon en guise de projectile envoyé en pleine figure, un tabassage dans la cour pour finir par sa crucifixion et son exécution sommaire par armes à feu sans autre forme de procès. Tout au long du clip, personne n'intervient, tout le monde se voile la face avec un bandeau.
Et le clip n’a pas tardé à faire parler de lui. Si pour certains il permet de rappeler que les violences quotidiennes existent bel et bien à l’école, qu’il y a des élèves qui subissent cela tous les jours, même si la violence est moindre que dans le clip, mais d’autres personnes comme Françoise Laborde membre du CSA, souhaite interdire la diffusion du clip au moins de 16 ou 18 ans, arguant du fait que ces images n’ont pas leur place à la télévision en pleine journée et que ce déchaînement de violence n’est pas la solution pour traiter du problème du harcèlement à l’école.
En conclusion, le dernier clip d'Indochine, « College Boy » ne laissera personne indifférent, les mauvaises langues diront que cela permettra au groupe de faire le buzz et ainsi de se faire une promo à l’œil.
Pour regarder le clip, rendez-vous sur le site Internet Le Parisien ou bien sur Vimeo où ce dernier est déjà disponible de manière officielle et l’on peut y lire que « La version intégrale de ce clip ne tournera sans doute pas sur les chaînes de télévision conventionnelles, en raison de scènes susceptibles de heurter les plus jeunes, mais elle sera diffusée sur des plateformes Web telles que Vimeo et YouTube. »
(Illustration et sources Vimeo)